" Monsieur le Premier ministre, vos propos récents ont suscité de vives inquiétudes et réactions parmi les sénégalais. En affirmant que le Sénégal a un problème d’autorité et en confondant le parti à la patrie, vous semblez oublier que votre rôle est de servir l’intérêt national et non les intérêts d’un parti ou d’un groupe.
En suggérant que le président Diomaye est incapable de gouverner et en vous présentant comme l’actionnaire majoritaire de sa présidence, vous semblez remettre en question la légitimité du président et surtout vous jetez aux gémonies la Constitution du pays.
Enfin, vos menaces envers les sénégalais, votre attitude envers la société civile, l’opposition sont inacceptables dans un État de Droit. Le Sénégal est une démocratie et nous devons respecter les institutions et les acteurs de la société civile.
Nous sommes également préoccupés par les emprisonnements arbitraires de journalistes et d’opposants politiques, ce qui est contraire aux fondements de la démocratie et de la liberté d’expression.
Votre déclaration “ je combattrai qui ose me combattre “ est particulièrement inquiétante, car elle semble justifier la répression de ceux qui osent vous critiquer ou vous contredire alors que vous-même ainsi que vos partisans n’hésitez pas à attaquer vertement quiconque exprime son désaccord.
Nous vous invitons à recentrer votre action sur les intérêts du Sénégal et des citoyens, plutôt que de poursuivre des intérêts personnels ou partisans.
Nous vous demandons également de respecter les Sénégalais, de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et la liberté de la presse. »
Khady Saliou, citoyenne sénégalaise
En suggérant que le président Diomaye est incapable de gouverner et en vous présentant comme l’actionnaire majoritaire de sa présidence, vous semblez remettre en question la légitimité du président et surtout vous jetez aux gémonies la Constitution du pays.
Enfin, vos menaces envers les sénégalais, votre attitude envers la société civile, l’opposition sont inacceptables dans un État de Droit. Le Sénégal est une démocratie et nous devons respecter les institutions et les acteurs de la société civile.
Nous sommes également préoccupés par les emprisonnements arbitraires de journalistes et d’opposants politiques, ce qui est contraire aux fondements de la démocratie et de la liberté d’expression.
Votre déclaration “ je combattrai qui ose me combattre “ est particulièrement inquiétante, car elle semble justifier la répression de ceux qui osent vous critiquer ou vous contredire alors que vous-même ainsi que vos partisans n’hésitez pas à attaquer vertement quiconque exprime son désaccord.
Nous vous invitons à recentrer votre action sur les intérêts du Sénégal et des citoyens, plutôt que de poursuivre des intérêts personnels ou partisans.
Nous vous demandons également de respecter les Sénégalais, de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et la liberté de la presse. »
Khady Saliou, citoyenne sénégalaise
