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Situation de la Sénélec : Makhtar Cissé s’explique


Rédigé le Lundi 23 Décembre 2019 à 12:18 | Lu 134 fois | 0 commentaire(s)



Son nom revient, régulièrement, ces derniers jours au-devant de l’actualité. Pour cause, Mouhamadou Makhtar Cissé, ex directeur général de la Sénélec, est accusé par certains d’avoir semé le désordre des chiffres à la Sénélec.


Dans un contexte de tension généralisé, l’actuel ministre du Pétrole et des Energies sort de sa réserve. « Il est vrai que le baril du pétrole était plus haut, dans les années 2006-2008, mais le dollar l’était aussi, explique-t-il, face à la presse. Il faut corréler les deux. Quand le baril est à 100 et le dollar à 50, cela peut produire le même impact… C’est le taux d’inflation qui influe sur le marché international. Comme nous importons les hydrocarbures qui font fonctionner nos centrales, à ce jour, nous sommes dépendants du prix du baril et du cours du dollar. », Explique Cissé qui s’exprimait lors de l’atelier d’information, de sensibilisation et d’échanges, avec le collectif des journalistes économiques, 

Selon lui, la logique voudrait que tous les mois que les acteurs révisent le prix de l’électricité. « Nous ne les ajustons pas tous les mois. », poursuit-il. 

Et de préciser : « Tout ce qui concourt aujourd’hui à fabriquer l’électricité au Sénégal est malheureusement importé, en dehors de la sueur des agents de SENELEC. Les machines sont importées. Les pièces détachées le sont, tout comme les lubrifiants et combustibles, ainsi que les voitures qui permettent de faire ce boulot et fonctionnent au combustible. Les machines de dépannage sont (également) importées. ». 

Mouhamadou Makhtar Cissé de souligner que les intrants du Sénégal sont forcément tributaires des cours mondiaux, du taux du dollar et de l’inflation. « C’est cela qui explique ces différentes variations que la commission de régulation est obligée de gérer », a-t-il justifié. 

Par ailleurs, Cissé dit se baser sur expérience pour recommander la production d’hydrocarbures au Sénégal. 

« On ne peut pas importer, ignorer comment le marché va réagir et dire, à priori, je vais vendre à tel prix. C’est une question de bon sens. Mais si on produit nos propres hydrocarbures, on peut même en mettre dans nos centrales à perte et permettre d’avoir un coût raisonnable. Il s’y ajoute que le Sénégal, dans sa volonté de diversification de ses sources, pour éviter la tyrannie du pétrole, des importations, parce qu’on n’avait pas encore de découvertes (pétrole et gaz) quand cette politique a été définie par le président (Macky Sall) en 2012, a fait preuve de volontarisme pour aller vers les énergies renouvelables. Le but est d’avoir un mix énergétique important. Ce qui nous a permis d’injecter, aujourd’hui, près de 22% des énergies renouvelables dans le mix de SENELEC. », a-t-il indiqué.


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