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PHÉNOMÈNES, POLITIQUE ET LIBIDO : LES FEMMES SONT-ELLES PLUS SAGES... OU MOINS BÊTES ?


Rédigé le Vendredi 28 Février 2014 à 22:40 | Lu 1216 fois | 0 commentaire(s)



MAIS POURQUOI DIABLE AUCUNE FEMME POLITIQUE DE PREMIER PLAN NE S'EST ENCORE FAIT SURPRENDRE EN PLEINE LOVE AFFAIR PAR UN MAGAZINE PEOPLE ?
EN DESSOUS PHOTOS

Le 20 janvier, à Amsterdam, François Hollande a fait fort : "J’ai été très bien accueilli par les deux présidentes des assemblées des Pays-Bas… Deux présidentes ! C’est pas en France qu’on verrait une chose pareille !" a-t-il lâché sur le ton de l’humour. En plein " Gayetgate", cette saillie a résonné d’une bien étrange façon. Car nous, en France, non seulement on n’a pas de Présidente mais on a eu… deux premières dames. Au départ surpris par le scoop de Closer, les Français, un brin blasés, se sont résignés à constater, une fois de plus, le marivaudage de leur chef d’État. De François Mitterrand à Nicolas Sarkozy en passant par Jacques Chirac, on finit par tenir pour une évidence que les hommes politiques sont des séducteurs et pour une fatalité qu’il leur faut multiplier les conquêtes. Il n’en demeure pas moins que cela fiche une jolie pagaille. Une pagaille qui n’existe pas aux Pays-Bas. Car les deux présidentes dont parle François Hollande, elles, se tiennent à carreau.

En une des gazettes avec leur amant

Et l’on peut se poser la question : au fond, pour éviter que la vie intime de ceux qui nous gouvernent ne vienne éclabousser l’actualité, est-ce qu’il ne suffirait pas d’élire une femme. Après tout, ni Margaret Thatcher, ni Madeleine Albright, ni Angela Merkel ne se sont retrouvées en une des gazettes avec leur amant. Et, contrairement à son époux, Hillary Clinton, elle, n’a jamais eu à justifier d’aventures extraconjugales. Est-ce parce que les femmes de pouvoir sont plus sages ? Ou qu’elles n’ont pas de libido ? "Il est certain en tout cas qu’elles se surveillent plus, relève Florence Escaravage, coach amoureux de grandes dirigeantes au sein du cabinet Love Intelligence. Elles tiennent à leur image. Une femme qui couche à droite et à gauche reste mal vue dans la société actuelle, et ces femmes ont dû faire tellement d’efforts pour arriver où elles sont qu’elles ne peuvent pas se permettre ce genre d’écarts. Elles se fixent davantage de limites."

Les paparazzis confessent d’ailleurs qu’ils ont moins de dossiers sur elles que sur leurs homologues masculins. "C’est déjà compliqué de bosser sur les politiques, mais alors sur les femmes politiques… C’est encore plus dur, elles font très attention, confesse Fabrice Chassery, de l’agence de photographes KCS. Les journaux people ne seraient même pas forcément preneurs de photos les concernant. Il faut se rappeler que cette presse est essentiellement lue par des femmes. Et puis, il n’est pas impossible qu’inconsciemment, nous, photographes, ayons envie de les épargner." Mais y aurait-il quelque chose à trouver si on fouillait un peu plus dans leur intimité ? Exposées comme peut l’être un président, révéleraient-elles, elles aussi, des histoires adultérines ? "Peut-être des histoires d’un soir, mais certainement pas autant", assure la sociologue Mérabha Benchikh (1).

Moins sollicitées que les hommes

Pour la chercheuse, cela s’explique notamment par le fait qu’elles ont moins de tentations, car elles sont moins sollicitées que les hommes. "Le pouvoir rend les femmes bien moins attirantes : elles n’ont pas de groupies. Elles incarnent des valeurs masculines : l’autorité, l’ambition. Ce qui est une qualité pour un homme devient un défaut pour une femme. Martine Aubry et Margaret Thatcher ont produit l’effet inverse de leurs homologues masculins ; on les a traitées de castratrices autoritaires et imbaisables." Tandis qu’un Nicolas Sarkozy ou un François Hollande, sans avoir des physiques de Ryan Gosling, séduisent mannequins et comédiennes, les femmes, elles, suscitent moins de désir justement du fait d’être en position de pouvoir.

Et le pire, c’est que leur absence de charme a longtemps été vue comme le signe de leur crédibilité. Pour s’imposer dans une arène d’hommes, elles ont dissimulé leur chevelure dans un chignon strict, comme Simone Veil, ou caché leurs formes dans des costumes trois-pièces, comme Michèle Alliot-Marie. C’était le cas jusqu’aux " Jupettes", les éphémères ministres femmes du gouvernement d’Alain Juppé, en 1995. Depuis, on note qu’elles se sont glamourisées.

Des ministres décomplexées

De Rama Yade à Nathalie Kosciusko-Morizet, de Najat Vallaud-Belkacem à Fleur Pellerin, on a vu s’imposer des femmes à la fois belles et puissantes. "La rupture, c’est Ségolène Royal, décrypte l’historien Christian Delporte (2). Dans sa conquête du pouvoir, elle a mis en avant des éléments de séduction, féminins mais rassurants, notamment son côté maternel." Dans son sillage, des ministres décomplexées ont fait leur apparition. Aurélie Filippetti a par exemple osé publier un roman d’autofiction traitant parfois crûment d’ amour et de sexualité. Rachida Dati a assumé une vie privée tumultueuse en cachant l’identité du père de sa fille. Au fur et à mesure qu’elles se font une place importante dans l’espace public, les femmes semblent revendiquer de plus en plus leur féminité. Elles prennent le risque de concilier fonctions ambitieuses et vies privées de plus en plus audacieuses.

Ce mouvement les conduira-t-elle aux mêmes coupables égarements que les hommes ? Et si, un jour, l’une d’elle accédait à la présidence, pourrait-on la retrouver en une de Closer ? "Non, ce serait exactement l’inverse. Si on avait une femme présidente, il y aurait moins d’histoires de scandale sexuel en général en politique", explique Julia Mouzon, fondatrice du forum Femmes et pouvoir. Pourquoi ? "Parce que si on avait plus de femmes à des postes politiques de premier plan, ce qui se passerait, c’est que les hommes politiques séduiraient moins : les femmes ne rêveraient plus de coucher avec eux, elles rêveraient d’accéder elles-mêmes au pouvoir." Au lieu de fantasmer sur le chef de l’État, on s’identifierait à la Présidente. Et plutôt que de « se faire » des hommes politiques, on préférerait finalement… faire de la politique.
Grazia



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