La gouvernance économique, la gouvernance politique, la corruption et la liberté d'opinion sont les principaux thèmes de l'étude menée par Afrobarometer, dont les conclusions ont été présentées ce mardi.
Mais pourquoi une telle initiative ?
Abdoulaye Diagne, directeur exécutif du Cres, souligne que l’objectif était de donner une image de l'opinion des Sénégalais sur la situation économique et sociale du pays.
“Les résultats obtenus démontrent que les attentes sont présentes, même si, globalement, les populations observent encore ce temps de grâce à l'endroit de la nouvelle équipe gouvernementale. Cependant, ce n'est rien de nouveau, car chaque fois qu'un nouveau régime arrive, l'optimisme est très fort, mais avec le temps, cet optimisme diminue. Il reste crucial pour l'État de connaître les problèmes dès à présent pour pouvoir agir et corriger”, explique M. Diagne.
Le délégué du ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les institutions soutient la pertinence de l'étude, car elle constitue une boussole supplémentaire pour des systèmes économiques plus pertinents.
“Le moins que l'on puisse dire est que ce genre d'étude est toujours utile. Pour le gouvernement, il s'agira sans doute d'utiliser ces conclusions afin de mieux redéfinir ses politiques de développement. On a toujours besoin d'un regard extérieur”, souligne le directeur de cabinet du ministre du Travail, Mouhamed Dia.
Selon lui, afin de garantir la prise en compte des préoccupations d'un maximum de Sénégalais, l'expérience doit être démocratisée. “Mais il faudrait, dans l'optique des huit pôles économiques que le gouvernement compte mettre en place, apporter la même étude aux autres contrées du pays. Chaque région est spécifique et les besoins peuvent varier d'une zone à une autre”.
Gouvernance économique : des avis mitigés Mamadou Abdoulaye Diallo, chercheur au Cres, a présenté les chiffres relatifs à la gouvernance économique. “Deux tiers (67 %) des Sénégalais disent que leur pays se dirige dans la bonne direction. Près de quatre citoyens sur dix (38 %) estiment que la situation économique du pays est bonne et la moitié (52 %) en disent autant sur leurs propres conditions de vie”
Il poursuit : “Six répondants sur dix ont vécu une pauvreté modérée (34 %) ou élevée (28 %).” Monsieur Diallo apprend également qu’aux yeux des Sénégalais, l'augmentation du coût de la vie est le problème le plus important auquel le gouvernement devrait s'attaquer. En outre, souligne Mamadou Abdoulaye Diallo, “la majorité des citoyens approuvent la performance du gouvernement dans la gestion de l'économie (54 %), mais la désapprouvent quant à la création d'emplois (67 %), la stabilité des prix (64 %), l'amélioration des conditions de vie des pauvres (59 %) et la réduction du fossé entre riches et pauvres (58 %)”.
Mais comment procède Afrobarometer ?
Le chargé de communication de l'institution, Hassana Diallo, renseigne : “Dans chaque pays d'Afrique, nous avons un représentant et pour le cas du Sénégal, c'est le Cres. Toutefois, nous essayons toujours de porter notre choix sur une institution neutre, mais qui dispose également de ressources humaines de qualité.” Rappelons que l'étude, qui s'est aussi intéressée aux questions de jeunesse, à la corruption et aux questions de genre, a permis d'interroger 1 200 Sénégalais (600 hommes et 600 femmes) sélectionnés de façon aléatoire sur l’ensemble du territoire national, selon le professeur Abdoulaye Diagne, directeur exécutif du Cres.
Mais pourquoi une telle initiative ?
Abdoulaye Diagne, directeur exécutif du Cres, souligne que l’objectif était de donner une image de l'opinion des Sénégalais sur la situation économique et sociale du pays.
“Les résultats obtenus démontrent que les attentes sont présentes, même si, globalement, les populations observent encore ce temps de grâce à l'endroit de la nouvelle équipe gouvernementale. Cependant, ce n'est rien de nouveau, car chaque fois qu'un nouveau régime arrive, l'optimisme est très fort, mais avec le temps, cet optimisme diminue. Il reste crucial pour l'État de connaître les problèmes dès à présent pour pouvoir agir et corriger”, explique M. Diagne.
Le délégué du ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les institutions soutient la pertinence de l'étude, car elle constitue une boussole supplémentaire pour des systèmes économiques plus pertinents.
“Le moins que l'on puisse dire est que ce genre d'étude est toujours utile. Pour le gouvernement, il s'agira sans doute d'utiliser ces conclusions afin de mieux redéfinir ses politiques de développement. On a toujours besoin d'un regard extérieur”, souligne le directeur de cabinet du ministre du Travail, Mouhamed Dia.
Selon lui, afin de garantir la prise en compte des préoccupations d'un maximum de Sénégalais, l'expérience doit être démocratisée. “Mais il faudrait, dans l'optique des huit pôles économiques que le gouvernement compte mettre en place, apporter la même étude aux autres contrées du pays. Chaque région est spécifique et les besoins peuvent varier d'une zone à une autre”.
Gouvernance économique : des avis mitigés Mamadou Abdoulaye Diallo, chercheur au Cres, a présenté les chiffres relatifs à la gouvernance économique. “Deux tiers (67 %) des Sénégalais disent que leur pays se dirige dans la bonne direction. Près de quatre citoyens sur dix (38 %) estiment que la situation économique du pays est bonne et la moitié (52 %) en disent autant sur leurs propres conditions de vie”
Il poursuit : “Six répondants sur dix ont vécu une pauvreté modérée (34 %) ou élevée (28 %).” Monsieur Diallo apprend également qu’aux yeux des Sénégalais, l'augmentation du coût de la vie est le problème le plus important auquel le gouvernement devrait s'attaquer. En outre, souligne Mamadou Abdoulaye Diallo, “la majorité des citoyens approuvent la performance du gouvernement dans la gestion de l'économie (54 %), mais la désapprouvent quant à la création d'emplois (67 %), la stabilité des prix (64 %), l'amélioration des conditions de vie des pauvres (59 %) et la réduction du fossé entre riches et pauvres (58 %)”.
Mais comment procède Afrobarometer ?
Le chargé de communication de l'institution, Hassana Diallo, renseigne : “Dans chaque pays d'Afrique, nous avons un représentant et pour le cas du Sénégal, c'est le Cres. Toutefois, nous essayons toujours de porter notre choix sur une institution neutre, mais qui dispose également de ressources humaines de qualité.” Rappelons que l'étude, qui s'est aussi intéressée aux questions de jeunesse, à la corruption et aux questions de genre, a permis d'interroger 1 200 Sénégalais (600 hommes et 600 femmes) sélectionnés de façon aléatoire sur l’ensemble du territoire national, selon le professeur Abdoulaye Diagne, directeur exécutif du Cres.