
Avant de partir en exil, l'ancien président de la Gambie aurait volé beaucoup d'argent des caisses de l'Etat, selon la vice-présidente de la Gambie, Fatoumata Jallaw Tambajang. "Yahya Jammeh a emporté avec lui (presque) toutes les ressources financières de l'Etat. Nous n'avions trouvé au niveau de la Banque centrale que trente millions de dalasis, c'est-à -dire deux mois de recettes pour payer les salaires des fonctionnaires", a-t-elle affirmé dans un entretien accordé à Walfadjiri, confirmant ainsi les propos tenus auparavant par l'actuel ministre de l'Intérieur, Maï Faty.
"Au moment où nous prenons en main le gouvernement, la Gambie est en détresse financière. Les caisses sont pratiquement vides. En l’espace de deux semaines, 500 millions de dalasis ont été retirés » par Yahya Jammeh, soit près de 11 millions de dollars (10,2 millions d’euros) avait-il alors dit. Il avait aussi confirmé qu’un avion cargo tchadien avait transporté des produits de luxe du dictateur hors du pays, notamment plusieurs véhicules.
"On ne pouvait pas imaginer que Yahya Jammeh, après tous les biens qu'il a dilapidés, pouvait encore se permettre de piller la Banque centrale", s'étonne pour sa part, Mme Tambajang. Et d'après elle, le gouvernement de Barrow est toujours, à la quête de ressources financières auprès de ses partenaires, pour pouvoir remettre le pays en marche. "L'Etat gambien n'est pas resté les bras croisés. Il fallait chercher de l'argent. C'est ce que nous avons fait avec la Banque mondiale, l'Union européenne, le système des Nations-Unies et des hommes d'affaires. Ensemble, nous avons identifié les besoins prioritaires, pour que la Gambie sorte de cette situation grave", signale-t-elle.
"Au moment où nous prenons en main le gouvernement, la Gambie est en détresse financière. Les caisses sont pratiquement vides. En l’espace de deux semaines, 500 millions de dalasis ont été retirés » par Yahya Jammeh, soit près de 11 millions de dollars (10,2 millions d’euros) avait-il alors dit. Il avait aussi confirmé qu’un avion cargo tchadien avait transporté des produits de luxe du dictateur hors du pays, notamment plusieurs véhicules.
"On ne pouvait pas imaginer que Yahya Jammeh, après tous les biens qu'il a dilapidés, pouvait encore se permettre de piller la Banque centrale", s'étonne pour sa part, Mme Tambajang. Et d'après elle, le gouvernement de Barrow est toujours, à la quête de ressources financières auprès de ses partenaires, pour pouvoir remettre le pays en marche. "L'Etat gambien n'est pas resté les bras croisés. Il fallait chercher de l'argent. C'est ce que nous avons fait avec la Banque mondiale, l'Union européenne, le système des Nations-Unies et des hommes d'affaires. Ensemble, nous avons identifié les besoins prioritaires, pour que la Gambie sorte de cette situation grave", signale-t-elle.