
A l’intention du régime en place, Idrissa Seck a rappelé que « les deux premières fonctions d’un Etat, c’est de garantir la justice et la sécurité » et que si les acteurs de cet Etat ont eux-mêmes recours aux milices privées, cela signifie qu’ils n’ont pas confiance en leur propre sécurité et en leur propre justice. Même s’il avait décidé de ne plus s’attaquer à Macky Sall et à son régime, Idrissa Seck ne pouvait certainement pas rester muet face au saccage du siège du parti de Ousmane Sonko sis à la route de Yoff.
Le leader de Rewmi a encore une fois enfilé hier sa robe de farouche opposant à Macky Sall et à son régime, pour dénoncer la mise à sac des locaux du parti Pastef dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 janvier dernier. L’ancien Premier ministre a expliqué qu’ils (lui et les membres du collectif des 25 candidats à la présidentielle) sont venus au siège de Pastef pour exprimer leur indignation face à « l’agression sauvage dont le siège de Pastef a été l’objet, exprimer notre indignation et exprimer aussi aux militants et sympathisants de Pastef, notre solidarité ».
« Nous saisissons aussi l’occasion pour lancer un appel solennel à tous les acteurs pour que nous sachions que la stabilité du Sénégal est son bien le plus précieux. Des actes de cette nature menacent sérieusement sa stabilité et faussent la perception que l’opinion internationale peut avoir de notre pays. Je voudrais aussi rappeler que les deux fonctions premières d’un Etat est de garantir la sécurité et la justice », a confié l’actuel président du Conseil départemental de Thiès.
A l’en croire, si les acteurs de cet Etat eux-mêmes ont recours à la création de milices privés ou ont recours à des nervis, cela signifie qu’ « ils n’ont pas confiance en leur propre sécurité et en leur propre justice ». Et ça, c’est, selon l’ancien Premier ministre de Me Abdoulaye Wade, « manquer de sérénité et risquer d’entraîner le pays dans un chaos absolument indescriptible ».
«Le pouvoir manque de sérénité, raison pour laquelle il recrute des nervis»
Selon Idrissa Seck, « c’est de la responsabilité première du président de la République, de veiller à ce que toute la lumière soit faite sur cette agression sauvage et que les auteurs soient rapidement identifiés, trouvés et remis à la justice. »
Interpellé sur la disqualification de Macky Sall de l’élection présidentielle du 24 février prochain par le collectif des 25 candidats à la présidentielle dont il fait partie, le « patron » du Rewmi explique que lui et ses compagnons, ont justement invité les populations à éliminer le président sortant comme candidat « c’est-à -dire à ne pas reconnaitre sa candidature, donc, à ne pas le recevoir, à ne pas voter pour lui, à ignorer la présence même de ses bulletins dans les urnes. »
A l’en croire, il s’agit juste de cela mais il n’a jamais été question pour l’opposition d’actions violentes, de recrutement de nervis. « Nous n’avons jamais dit cela. C’est un combat politique. Vous a été tous témoins de la cascade de mesures injustes, d’agressions judiciaires, physiques, politiques, administratives, techniques que le pouvoir mène depuis le début en direction de l’opposition », souligne Idrissa Seck. « Cette agression-là est un combat politique, l’opposition va y apporter une réponse politique.»
Revenant sur le saccage du siège de Pastef, le président du Conseil départemental de Thiès indique que « cette agression-là , vous en avez été témoins. Il est absolument normal que l’opposition y apporte une réponse politique. Mais cette mobilisation ne doit pas entraîner la panique de l’autre côté, au point d’entraîner les autorités dans une voie qui ne soit pas conforme à leur responsabilité première de justice et de sécurité pour tout le monde », a confié en conclusion le leader de Rewmi et candidat à la prochaine présidentielle.
Bassirou DIENG (Le Témoin)
Le leader de Rewmi a encore une fois enfilé hier sa robe de farouche opposant à Macky Sall et à son régime, pour dénoncer la mise à sac des locaux du parti Pastef dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 janvier dernier. L’ancien Premier ministre a expliqué qu’ils (lui et les membres du collectif des 25 candidats à la présidentielle) sont venus au siège de Pastef pour exprimer leur indignation face à « l’agression sauvage dont le siège de Pastef a été l’objet, exprimer notre indignation et exprimer aussi aux militants et sympathisants de Pastef, notre solidarité ».
« Nous saisissons aussi l’occasion pour lancer un appel solennel à tous les acteurs pour que nous sachions que la stabilité du Sénégal est son bien le plus précieux. Des actes de cette nature menacent sérieusement sa stabilité et faussent la perception que l’opinion internationale peut avoir de notre pays. Je voudrais aussi rappeler que les deux fonctions premières d’un Etat est de garantir la sécurité et la justice », a confié l’actuel président du Conseil départemental de Thiès.
A l’en croire, si les acteurs de cet Etat eux-mêmes ont recours à la création de milices privés ou ont recours à des nervis, cela signifie qu’ « ils n’ont pas confiance en leur propre sécurité et en leur propre justice ». Et ça, c’est, selon l’ancien Premier ministre de Me Abdoulaye Wade, « manquer de sérénité et risquer d’entraîner le pays dans un chaos absolument indescriptible ».
«Le pouvoir manque de sérénité, raison pour laquelle il recrute des nervis»
Selon Idrissa Seck, « c’est de la responsabilité première du président de la République, de veiller à ce que toute la lumière soit faite sur cette agression sauvage et que les auteurs soient rapidement identifiés, trouvés et remis à la justice. »
Interpellé sur la disqualification de Macky Sall de l’élection présidentielle du 24 février prochain par le collectif des 25 candidats à la présidentielle dont il fait partie, le « patron » du Rewmi explique que lui et ses compagnons, ont justement invité les populations à éliminer le président sortant comme candidat « c’est-à -dire à ne pas reconnaitre sa candidature, donc, à ne pas le recevoir, à ne pas voter pour lui, à ignorer la présence même de ses bulletins dans les urnes. »
A l’en croire, il s’agit juste de cela mais il n’a jamais été question pour l’opposition d’actions violentes, de recrutement de nervis. « Nous n’avons jamais dit cela. C’est un combat politique. Vous a été tous témoins de la cascade de mesures injustes, d’agressions judiciaires, physiques, politiques, administratives, techniques que le pouvoir mène depuis le début en direction de l’opposition », souligne Idrissa Seck. « Cette agression-là est un combat politique, l’opposition va y apporter une réponse politique.»
Revenant sur le saccage du siège de Pastef, le président du Conseil départemental de Thiès indique que « cette agression-là , vous en avez été témoins. Il est absolument normal que l’opposition y apporte une réponse politique. Mais cette mobilisation ne doit pas entraîner la panique de l’autre côté, au point d’entraîner les autorités dans une voie qui ne soit pas conforme à leur responsabilité première de justice et de sécurité pour tout le monde », a confié en conclusion le leader de Rewmi et candidat à la prochaine présidentielle.
Bassirou DIENG (Le Témoin)