
Les propos polémiques du chef du Gouvernement ont suscité une levée de boucliers de la part des responsables du Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR), qui se sont indignés de ces déclarations jugées violentes, injurieuses, intimidantes et stigmatisantes. Le FDR n’a pas manqué de souligner que la condamnation définitive d’un homme politique, a fortiori d’un chef de Gouvernement, en l’occurrence Ousmane Sonko, devrait entraîner sa démission automatique, en référence explicite à son dossier judiciaire opposé à Mame Mbaye Niang.
Dans un communiqué sanctionnant la rencontre de la conférence des leaders du Front pour la défense de la démocratie et de la République, réunie hier au siège de Taxawu Sénégal, le FDR a vigoureusement dénoncé le Premier ministre, pointant ses attaques tous azimuts contre l’opposition et les magistrats. « Le FDR constate avec inquiétude et désolation que la situation nationale demeure marquée par les dérives verbales du Premier ministre Ousmane Sonko et une kyrielle de procès pour délits d’opinion intentés contre des journalistes, des hommes politiques et d’autres citoyens sénégalais […] Affirmer, comme il l’a fait depuis Pékin, que c’est parce que Dieu ne l’a pas fait Président que certains parlent alors qu’ils devraient raser les murs ne procède pas seulement d’une simple maladresse. Ce propos, d’une gravité extrême, trahit un état d’esprit. Il s’agit d’une menace directe, à peine voilée, contre tous ceux qui exercent leur droit légitime à la critique dans un pays démocratique. De même, nourrir le dessein d’effacer certains chroniqueurs jugés trop critiques, comme il l’a déclaré il y a deux mois devant la Représentation nationale, témoigne d’une volonté assumée de museler la presse et de réduire au silence toute voix discordante. En outre, ses attaques récurrentes contre les magistrats, à chaque fois qu’il engage ou perd un procès, dévoilent un manque notoire de respect des institutions socles de la République et devant permettre à chaque Sénégalais de se sentir protégé et considéré », fait immédiatement remarquer le FDR, comme l’a relayé le journal Les Echos.
Ces paroles, loin d’être de simples écarts anodins, s’inscrivent plutôt « dans une séquence continue de propos violents, injurieux, intimidants, stigmatisants. Elles sont des menaces proférées contre les institutions, la presse, l’opposition et la société civile. Elles révèlent une vision autoritaire du rôle de l’État et une incapacité notoire de supporter la contradiction », ajoute le FDR, précisant qu’il devient urgent de rappeler au Premier ministre Ousmane Sonko qu’en démocratie, le pouvoir s’exerce au service du peuple, dans le respect de la pluralité des opinions, de l’indépendance des institutions et de la liberté de la presse. La République, renchérit la conférence des leaders, « n’a pas vocation à faire taire, mais à créer les conditions d’un dialogue permanent sur toutes les questions d’intérêt général ». « Le silence que Ousmane Sonko veut imposer est celui que connaissent toutes les sociétés ayant vu naître des tyrannies sous couvert de messianisme, de rupture et de renouveau », fulmine le FDR, selon Les Echos.
Par ailleurs, le FDR, revenant sur le dossier judiciaire du Premier ministre Ousmane Sonko, rappelle que « dans une démocratie mature, la mise en examen, l’inculpation ou, à plus forte raison, la condamnation définitive d’un homme politique occupant certaines positions, a fortiori d’un chef de Gouvernement, devrait entraîner sa démission automatique… », tranche la conférence des leaders du Front. Celle-ci fait également observer, à l’endroit du président de Pastef, que le Sénégal « n’est pas une propriété privée ». « Le pouvoir ne donne pas le droit d’effacer ceux qui dérangent. Aucun mandat, aucune responsabilité ne peuvent justifier les dérives autoritaires ni le mépris des principes fondamentaux de la République », martèle le FDR, comme indiqué dans un récent article de Les Echos.
Revenant sur les propos du Premier ministre à l’endroit de la justice, le FDR condamne vigoureusement les attaques du chef du gouvernement contre les magistrats de la Cour suprême, qu’il a qualifiés de corrompus à la suite de leur décision défavorable à son recours. « Ces mots du chef du gouvernement constituent une tentative inacceptable de délégitimation de l’autorité judiciaire, pourtant pilier essentiel de notre démocratie », note le Front, rapporte Les Echos.
Par ailleurs, selon les responsables politiques du Front, l’annonce précipitée, sans doute destinée au FMI et aux partenaires financiers internationaux, d’un plan de redressement économique devrait alerter tous les Sénégalais. « Une économie mise à terre par l’incompétence de ceux qui gouvernent ne peut être redressée par un projet politique fondé sur l’intimidation et l’abus de pouvoir. Sans préjuger du contenu de ce plan dit de redressement que l’on voudrait imposer au vaillant peuple sénégalais, déjà exsangue des conséquences d’une gouvernance erratique, le FDR met en garde le Gouvernement contre toute tentative de remise en cause des acquis sociaux, de poursuite de l’atteinte aux emplois ou à un pouvoir d’achat déjà considérablement affaibli », prévient le Front, comme le rapporte le quotidien Les Echos.
Le FDR n’a pas manqué d’apporter sa compassion au monde rural, particulièrement éprouvé par les mauvaises récoltes de la saison précédente et durement confronté à une campagne agricole difficile, marquée par des semences de mauvaise qualité et, plus globalement, une mise à disposition tardive et insuffisante de divers intrants.
Senenews
Dans un communiqué sanctionnant la rencontre de la conférence des leaders du Front pour la défense de la démocratie et de la République, réunie hier au siège de Taxawu Sénégal, le FDR a vigoureusement dénoncé le Premier ministre, pointant ses attaques tous azimuts contre l’opposition et les magistrats. « Le FDR constate avec inquiétude et désolation que la situation nationale demeure marquée par les dérives verbales du Premier ministre Ousmane Sonko et une kyrielle de procès pour délits d’opinion intentés contre des journalistes, des hommes politiques et d’autres citoyens sénégalais […] Affirmer, comme il l’a fait depuis Pékin, que c’est parce que Dieu ne l’a pas fait Président que certains parlent alors qu’ils devraient raser les murs ne procède pas seulement d’une simple maladresse. Ce propos, d’une gravité extrême, trahit un état d’esprit. Il s’agit d’une menace directe, à peine voilée, contre tous ceux qui exercent leur droit légitime à la critique dans un pays démocratique. De même, nourrir le dessein d’effacer certains chroniqueurs jugés trop critiques, comme il l’a déclaré il y a deux mois devant la Représentation nationale, témoigne d’une volonté assumée de museler la presse et de réduire au silence toute voix discordante. En outre, ses attaques récurrentes contre les magistrats, à chaque fois qu’il engage ou perd un procès, dévoilent un manque notoire de respect des institutions socles de la République et devant permettre à chaque Sénégalais de se sentir protégé et considéré », fait immédiatement remarquer le FDR, comme l’a relayé le journal Les Echos.
Ces paroles, loin d’être de simples écarts anodins, s’inscrivent plutôt « dans une séquence continue de propos violents, injurieux, intimidants, stigmatisants. Elles sont des menaces proférées contre les institutions, la presse, l’opposition et la société civile. Elles révèlent une vision autoritaire du rôle de l’État et une incapacité notoire de supporter la contradiction », ajoute le FDR, précisant qu’il devient urgent de rappeler au Premier ministre Ousmane Sonko qu’en démocratie, le pouvoir s’exerce au service du peuple, dans le respect de la pluralité des opinions, de l’indépendance des institutions et de la liberté de la presse. La République, renchérit la conférence des leaders, « n’a pas vocation à faire taire, mais à créer les conditions d’un dialogue permanent sur toutes les questions d’intérêt général ». « Le silence que Ousmane Sonko veut imposer est celui que connaissent toutes les sociétés ayant vu naître des tyrannies sous couvert de messianisme, de rupture et de renouveau », fulmine le FDR, selon Les Echos.
Par ailleurs, le FDR, revenant sur le dossier judiciaire du Premier ministre Ousmane Sonko, rappelle que « dans une démocratie mature, la mise en examen, l’inculpation ou, à plus forte raison, la condamnation définitive d’un homme politique occupant certaines positions, a fortiori d’un chef de Gouvernement, devrait entraîner sa démission automatique… », tranche la conférence des leaders du Front. Celle-ci fait également observer, à l’endroit du président de Pastef, que le Sénégal « n’est pas une propriété privée ». « Le pouvoir ne donne pas le droit d’effacer ceux qui dérangent. Aucun mandat, aucune responsabilité ne peuvent justifier les dérives autoritaires ni le mépris des principes fondamentaux de la République », martèle le FDR, comme indiqué dans un récent article de Les Echos.
Revenant sur les propos du Premier ministre à l’endroit de la justice, le FDR condamne vigoureusement les attaques du chef du gouvernement contre les magistrats de la Cour suprême, qu’il a qualifiés de corrompus à la suite de leur décision défavorable à son recours. « Ces mots du chef du gouvernement constituent une tentative inacceptable de délégitimation de l’autorité judiciaire, pourtant pilier essentiel de notre démocratie », note le Front, rapporte Les Echos.
Par ailleurs, selon les responsables politiques du Front, l’annonce précipitée, sans doute destinée au FMI et aux partenaires financiers internationaux, d’un plan de redressement économique devrait alerter tous les Sénégalais. « Une économie mise à terre par l’incompétence de ceux qui gouvernent ne peut être redressée par un projet politique fondé sur l’intimidation et l’abus de pouvoir. Sans préjuger du contenu de ce plan dit de redressement que l’on voudrait imposer au vaillant peuple sénégalais, déjà exsangue des conséquences d’une gouvernance erratique, le FDR met en garde le Gouvernement contre toute tentative de remise en cause des acquis sociaux, de poursuite de l’atteinte aux emplois ou à un pouvoir d’achat déjà considérablement affaibli », prévient le Front, comme le rapporte le quotidien Les Echos.
Le FDR n’a pas manqué d’apporter sa compassion au monde rural, particulièrement éprouvé par les mauvaises récoltes de la saison précédente et durement confronté à une campagne agricole difficile, marquée par des semences de mauvaise qualité et, plus globalement, une mise à disposition tardive et insuffisante de divers intrants.
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