Relayé par le quotidien "L’As", Dr. Ndiaye dénonce la propagation rapide du Kush, un opioïde synthétique extrêmement toxique, 25 fois plus puissant que le fentanyl. Apparue à la fin des années 2010 en Sierra Leone, cette drogue s’est répandue dans toute l’Afrique de l’Ouest, y compris au Sénégal, en Gambie, en Guinée et en Guinée-Bissau.
« Ce produit peut provoquer une intoxication dès la première consommation, avec des effets neurologiques et psychiatriques graves. Nous avons reçu des cas de jeunes âgés de 14 ans seulement », alerte-t-il. Il regrette que le personnel soignant ne pense pas toujours à interroger les patients sur une consommation éventuelle de Kush, rendant le diagnostic et la prise en charge plus complexes.
L’addictologue appelle à une mobilisation rapide des autorités, pour renforcer les moyens de prévention, former les professionnels de santé, sensibiliser les populations et mettre en place des réponses sanitaires adaptées. Il recommande également une collaboration régionale face à un phénomène transfrontalier.
« Le Kush est souvent plus accessible que le cannabis et les jeunes sont les principales victimes. Sans une volonté politique forte, nous serons dépassés par l’ampleur du fléau », prévient Dr. Ndiaye, plaidant pour des interventions urgentes appuyées par l’État.
« Ce produit peut provoquer une intoxication dès la première consommation, avec des effets neurologiques et psychiatriques graves. Nous avons reçu des cas de jeunes âgés de 14 ans seulement », alerte-t-il. Il regrette que le personnel soignant ne pense pas toujours à interroger les patients sur une consommation éventuelle de Kush, rendant le diagnostic et la prise en charge plus complexes.
L’addictologue appelle à une mobilisation rapide des autorités, pour renforcer les moyens de prévention, former les professionnels de santé, sensibiliser les populations et mettre en place des réponses sanitaires adaptées. Il recommande également une collaboration régionale face à un phénomène transfrontalier.
« Le Kush est souvent plus accessible que le cannabis et les jeunes sont les principales victimes. Sans une volonté politique forte, nous serons dépassés par l’ampleur du fléau », prévient Dr. Ndiaye, plaidant pour des interventions urgentes appuyées par l’État.