Aujourd’hui, ce qui se déploie dans le pays et qu’on appelle improprement débat politique est typiquement l’expression d’un affrontement entre des intérêts économiques, sociaux et culturels immenses.
Cet affrontement oppose d’une part, les forces qui portent le projet de rupture approuvé par le peuple sénégalais le 24 mars 2024 et, d’autre part, celles qui avaient été partiellement défaites et dont l’objectif est de conserver pour l’instant tout ce qui peut l’être de leurs privilèges tout en étant à la manœuvre pour revenir aux affaires le plus rapidement possible.
A cet égard, le tumulte actuel fait partie des enjeux du moment. Il symbolise la vague qui couve et couvre les manœuvres de fond et doit être pris comme tel. Cette vague est d’ailleurs perceptible à l’international, même si tout cela reste assez marginal dans le rapport de forces actuel. Il se trouve cependant que dans le même temps où les forces pro-système se réorganisent, quelques pans de l’opinion qui soutiennent le gouvernement trouvent que les changements sont lents.
Selon eux, la mise en place des leviers de la déconstruction et du démantèlement du système au triple plan institutionnel, politique et économique connaît des retards dont certains peuvent être justifiés mais aussi des obstructions délibérées dont il faut s’occuper. N’est-ce pas ce à quoi appelle le Président de Pastef ? En tout cas, le moment semble venu d’ajuster les démarches par la mise en place sans délai des leviers sans lesquels les changements annoncés resteront vains quelle que soit la bonne foi.
La problématique du parti.
L’histoire des nations qui s’en sortent actuellement montre que le premier levier du renversement du système est d’abord et avant tout une force politique solide parce qu’unie, disciplinée, et dont les cadres sont imbus de leurs missions d’avant-garde au service du peuple. Dès lors que les orientations stratégiques sont déjà définies à travers l’Agenda de transformation, Pastef doit opérer les mutations nécessaires pour correspondre à cette force.
N’est-ce pas le contenu qu’énonce son Président ?
La question de l’unité et de la cohésion
Le Président de la République a proclamé solennellement, depuis son adresse à la nation du 3 avril 2024 comme nécessité vitale, l’unité et à la cohésion nationales. Il est vrai que notre tissu national est solide comme l’airain ce qui lui a permis de tenir jusqu’ici face aux coups de boutoir venant de toutes parts mais le contexte de guerre dans le monde y compris jusques à nos frontières ne permet pas de perdre de vue cette exigence.
Le Premier ministre pour sa part, en concluant sa Déclaration de Politique Générale (DPG), est revenu sur cette dimension en montrant que c’est seul un peuple uni autour de son gouvernement qui peut réaliser les objectifs de cette DPG. Or, cette unité doit se construire sur le terrain des luttes transformatrices sous peine d’être dénuée de toute capacité concrète à faire face et à vaincre.
D’où l’importance pour les autorités de penser à la construction de ce rassemblement dont un Pastef reconfiguré et requinqué doit être la colonne vertébrale. C’est cela qui accélérera et renforcera tous les processus enclenchés comme l’agenda 2050, la reddition des comptes et la lutte contre la corruption. Oui ! les changements à opérer affecteront de gros intérêts à l’intérieur du pays et à l’extérieur. D’ores et déjà la résistance se met en place et tente de gagner en force.
Le parti et le peuple rassemblés sont donc les armes indispensables pour faire face victorieusement dès lors que le courage et surtout la persévérance des acteurs sont au rendez-vous. La tâche centrale du moment semble être en conséquence de réussir cette double reconfiguration.
Le tumulte
A y regarder de plus près, le tumulte actuel dans le pays contient à la fois ce qui porte le changement et ce qui tire vers l’arrière. Le Premier ministre a évoqué sa visite en Chine. Cette visite (dont on n’a pas encore suffisamment parlé à mon gré), a été aussi marquée dit-il, par sa rencontre avec des responsables du parti communiste chinois. La Chine a traversé un siècle d’éclipse, dominée qu’elle a été par les puissances impérialistes d’Occident. Elle s’est libérée après des décennies de guerre de libération nationale où elle a perdu plus de vingt (20) millions de ses fils. Mao Ze Dong qui a conduit à la victoire cette épopée grandiose à la tête du parti, a légué par écrit beaucoup d’enseignements pour tous les peuples en lutte contre les mêmes forces de domination.
Voici ce qu’il disait en 1957 il y a plus de soixante (60 ans), de la situation de son pays qui venait à peine de recouvrer son indépendance mais était encore exclu de toutes les instances internationales, je le cite : « Comme je l’ai dit, dans notre société, les troubles parmi les masses sont une mauvaise chose et nous ne les approuvons pas. Cependant, de tels incidents peuvent nous inciter à en tirer des leçons, à éliminer la bureaucratie et à éduquer les cadres et les masses. En ce sens, une mauvaise chose peut se transformer en son contraire, en une bonne.
Les désordres ont un double caractère. Ils peuvent tous être envisagés de ce point de vue… La situation de la Chine en tant que pays pauvre, auquel les droits sont déniés sur l’arène internationale, changera. Le pays pauvre deviendra un pays riche, l’absence de droits deviendra la plénitude des droits, c’est-à-dire qu’il se produira une conversion des choses en leur contraire ». fin de citation. Aujourd’hui, plus de 60 ans après cette prévision de Mao, la Chine est devenue, en termes de richesses, une économie resplendissante, première puissance commerciale du monde et deuxième économie en attendant d’en être la première sous peu.
Ces entreprises et institutions viennent de signer avec le Sénégal des accords et conventions pour 2500 milliards de francs Cfa sans aucune condition préalable. En termes de représentation internationale, la Chine est passée de pays exclu comme un paria du système des nations-Unies en 1957 à membre permanent du Conseil de sécurité parmi les 5 pays au monde dont le « NON » bloque toute décision dans le concert des nations. Le chemin a été long et n’aurait pu aboutir à la victoire sans de fortes convictions.
Pour illustrer le sens réel de cette force de conviction, mentionnons la mort tragique du fils unique de Mao Zedong loin de sa terre natale. Mao Anying (28 ans) s’était porté volontaire pour aller aider le peuple Coréen dans sa guerre de libération nationale contre l’impérialisme pendant que son père était le grand dirigeant de la République Populaire de Chine et du grand peuple chinois. Un tel état d’esprit explique l’invincibilité de la Chine.
Lorsque les résistances au changement se produisaient, le Président Mao appelait à analyser les contradictions à l’œuvre dans les phénomènes en cours et à y distinguer celles qui opposaient le peuple à ses ennemis et celles qui étaient internes au peuple. Ces deux types de contradictions sont de nature différente. Aujourd’hui au Sénégal, les divergences de vues entre tous ceux qui travaillent à déchouquer le système en place sont des contradictions au sein du peuple. Elles se règlent par la discussion franche, par la critique et l’autocritique.
Le propos du Premier ministre relève de cette catégorie et balaie comme un fétu de paille une idée que depuis avril 2024 on essaie d’ancrer dans la tête des Sénégalais quant à la posture réelle du Président de la République dans sa relation avec le Premier ministre. Il positionne les deux autorités dans un rapport exempt d’hypocrisie et où les différences de vues s’expriment.
On devrait plutôt s’en féliciter, en être fier et surtout rassuré lorsque, prévient le Premier ministre, ces rapports sont, quoi qu’il en soit, indestructibles, « màndu léen ci ». Au demeurant, cette hauteur de vue et la qualité de cette relation sont la garantit qu’à la fin de la journée, une unité supérieure arrive toujours à se forger pour de nouvelles avancées au bénéfice exclusif du peuple sénégalais.
On est loin des rapports entre Senghor et Dia pour plusieurs raisons dont on peut juste retenir la différence d’époque. Les années 60 sont des années de guerre froide opposant l’Occident à l’URSS. Les sympathies développées par Mamadou Dia vis-à-vis de l’expérience soviétique après une visite à Moscou (« je n’en suis pas revenu converti au communisme mais je sais que ce qui s’y fait est bon pour le peuple ») étaient synonyme de rupture avec la France ou du moins perçues comme telles et donc devait signer la rupture Dia -Senghor. Les événements de 1962 ne sont rien d’autre que cela. Tout le reste n’a été que justificatifs à posteriori.
Aujourd’hui, dans un monde multipolaire, une politique de souveraineté et d’indépendance est déployée. Après sa première visite d’Etat hors d’Afrique réservée à la Chine, le Président de la République est reçu avec considération et respect à Washington par le Président des Etats-Unis d’Amérique. Quelques jours seulement auparavant, une visite en Chine du Premier ministre a été couronné par une rencontre avec le Président Xi JinPing dans une atmosphère empreinte là aussi de considération et respect avec la fameuse phrase du Président Xi parlant du Sénégal comme la perle de l’Afrique ce qui est annonciateur d’un niveau de coopération qui pourrait dépasser tout ce qu’on peut imaginer.
Concluons
Le Sénégal bénéficie sans doute, par les temps qui courent, de circonstances exceptionnelles pour être, à terme, un phare pour beaucoup de nos frères d’Afrique et de la diaspora. Les raisons sont les suivantes :
Découverte et exploitation de ressources immenses auxquelles nous n’avions pas accès par le passé.
Arrivée d’autorités politiques attachées à la lutte contre la corruption et à la récupération de nos richesses sans concession sur le principe du gagnant-gagnant.
Une géopolitique mondiale qui positionne le Sénégal comme interlocuteur privilégié.
Une opinion publique vigilante et exigeante.
Sur la base de ce qui précède et quelles que difficiles que soient la situation individuelle des uns et des autres, il demeure intangible que tout ce qui déstabilise le pouvoir aujourd’hui, promeut l’instabilité et menace la paix civile.
Ci nun la des.
Dakar le 14 juillet 202
Mamadou Diop Decroix
Ancien ministre d’Etat
Ancien député
Secrétaire général de And-Jëf/Parti Africain pour la Démocratie et le Socialisme (AJ/Pads)
Cet affrontement oppose d’une part, les forces qui portent le projet de rupture approuvé par le peuple sénégalais le 24 mars 2024 et, d’autre part, celles qui avaient été partiellement défaites et dont l’objectif est de conserver pour l’instant tout ce qui peut l’être de leurs privilèges tout en étant à la manœuvre pour revenir aux affaires le plus rapidement possible.
A cet égard, le tumulte actuel fait partie des enjeux du moment. Il symbolise la vague qui couve et couvre les manœuvres de fond et doit être pris comme tel. Cette vague est d’ailleurs perceptible à l’international, même si tout cela reste assez marginal dans le rapport de forces actuel. Il se trouve cependant que dans le même temps où les forces pro-système se réorganisent, quelques pans de l’opinion qui soutiennent le gouvernement trouvent que les changements sont lents.
Selon eux, la mise en place des leviers de la déconstruction et du démantèlement du système au triple plan institutionnel, politique et économique connaît des retards dont certains peuvent être justifiés mais aussi des obstructions délibérées dont il faut s’occuper. N’est-ce pas ce à quoi appelle le Président de Pastef ? En tout cas, le moment semble venu d’ajuster les démarches par la mise en place sans délai des leviers sans lesquels les changements annoncés resteront vains quelle que soit la bonne foi.
La problématique du parti.
L’histoire des nations qui s’en sortent actuellement montre que le premier levier du renversement du système est d’abord et avant tout une force politique solide parce qu’unie, disciplinée, et dont les cadres sont imbus de leurs missions d’avant-garde au service du peuple. Dès lors que les orientations stratégiques sont déjà définies à travers l’Agenda de transformation, Pastef doit opérer les mutations nécessaires pour correspondre à cette force.
N’est-ce pas le contenu qu’énonce son Président ?
La question de l’unité et de la cohésion
Le Président de la République a proclamé solennellement, depuis son adresse à la nation du 3 avril 2024 comme nécessité vitale, l’unité et à la cohésion nationales. Il est vrai que notre tissu national est solide comme l’airain ce qui lui a permis de tenir jusqu’ici face aux coups de boutoir venant de toutes parts mais le contexte de guerre dans le monde y compris jusques à nos frontières ne permet pas de perdre de vue cette exigence.
Le Premier ministre pour sa part, en concluant sa Déclaration de Politique Générale (DPG), est revenu sur cette dimension en montrant que c’est seul un peuple uni autour de son gouvernement qui peut réaliser les objectifs de cette DPG. Or, cette unité doit se construire sur le terrain des luttes transformatrices sous peine d’être dénuée de toute capacité concrète à faire face et à vaincre.
D’où l’importance pour les autorités de penser à la construction de ce rassemblement dont un Pastef reconfiguré et requinqué doit être la colonne vertébrale. C’est cela qui accélérera et renforcera tous les processus enclenchés comme l’agenda 2050, la reddition des comptes et la lutte contre la corruption. Oui ! les changements à opérer affecteront de gros intérêts à l’intérieur du pays et à l’extérieur. D’ores et déjà la résistance se met en place et tente de gagner en force.
Le parti et le peuple rassemblés sont donc les armes indispensables pour faire face victorieusement dès lors que le courage et surtout la persévérance des acteurs sont au rendez-vous. La tâche centrale du moment semble être en conséquence de réussir cette double reconfiguration.
Le tumulte
A y regarder de plus près, le tumulte actuel dans le pays contient à la fois ce qui porte le changement et ce qui tire vers l’arrière. Le Premier ministre a évoqué sa visite en Chine. Cette visite (dont on n’a pas encore suffisamment parlé à mon gré), a été aussi marquée dit-il, par sa rencontre avec des responsables du parti communiste chinois. La Chine a traversé un siècle d’éclipse, dominée qu’elle a été par les puissances impérialistes d’Occident. Elle s’est libérée après des décennies de guerre de libération nationale où elle a perdu plus de vingt (20) millions de ses fils. Mao Ze Dong qui a conduit à la victoire cette épopée grandiose à la tête du parti, a légué par écrit beaucoup d’enseignements pour tous les peuples en lutte contre les mêmes forces de domination.
Voici ce qu’il disait en 1957 il y a plus de soixante (60 ans), de la situation de son pays qui venait à peine de recouvrer son indépendance mais était encore exclu de toutes les instances internationales, je le cite : « Comme je l’ai dit, dans notre société, les troubles parmi les masses sont une mauvaise chose et nous ne les approuvons pas. Cependant, de tels incidents peuvent nous inciter à en tirer des leçons, à éliminer la bureaucratie et à éduquer les cadres et les masses. En ce sens, une mauvaise chose peut se transformer en son contraire, en une bonne.
Les désordres ont un double caractère. Ils peuvent tous être envisagés de ce point de vue… La situation de la Chine en tant que pays pauvre, auquel les droits sont déniés sur l’arène internationale, changera. Le pays pauvre deviendra un pays riche, l’absence de droits deviendra la plénitude des droits, c’est-à-dire qu’il se produira une conversion des choses en leur contraire ». fin de citation. Aujourd’hui, plus de 60 ans après cette prévision de Mao, la Chine est devenue, en termes de richesses, une économie resplendissante, première puissance commerciale du monde et deuxième économie en attendant d’en être la première sous peu.
Ces entreprises et institutions viennent de signer avec le Sénégal des accords et conventions pour 2500 milliards de francs Cfa sans aucune condition préalable. En termes de représentation internationale, la Chine est passée de pays exclu comme un paria du système des nations-Unies en 1957 à membre permanent du Conseil de sécurité parmi les 5 pays au monde dont le « NON » bloque toute décision dans le concert des nations. Le chemin a été long et n’aurait pu aboutir à la victoire sans de fortes convictions.
Pour illustrer le sens réel de cette force de conviction, mentionnons la mort tragique du fils unique de Mao Zedong loin de sa terre natale. Mao Anying (28 ans) s’était porté volontaire pour aller aider le peuple Coréen dans sa guerre de libération nationale contre l’impérialisme pendant que son père était le grand dirigeant de la République Populaire de Chine et du grand peuple chinois. Un tel état d’esprit explique l’invincibilité de la Chine.
Lorsque les résistances au changement se produisaient, le Président Mao appelait à analyser les contradictions à l’œuvre dans les phénomènes en cours et à y distinguer celles qui opposaient le peuple à ses ennemis et celles qui étaient internes au peuple. Ces deux types de contradictions sont de nature différente. Aujourd’hui au Sénégal, les divergences de vues entre tous ceux qui travaillent à déchouquer le système en place sont des contradictions au sein du peuple. Elles se règlent par la discussion franche, par la critique et l’autocritique.
Le propos du Premier ministre relève de cette catégorie et balaie comme un fétu de paille une idée que depuis avril 2024 on essaie d’ancrer dans la tête des Sénégalais quant à la posture réelle du Président de la République dans sa relation avec le Premier ministre. Il positionne les deux autorités dans un rapport exempt d’hypocrisie et où les différences de vues s’expriment.
On devrait plutôt s’en féliciter, en être fier et surtout rassuré lorsque, prévient le Premier ministre, ces rapports sont, quoi qu’il en soit, indestructibles, « màndu léen ci ». Au demeurant, cette hauteur de vue et la qualité de cette relation sont la garantit qu’à la fin de la journée, une unité supérieure arrive toujours à se forger pour de nouvelles avancées au bénéfice exclusif du peuple sénégalais.
On est loin des rapports entre Senghor et Dia pour plusieurs raisons dont on peut juste retenir la différence d’époque. Les années 60 sont des années de guerre froide opposant l’Occident à l’URSS. Les sympathies développées par Mamadou Dia vis-à-vis de l’expérience soviétique après une visite à Moscou (« je n’en suis pas revenu converti au communisme mais je sais que ce qui s’y fait est bon pour le peuple ») étaient synonyme de rupture avec la France ou du moins perçues comme telles et donc devait signer la rupture Dia -Senghor. Les événements de 1962 ne sont rien d’autre que cela. Tout le reste n’a été que justificatifs à posteriori.
Aujourd’hui, dans un monde multipolaire, une politique de souveraineté et d’indépendance est déployée. Après sa première visite d’Etat hors d’Afrique réservée à la Chine, le Président de la République est reçu avec considération et respect à Washington par le Président des Etats-Unis d’Amérique. Quelques jours seulement auparavant, une visite en Chine du Premier ministre a été couronné par une rencontre avec le Président Xi JinPing dans une atmosphère empreinte là aussi de considération et respect avec la fameuse phrase du Président Xi parlant du Sénégal comme la perle de l’Afrique ce qui est annonciateur d’un niveau de coopération qui pourrait dépasser tout ce qu’on peut imaginer.
Concluons
Le Sénégal bénéficie sans doute, par les temps qui courent, de circonstances exceptionnelles pour être, à terme, un phare pour beaucoup de nos frères d’Afrique et de la diaspora. Les raisons sont les suivantes :
Découverte et exploitation de ressources immenses auxquelles nous n’avions pas accès par le passé.
Arrivée d’autorités politiques attachées à la lutte contre la corruption et à la récupération de nos richesses sans concession sur le principe du gagnant-gagnant.
Une géopolitique mondiale qui positionne le Sénégal comme interlocuteur privilégié.
Une opinion publique vigilante et exigeante.
Sur la base de ce qui précède et quelles que difficiles que soient la situation individuelle des uns et des autres, il demeure intangible que tout ce qui déstabilise le pouvoir aujourd’hui, promeut l’instabilité et menace la paix civile.
Ci nun la des.
Dakar le 14 juillet 202
Mamadou Diop Decroix
Ancien ministre d’Etat
Ancien député
Secrétaire général de And-Jëf/Parti Africain pour la Démocratie et le Socialisme (AJ/Pads)