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L’ancien ministre Pape Malick Ndour a apporté ses réponses suite à la récente sortie du Premier ministre….


Rédigé le Dimanche 9 Novembre 2025 à 17:38 | Lu 58 fois | 0 commentaire(s)




L’ancien ministre Pape Malick Ndour a apporté ses réponses suite à la récente sortie du Premier ministre….
Par principe, et comme chacun a pu le constater depuis mon interpellation, je me suis toujours refusé, en tant que républicain et par respect pour l’autorité judiciaire, à m’exprimer sur le dossier me concernant et actuellement pendant devant la justice. Ce silence procède d’une conviction profonde : celle de laisser la justice faire son travail, en dehors de toute agitation politique.

Cependant, après les propos pour le moins surprenants et injustes du président du Pastef (Premier ministre en congé), qui a déclaré que le dossier évoqué à mon sujet découlerait du fameux « rapport » de l’Inspection générale des finances, je me vois dans l’obligation de réagir. Ces accusations sont fallacieuses, infondées et traduisent une volonté manifeste de travestir les faits.

La vérité est pourtant simple et vérifiable par tous. Le premier article de presse évoquant cette affaire dite du « rapport du Prodac » a été publié par Dakaractu le 11 juin 2018, soit une année entière avant ma nomination, survenue le 6 juin 2019. Cet article est toujours disponible en ligne. Comment, dès lors, un rapport dont la presse faisait déjà largement écho un an avant ma prise de fonction aurait-il pu m’épingler ? 

Il est également utile de rappeler que, selon ceux qui défendent la thèse de l’existence d’un rapport de l’IGF sur le Prodac, l’auteur en serait l’inspecteur des finances Samba Laobé Dieng. Or, ce dernier est décédé le 1er octobre 2018, soit huit mois avant ma nomination. Faut-il comprendre que l’on m’accuse d’avoir été entendu et épinglé par un homme disparu ? La manipulation frôle ici l’absurde.

Les faits sont têtus. Je n’ai jamais été entendu par l’IGF, jamais rencontré un de ses enquêteurs, et durant toute la période où ce débat était alimenté dans la presse, j’exerçais toujours mes fonctions au ministère des Finances. Pour dissiper toute ambiguïté, je saisirai dès lundi le ministre des Finances, M. Cheikh Diba, ancien collègue, afin qu’il me transmette, d’une part, la partie du rapport de l’IGF où mon nom serait cité, et d’autre part, une attestation de service confirmant que j’étais bien en poste au ministère entre 2013 et juin 2019. Pour lui rafraîchir la mémoire, je joindrai à cette requête les comptes rendus des réunions hebdomadaires que présidait le même Cheikh Diba chaque mardi, réunions dont j’assurais le secrétariat. Ces documents établissent sans équivoque qu’à cette période, je n’étais pas coordonnateur du PRODAC, mais plutôt économiste au MEF.

Je n’ai donc rien à cacher, rien à craindre et rien à renier. Ma seule exigence est celle de la vérité, face aux tentatives grossières de manipulation et d’instrumentalisation politique. La République mérite mieux que les approximations et les contre-vérités.

Pour finir, je tiens à rassurer tout le monde : je n’ai rien à me reprocher et je fais pleinement confiance à la justice de mon pays, que j’ai défendue hier et que j’ai le devoir de respecter et d’honorer, quelles que soient les décisions qu’elle prendra me concernant.


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