Suivez en direct la situation en Gambie: le temps d’une ultime médiation


Rédigé le Vendredi 20 Janvier 2017 à 12:58 | Lu 139 commentaire(s)




médiation Le président guinéen, Alpha Condé, se rend ce vendredi en Gambie pour une médiation de la dernière chance auprès de Yahya Jammeh qui refuse toujours de quitter le pouvoir. En cas d'échec, la Cédéao aura recours à la force. Une opération militaire ouest-africaine a d'ailleurs été déclenchée jeudi en fin de journée. Elle n'est que suspendue ce matin, dans l'attente du résultat des ultimes pourparlers.

Suivez en direct la situation en Gambie: le temps d’une ultime médiation

11h45 : Ce jeudi, Yahya Jammeh a dissout son gouvernement. Dans la foulée, il a annoncé dans un communiqué lu à la télévision nationale gambienne qu’il allait en former un nouveau dans les prochaines heures. Peu de temps auparavant, il avait déclaré trois mois d’état d’urgence dans son pays.
11h25 : Le président guinéen, Alpha Condé est arrivé à Banjul avec comme mission de convaincre Yahya Jammeh de partir en exil en sa compagnie.
11h10 : A un peu moins d’une heure de la fin de l’ultimatum, les troupes de la Cédéao sont actuellement côté sénégalais à un kilomètre du poste frontière. Elles sont prêtes à suivre les ordres qui viendront de l’état-major basé à Dakar.
11h00 : Près de la frontière gambienne, la population est dans l’attente. Les espoirs sont grands de voir Yahya Jammeh lâcher le pouvoir. C’est en tous les cas le souhait de Mady Gueye, natif de Karang : « Mon espoir, c’est que Jammeh quitte le pouvoir et que les gens rentrent chez eux et que la paix revienne en Gambie ».
10h50 : Le poste frontière de Karang est ouvert ce matin et signe que la situation à Banjul est toujours tendue des réfugiés continuent d’arriver. Ce qu’il faut noter, c’est l’entraide entre ces réfugiés, plus de 15 000 personnes, et les habitants. Certains laissent leurs maisons, d’autres apportent de la nourriture. Seydou Senghor l’un des responsables de la Croix-Rouge se félicite : « C’est la solidarité. Il n’y a pas de frontière entre nous. Chacun apporte ce qu’il peut et on fait avec. Peut-être qu’il y a des frontières, mais les peuples sénégalais et gambien, ce sont le même peuple ».
10h45 : Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi le nouveau président gambien Adama Barrow pour lui exprimer « son soutien total » face au refus du président sortant Yahya Jammeh de reconnaître sa défaite électorale. Le Conseil de sécurité de l'ONU avait plus tôt adopté à l'unanimité une résolution soutenant les efforts menés par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest pour pousser Yahya Jammeh à quitter le pouvoir.
10h30 : Retour sur la journée de jeudi. La mécanique politico-militaire mise en place depuis plusieurs jours par la Cédéao s'est enclenchée juste après 17h heures et l'investiture d'Adama Barrow à l'ambassade de Gambie à Dakar. A peine en fonction, le nouveau président a appelé les forces armées gambiennes à se rallier à lui. Une heure plus tard à 18 heures, en temps universel, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a apporté à l'unanimité son soutien à la Cédéao, feu vert implicite à une intervention armée. Celle-ci se préparait depuis plusieurs jours avec l'arrivée au Sénégal de troupes nigérianes, ghanéennes, togolaises et maliennes. A 18 heures 30, les premières troupes ont pénétré en territoire gambien. On pense alors à une opération éclair et sans grandes difficultés. D'autant que le chef d'état-major gambien, Ousman Badji qui avait dit la veille qu'il n'entrainerait pas ses hommes dans un combat stupide, est aperçu parmi les manifestants à Banjul. Des manifestants qui célèbrent dans les rues la fin du régime Jammeh. Pourtant depuis 23 heures, les hommes de la Cédéao ont suspendu les opérations, signe qu’une dernière chance est offerte à Yahya Jammeh.

10h10 : Ces derniers jours, plus de 45 000 personnes ont fui la Gambie, selon l’ONU.

10h : Quels sont les futurs points de chute de Yahya Jammeh dans le cas où il accepterait de quitter le pouvoir ? Plusieurs possibilités d'exils sont avancées : le Maroc, la Guinée, la Guinée-Bissau ou encore le Qatar. Ce sont les options mises sur la table ces derniers jours, selon plusieurs sources régionales.

9h45 : Pour rappel avant de se rendre dans la capitale gambienne, Alpha Condé a fait un arrêt en Mauritanie pour discuter avec le président Mohamed Ould Abdel Aaziz, le dernier chef d'Etat à avoir vu Yahya Jammeh mercredi dernier.

9h35 : Alpha Condé vient de décoller de Nouakchott en Mauritanie. Il a donc pris la direction de Banjul.

9h30 : Alpha Condé saura-t-il convaincre Yahya Jammeh de monter à bord de son appareil et de partir en exil ? On le saura à midi, heure de la fin de l'ultimatum fixé à l'ex-président gambien par la Cedeao. Le choix d'Alpha Condé, qui est accompagné d'une délégation sierra-léonaise et mauritanienne pour cette mission de la dernière chance, est parfaitement logique. Depuis plusieurs jours, le numéro un guinéen manifestait sa disponibilité pour aider à résoudre la crise. Il a dépêché depuis hier à Banjul son conseiller, Tibou Kamara, très proche de Yahya Jammeh avec qui il a des liens familiaux. Alpha Condé prône le dialogue. Il est opposé à la solution militaire. Pour autant, il a fait savoir par son porte-parole qu'il était totalement solidaire des décisions de la Cedeao.

9h15 : La force de la Cedeao déployée sur le terrain compte près de 7 000 hommes venus de cinq pays : Nigeria, Sénégal, Ghana, Mali et Togo.

9h : Des milliers de Gambiens continuent encore de fuir leur pays. Le rythme s’est surtout accéléré entre mercredi et jeudi. Notre reporter a suivi des agents d’une ONG locale engagée dans le recensement des réfugiés dans quatre communes du département de Sindian près de la frontière gambienne.

(Par RFI.fr)



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