Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des bavures policières, au Sénégal, le tableau n’est guère reluisant. En effet, la recrudescence des cas de bavures pousse le collectif pour la justice et contre les violences policières, à faire le bilan, selon Gérard Koïta, le coordonnateur dudit collectif. « En termes de bilan, on peut dire qu’il est sombre. Il y a la mort de Cheikh Niass qui est en train de polluer la quiétude du droit. Donc, nous, membres du Collectif des victimes de violences policières, dénonçons le déni de justice. Pour qu’il y ait la paix, il faudrait qu’il y ait une justice », indique ce dernier.
A l’en croire; une grande partie revient à l’Etat qui doit garantir la justice à tous. « Nous déplorons l’attitude de l’Etat et c’est pourquoi il y a trois ans, nous étions en procès avec un citoyen lambda face à un militaire
français. Juste pour montrer qu’il faut encore lutter. Il faut la mobilisation de tous pour mettre en place des sanctions aux forces de l’ordre », ajoute Gérard.
Du côté des populations, cette question est des plus importantes. Les bavures policières sont passées sous silence. Des avis partagés dans la banlieue dakaroise. Selon certains, ce serait une violence inouïe et des bavures policières incompréhensibles. Pour Modou Diop, il est très difficile de comprendre une telle violence exercée sur des gens. « La police ne dialogue pas. Les interventions restent rigoureuses. Ce serait bien d’user de tact. Les gens ne sont pas pareils. Il suffit de négocier pour trouver un juste milieu », témoigne notre interlocuteur.
Pour Marka Ndiaye, il n’y a pas de fumée sans feu : les comportements des populations poussent les forces de l’ordre à réagir de la sorte. « Chaque élément de la police est issu d’une famille. Les policiers sont des
gens comme nous. Ils ont une famille. Le comportement de certains est à déplorer mais les responsabilités sont partagées. D’aucuns refusent de respecter les consignes des éléments de forces de l’ordre », regrette la dame.
D’autres estiment qu’il faut miser sur le dialogue. « Des populations sont incorrectes. Comment comprendre passer outre les consignes de la police. Le « je m’en foutisme » règne en maître dans ce pays », dit-elle.
Rewmi
A l’en croire; une grande partie revient à l’Etat qui doit garantir la justice à tous. « Nous déplorons l’attitude de l’Etat et c’est pourquoi il y a trois ans, nous étions en procès avec un citoyen lambda face à un militaire
français. Juste pour montrer qu’il faut encore lutter. Il faut la mobilisation de tous pour mettre en place des sanctions aux forces de l’ordre », ajoute Gérard.
Du côté des populations, cette question est des plus importantes. Les bavures policières sont passées sous silence. Des avis partagés dans la banlieue dakaroise. Selon certains, ce serait une violence inouïe et des bavures policières incompréhensibles. Pour Modou Diop, il est très difficile de comprendre une telle violence exercée sur des gens. « La police ne dialogue pas. Les interventions restent rigoureuses. Ce serait bien d’user de tact. Les gens ne sont pas pareils. Il suffit de négocier pour trouver un juste milieu », témoigne notre interlocuteur.
Pour Marka Ndiaye, il n’y a pas de fumée sans feu : les comportements des populations poussent les forces de l’ordre à réagir de la sorte. « Chaque élément de la police est issu d’une famille. Les policiers sont des
gens comme nous. Ils ont une famille. Le comportement de certains est à déplorer mais les responsabilités sont partagées. D’aucuns refusent de respecter les consignes des éléments de forces de l’ordre », regrette la dame.
D’autres estiment qu’il faut miser sur le dialogue. « Des populations sont incorrectes. Comment comprendre passer outre les consignes de la police. Le « je m’en foutisme » règne en maître dans ce pays », dit-elle.
Rewmi