Le Collectif du Personnel de Tamou Fishing International, a tenu un point de presse, ce mercredi 30 avril 2025, pour faire entendre sa voix. Des centaines de travailleurs étaient appelés à se mobiliser autour d'une cause urgente : la survie de l’entreprise et les milliers d'emplois qu’elle génère.
“Nous sommes les femmes et les hommes de Tamou Fishing International. Nous sommes les permanents, les journaliers, les prestataires, les retraités. Nous sommes les visages, les mains, les cœurs d’une entreprise qui nourrit des familles, soutient des communautés et bâtit une économie locale dynamique”, ont déclaré les porte-paroles du collectif. L’entreprise, fondée sur un investissement privé sénégalais et 100 % sénégalaise, traverse une crise sans précédent. Depuis les fortes pluies et inondations de septembre 2020, qui ont dévasté la zone de Diamniadio, Tamou Fishing International est confrontée à une procédure judiciaire menaçant sa survie.
Les inondations, qui ont touché l'ensemble du territoire national, ont été reconnues comme un sinistre d’envergure nationale. Le gouvernement a alors déclenché le plan ORSEC et une enveloppe de 10 milliards FCfa a été allouée, dont 3 milliards en aide aux sinistrés. "Mais à la différence de certaines entreprises ayant bénéficié d’un soutien moral, financier ou institutionnel, notre entreprise a vu s’ouvrir un contentieux, dont les effets paralysants se font ressentir jusque dans nos foyers, nos bureaux et nos lignes de production", ont précisé les représentants du collectif.
Aujourd’hui, cette situation incertaine menace l’existence même de Tamou Fishing International, avec des conséquences socio-économiques dramatiques pour les employés et les communautés locales.
“Nous vivons une menace de blocage total, et avec elle, l’angoisse de voir s’éteindre un outil de production, d’exportation et de création d’emplois”, ont ajouté les travailleurs de Tamou Fishing International. Plus de 100 emplois directs sont actuellement menacés, ainsi qu’environ 15 000 emplois indirects ou saisonniers. La situation touche également 70 mareyeurs et 500 pirogues artisanales partenaires, plongés dans l’incertitude totale.
L’entreprise gère une chaîne logistique essentielle, incluant 2 000 rotations de camions frigorifiques par an et 800 conteneurs exportés chaque année, avec 60 % de son chiffre d'affaires provenant de l'exportation. Des infrastructures modernes, telles que des chambres froides de 6 000 tonnes, sont actuellement à l’arrêt.
Le pire reste la saisie conservatoire de plus d’un milliard FCfa sur les comptes de l’entreprise, paralysant toutes ses opérations. "Une intervention sur site d’un huissier exécutant escorté par des gendarmes armés, a été vécue avec étonnement et incompréhension par les travailleurs", ont expliqué les représentants de l'entreprise.
Face à cette situation désastreuse, le Collectif du Personnel a formulé un appel solennel à plusieurs acteurs clés du Sénégal. "Nous ne demandons ni faveur ni passe-droit. Nous appelons à un traitement juste, proportionné et équilibré. À une solution qui tienne compte à la fois du droit, de l’investissement, de l’emploi et de la paix sociale”, ont-ils insisté.
L’appel a été lancé aux autorités publiques, notamment au président de la République et au Premier ministre, pour qu’une attention particulière soit portée à la situation de Tamou Fishing International et à ses implications sociales et économiques. Ils ont également sollicité un soutien moral éclairé des autorités religieuses et coutumières et un soutien actif des syndicats et de la société civile.
“L’emploi constitue un garant solide du droit à une vie décente”, ont rappelé les représentants, en citant le président de la République Bassirou Diomaye Faye. Le Collectif a également souligné l'importance de la solidarité de l’opinion publique, afin qu’elle accède à la vérité et comprenne la gravité de la situation.
“Ce combat n’est pas politique. Ce combat est humain. Il est celui de tous ceux qui croient en un Sénégal du travail, de la justice et du progrès partagé”, ont conclu les porte-paroles du collectif. Ils ont réaffirmé leur engagement et leur détermination à défendre leur emploi et leur entreprise.
À la veille du 1er mai, les travailleurs de Tamou Fishing International ont adressé un dernier appel : “Écoutez notre voix. Ne laissez pas s’éteindre ce moteur de vie. Sauvez Tamou Fishing International”.
Le destin de centaines de familles et l’avenir de l’économie locale dépendent désormais des décisions à venir et les travailleurs de Tamou Fishing International demeurent unis, pacifiques, mais fermement déterminés à défendre leur cause et à préserver leur outil de travail.
Birame Khary Ndaw
“Nous sommes les femmes et les hommes de Tamou Fishing International. Nous sommes les permanents, les journaliers, les prestataires, les retraités. Nous sommes les visages, les mains, les cœurs d’une entreprise qui nourrit des familles, soutient des communautés et bâtit une économie locale dynamique”, ont déclaré les porte-paroles du collectif. L’entreprise, fondée sur un investissement privé sénégalais et 100 % sénégalaise, traverse une crise sans précédent. Depuis les fortes pluies et inondations de septembre 2020, qui ont dévasté la zone de Diamniadio, Tamou Fishing International est confrontée à une procédure judiciaire menaçant sa survie.
Les inondations, qui ont touché l'ensemble du territoire national, ont été reconnues comme un sinistre d’envergure nationale. Le gouvernement a alors déclenché le plan ORSEC et une enveloppe de 10 milliards FCfa a été allouée, dont 3 milliards en aide aux sinistrés. "Mais à la différence de certaines entreprises ayant bénéficié d’un soutien moral, financier ou institutionnel, notre entreprise a vu s’ouvrir un contentieux, dont les effets paralysants se font ressentir jusque dans nos foyers, nos bureaux et nos lignes de production", ont précisé les représentants du collectif.
Aujourd’hui, cette situation incertaine menace l’existence même de Tamou Fishing International, avec des conséquences socio-économiques dramatiques pour les employés et les communautés locales.
“Nous vivons une menace de blocage total, et avec elle, l’angoisse de voir s’éteindre un outil de production, d’exportation et de création d’emplois”, ont ajouté les travailleurs de Tamou Fishing International. Plus de 100 emplois directs sont actuellement menacés, ainsi qu’environ 15 000 emplois indirects ou saisonniers. La situation touche également 70 mareyeurs et 500 pirogues artisanales partenaires, plongés dans l’incertitude totale.
L’entreprise gère une chaîne logistique essentielle, incluant 2 000 rotations de camions frigorifiques par an et 800 conteneurs exportés chaque année, avec 60 % de son chiffre d'affaires provenant de l'exportation. Des infrastructures modernes, telles que des chambres froides de 6 000 tonnes, sont actuellement à l’arrêt.
Le pire reste la saisie conservatoire de plus d’un milliard FCfa sur les comptes de l’entreprise, paralysant toutes ses opérations. "Une intervention sur site d’un huissier exécutant escorté par des gendarmes armés, a été vécue avec étonnement et incompréhension par les travailleurs", ont expliqué les représentants de l'entreprise.
Face à cette situation désastreuse, le Collectif du Personnel a formulé un appel solennel à plusieurs acteurs clés du Sénégal. "Nous ne demandons ni faveur ni passe-droit. Nous appelons à un traitement juste, proportionné et équilibré. À une solution qui tienne compte à la fois du droit, de l’investissement, de l’emploi et de la paix sociale”, ont-ils insisté.
L’appel a été lancé aux autorités publiques, notamment au président de la République et au Premier ministre, pour qu’une attention particulière soit portée à la situation de Tamou Fishing International et à ses implications sociales et économiques. Ils ont également sollicité un soutien moral éclairé des autorités religieuses et coutumières et un soutien actif des syndicats et de la société civile.
“L’emploi constitue un garant solide du droit à une vie décente”, ont rappelé les représentants, en citant le président de la République Bassirou Diomaye Faye. Le Collectif a également souligné l'importance de la solidarité de l’opinion publique, afin qu’elle accède à la vérité et comprenne la gravité de la situation.
“Ce combat n’est pas politique. Ce combat est humain. Il est celui de tous ceux qui croient en un Sénégal du travail, de la justice et du progrès partagé”, ont conclu les porte-paroles du collectif. Ils ont réaffirmé leur engagement et leur détermination à défendre leur emploi et leur entreprise.
À la veille du 1er mai, les travailleurs de Tamou Fishing International ont adressé un dernier appel : “Écoutez notre voix. Ne laissez pas s’éteindre ce moteur de vie. Sauvez Tamou Fishing International”.
Le destin de centaines de familles et l’avenir de l’économie locale dépendent désormais des décisions à venir et les travailleurs de Tamou Fishing International demeurent unis, pacifiques, mais fermement déterminés à défendre leur cause et à préserver leur outil de travail.
Birame Khary Ndaw
