Il y a des moments où un pays ressemble à un désert.
Il ne s’agit pas d’un désert de sable, mais un désert d’idées, de direction, de courage.
Un désert politique où les institutions se craquellent, où l’économie s’assèche, où les réformes meurent faute d’eau, faute d’élan.
C’est dans ce paysage aride que le Premier ministre aurait dû être un guide, un réconfort, un soldat au service de son pays.
Il a choisi d’être un déserteur.
Rappelons-nous que dès son arrivée à la Primature, alors que le pays attendait une déclaration de politique générale pour ouvrir une nouvelle ère, il s’est éclipsé. C’était le moment de tracer une route, de baliser un chemin, de montrer une direction. Il a préféré l’ombre des dunes.
Prétextant une majorité hostile, il a fui l’exercice républicain, avant d’imaginer contourner le Parlement par la fiction dangereuse d’un « jury populaire ».
Quand on commence par vouloir substituer à la loi, la rumeur du désert, on révèle son incapacité à gouverner.
Aujourd’hui, le Sénégal avance dans une étendue encore plus désertique. Une économie en détresse, une dette embuée d’opacité, un marché financier assoiffé de confiance, un FMI qui tarde à offrir les conditions d’une véritable oasis.
Les réformes se sont asséchées, le PRES gît à l’abandon, son évaluation pourtant exigée par le Président est restée lettre morte. Les dossiers s’empilent dans les tiroirs, les urgences s’évaporent dans le silence.
Et lui, encore une fois, disparaît derrière les dunes.
Il boude le Conseil des ministres comme un voyageur perdant refuse de consulter la carte., transforme ses humeurs en tempêtes de sable. Un jour, il refuse de faire face à des députés hostiles, le lendemain, il exige des limogeages, le surlendemain, il invoque des prétextes.
Chaque caprice est un mirage.
Chaque absence, un pas de plus vers l’aridité institutionnelle. Jamais il n’a tenté d’être un constructeur d’oasis, mais dès qu’il s’agit d’installer le conflit, d’engager le bras de fer, il apparaît comme une bourrasque.
Il détruit des réputations comme le vent brûlant efface des traces dans le sable. Il détruit des dynamiques économiques par des déclarations improvisées qui font chuter les marchés.
Il détruit des secteurs entiers, comme celui du BTP, qu’il a asséché par des décisions impulsives, laissant des milliers de familles dans un désert financier.
Le pays avance dans le désert et lui avance en déserteur.
Alors que les institutions cherchent un souffle, il oppose ses caprices.
Le Sénégal mérite mieux qu’un Premier ministre qui se retire quand il faut bâtir, qui attaque quand il faut unir, qui fuit quand il faut avancer.
Dans le désert, on reconnaît les chefs à ceux qui savent trouver l’eau.
Ceux qui s’y évanouissent, pour ne revenir que pour souffler la poussière, ne font qu’alourdir notre marche et retarder le pays.
Thierno Bocoum
Président AGIR-les leaders
Il ne s’agit pas d’un désert de sable, mais un désert d’idées, de direction, de courage.
Un désert politique où les institutions se craquellent, où l’économie s’assèche, où les réformes meurent faute d’eau, faute d’élan.
C’est dans ce paysage aride que le Premier ministre aurait dû être un guide, un réconfort, un soldat au service de son pays.
Il a choisi d’être un déserteur.
Rappelons-nous que dès son arrivée à la Primature, alors que le pays attendait une déclaration de politique générale pour ouvrir une nouvelle ère, il s’est éclipsé. C’était le moment de tracer une route, de baliser un chemin, de montrer une direction. Il a préféré l’ombre des dunes.
Prétextant une majorité hostile, il a fui l’exercice républicain, avant d’imaginer contourner le Parlement par la fiction dangereuse d’un « jury populaire ».
Quand on commence par vouloir substituer à la loi, la rumeur du désert, on révèle son incapacité à gouverner.
Aujourd’hui, le Sénégal avance dans une étendue encore plus désertique. Une économie en détresse, une dette embuée d’opacité, un marché financier assoiffé de confiance, un FMI qui tarde à offrir les conditions d’une véritable oasis.
Les réformes se sont asséchées, le PRES gît à l’abandon, son évaluation pourtant exigée par le Président est restée lettre morte. Les dossiers s’empilent dans les tiroirs, les urgences s’évaporent dans le silence.
Et lui, encore une fois, disparaît derrière les dunes.
Il boude le Conseil des ministres comme un voyageur perdant refuse de consulter la carte., transforme ses humeurs en tempêtes de sable. Un jour, il refuse de faire face à des députés hostiles, le lendemain, il exige des limogeages, le surlendemain, il invoque des prétextes.
Chaque caprice est un mirage.
Chaque absence, un pas de plus vers l’aridité institutionnelle. Jamais il n’a tenté d’être un constructeur d’oasis, mais dès qu’il s’agit d’installer le conflit, d’engager le bras de fer, il apparaît comme une bourrasque.
Il détruit des réputations comme le vent brûlant efface des traces dans le sable. Il détruit des dynamiques économiques par des déclarations improvisées qui font chuter les marchés.
Il détruit des secteurs entiers, comme celui du BTP, qu’il a asséché par des décisions impulsives, laissant des milliers de familles dans un désert financier.
Le pays avance dans le désert et lui avance en déserteur.
Alors que les institutions cherchent un souffle, il oppose ses caprices.
Le Sénégal mérite mieux qu’un Premier ministre qui se retire quand il faut bâtir, qui attaque quand il faut unir, qui fuit quand il faut avancer.
Dans le désert, on reconnaît les chefs à ceux qui savent trouver l’eau.
Ceux qui s’y évanouissent, pour ne revenir que pour souffler la poussière, ne font qu’alourdir notre marche et retarder le pays.
Thierno Bocoum
Président AGIR-les leaders






