
« 71 militaires tués, 12 blessés, des portés disparus, et un nombre important de terroristes neutralisés », c’est le bilan de l’attaque survenue mardi contre le camp d’Inates, dans l’Ouest du Niger. L’attaque a causé à l’armée nigérienne sa plus lourde perte depuis 2015. Elle a entraîné également le report du sommet entre la France et les pays du Sahel à « début 2020. »
Nathalie Yamb a sauté sur l’occasion (comme elle l’avait fait avec Macky Sall) pour dénoncer le manque de soutien des chefs d’Etat africains à leur homologue du Niger. Ce qui, selon elle, n’est pas le cas quand la France perd ses militaires sur les terrains de combats. Le dernier exemple en date est celui de la mort de 13 militaires français au Mali.
Pour mémoire, les présidents malien, Ibrahim Boubacar Keïta, burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, et nigérien, Issoufou Mahamadou, avaient adressé, leurs condoléances à la France, suite à la mort de ces militaires de l’opération Barkhane au Mali.
« 71 soldats nigériens tués au combat hier. #RIP Aucun tweet de compassion de M. Macron. Par contre, nos présidents se sont empressés d’adresser la leur quand les soldats sont morts. Et ils étaient même prêts à répondre avec déférence à sa convocation. Les uns et les autres… », s’indigne celle qui a été expulsée de Côte d’Ivoire, lundi 2 décembre, quelques semaines après son intervention contre la « Françafrique » lors du sommet Russie-Afrique à Sotchi.