
La Division spéciale de Cybersécurité (DSC) a procédé à l’arrestation de l’activiste Assane Guèye, connu sous le pseudonyme d’Azoura Fall, pour diffusion de contenus jugés contraires aux bonnes mœurs sur les réseaux sociaux. Placé en garde-à -vue ce lundi, il pourrait être déféré devant le parquet dès demain, mardi, selon des sources proches du dossier.
Ironie du calendrier, cette mesure privative de liberté intervient alors même qu’Azoura Fall venait de déposer une plainte contre Me Moussa Diop, avocat inscrit au barreau de Paris et ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk. Dans le document adressé au chef de la Division spéciale de cybersécurité, l’activiste accuse Me Diop d’avoir rediffusé, sur les réseaux sociaux, d’anciennes déclarations, dans un contexte qu’il estime volontairement déformé.
Dans sa plainte, Azoura Fall évoque plusieurs griefs :
• La diffusion publique de ses données personnelles sans consentement, en violation de la loi n° 2008-12 sur la protection des données à caractère personnel ;
• La publication de propos qu’il juge diffamatoires, susceptibles de porter atteinte à son honneur ;
• La propagation de fausses nouvelles pouvant troubler l’ordre public, selon l’article 255 du Code pénal sénégalais ;
• Et une volonté manifeste de nuire, par la manipulation d’informations qu’il considère comme obsolètes et sorties de leur contexte.
Il qualifie cette démarche de Me Moussa Diop, de « harcèlement moral médiatique », particulièrement grave, selon lui, compte tenu du statut professionnel et politique de ce dernier. Des captures d’écran et un lien renvoyant à la publication mise en cause, auraient été joints à la plainte.
Ironie du calendrier, cette mesure privative de liberté intervient alors même qu’Azoura Fall venait de déposer une plainte contre Me Moussa Diop, avocat inscrit au barreau de Paris et ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk. Dans le document adressé au chef de la Division spéciale de cybersécurité, l’activiste accuse Me Diop d’avoir rediffusé, sur les réseaux sociaux, d’anciennes déclarations, dans un contexte qu’il estime volontairement déformé.
Dans sa plainte, Azoura Fall évoque plusieurs griefs :
• La diffusion publique de ses données personnelles sans consentement, en violation de la loi n° 2008-12 sur la protection des données à caractère personnel ;
• La publication de propos qu’il juge diffamatoires, susceptibles de porter atteinte à son honneur ;
• La propagation de fausses nouvelles pouvant troubler l’ordre public, selon l’article 255 du Code pénal sénégalais ;
• Et une volonté manifeste de nuire, par la manipulation d’informations qu’il considère comme obsolètes et sorties de leur contexte.
Il qualifie cette démarche de Me Moussa Diop, de « harcèlement moral médiatique », particulièrement grave, selon lui, compte tenu du statut professionnel et politique de ce dernier. Des captures d’écran et un lien renvoyant à la publication mise en cause, auraient été joints à la plainte.