Ce protocole entérine une revalorisation salariale intégrale pour 1.155 agents des collectivités territoriales, désormais alignés sur la grille salariale de la Fonction publique d’État. Les hausses varient entre 80.000 et 300.000 FCFA, selon les catégories. « Il ne s’agit pas d’une faveur, mais de justice statutaire », a tenu à préciser le ministre, soulignant le caractère correctif de cette réforme, attendue depuis de longues années.
Par ailleurs, 6.458 agents certifiés bénéficieront d’une indemnité transitoire de 80.000 FCFA par mois, qui sera mise en œuvre progressivement sur trois ans. Cette mesure, qualifiée par les autorités de « pont entre reconnaissance et transition », vise à accompagner ces agents vers une meilleure intégration dans la fonction publique locale, selon toujours la RTS.
Pour soutenir les collectivités qui peinent à supporter l’impact de cette revalorisation, l’État a décidé de mettre en place un fonds spécial de 1,5 milliard de FCFA, destiné à amortir les charges. Le ministre a toutefois averti que cet appui ne sera accordé qu’aux collectivités respectant les exigences de rigueur budgétaire. « Il n’est plus question de ce poudrage, mais d’un encadrement sérieux », a-t-il averti, précisant que le financement se fera sur la base de conventions avec l’État.
Moussa Bala Fofana a salué cette avancée comme un jalon important du pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique promu par le président Bassirou Diomaye Faye. Il a aussi rendu hommage aux syndicats pour avoir maintenu le cap du dialogue, malgré les années de mobilisation et de tensions : « Vous avez su préserver le fil du dialogue. C’est la preuve que le dialogue social demeure un pilier fondamental dans la gouvernance publique territoriale. »
Du côté des travailleurs, cet accord est accueilli comme une victoire sociale majeure, venant solder plusieurs années de lutte pour la reconnaissance de leur rôle dans les services publics de proximité.
Par ailleurs, 6.458 agents certifiés bénéficieront d’une indemnité transitoire de 80.000 FCFA par mois, qui sera mise en œuvre progressivement sur trois ans. Cette mesure, qualifiée par les autorités de « pont entre reconnaissance et transition », vise à accompagner ces agents vers une meilleure intégration dans la fonction publique locale, selon toujours la RTS.
Pour soutenir les collectivités qui peinent à supporter l’impact de cette revalorisation, l’État a décidé de mettre en place un fonds spécial de 1,5 milliard de FCFA, destiné à amortir les charges. Le ministre a toutefois averti que cet appui ne sera accordé qu’aux collectivités respectant les exigences de rigueur budgétaire. « Il n’est plus question de ce poudrage, mais d’un encadrement sérieux », a-t-il averti, précisant que le financement se fera sur la base de conventions avec l’État.
Moussa Bala Fofana a salué cette avancée comme un jalon important du pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique promu par le président Bassirou Diomaye Faye. Il a aussi rendu hommage aux syndicats pour avoir maintenu le cap du dialogue, malgré les années de mobilisation et de tensions : « Vous avez su préserver le fil du dialogue. C’est la preuve que le dialogue social demeure un pilier fondamental dans la gouvernance publique territoriale. »
Du côté des travailleurs, cet accord est accueilli comme une victoire sociale majeure, venant solder plusieurs années de lutte pour la reconnaissance de leur rôle dans les services publics de proximité.