
Bamba Fall et ses co-accusés dans le cadre de l’affaire du saccage de la maison du parti socialiste ont bénéficié d’un 3e retour de parquet. Ce qui veut dire qu’ils dormiront au commissariat central de Dakar ce week-end. L’un des avocats de la défense est revenu sur les raisons de ce énième retour de parquet. « Les droits de la défense ont été violés. Le DJI a choisi de violer la loi. Les dispositions pertinentes de l’article 5 du règlement 05 de l’Uemoa.
Ces dispositions ont été introduites dans notre droit positif par l’Assemblée nationale. L’avocat défend, assiste son client dès son interpellation. Et dans le cadre de l’exercice de cette défense, l’avocat peut demander à tout moment la liberté provisoire pour son client. Nous nous sommes concertés nous les avocats de la défense pour quitter le bureau du doyen, boycotter l’interrogatoire pour lui montrer que nous ne sommes pas des meubles meublant son cabinet. Nous entendons exercer pleinement nos prérogatives de conseils.
Et lorsque nous nous sommes retirés, il était dans l’impossibilité de continuer à entendre nos clients parce que ce sont des crimes qui sont visés. En matière criminelle, la présence de l’avocat est obligatoire. Il était obligé de décider un retour au commissariat central », a explicité Me El Hadj Diouf.
La robe noire souligne au passage que dans ce dossier, aucun nervi n’a été interpellé. « Les gens que vous avez vu à la télé n’ont pas été inquiétés. C’est des membres du bureau politique qui ont été arrêtés et mis en prison », déplore l’avocat.
Source Vox Populi
Ces dispositions ont été introduites dans notre droit positif par l’Assemblée nationale. L’avocat défend, assiste son client dès son interpellation. Et dans le cadre de l’exercice de cette défense, l’avocat peut demander à tout moment la liberté provisoire pour son client. Nous nous sommes concertés nous les avocats de la défense pour quitter le bureau du doyen, boycotter l’interrogatoire pour lui montrer que nous ne sommes pas des meubles meublant son cabinet. Nous entendons exercer pleinement nos prérogatives de conseils.
Et lorsque nous nous sommes retirés, il était dans l’impossibilité de continuer à entendre nos clients parce que ce sont des crimes qui sont visés. En matière criminelle, la présence de l’avocat est obligatoire. Il était obligé de décider un retour au commissariat central », a explicité Me El Hadj Diouf.
La robe noire souligne au passage que dans ce dossier, aucun nervi n’a été interpellé. « Les gens que vous avez vu à la télé n’ont pas été inquiétés. C’est des membres du bureau politique qui ont été arrêtés et mis en prison », déplore l’avocat.
Source Vox Populi