En cette fête de Tabaski, je vous adresse mes vœux de paix, de solidarité et de renouveau.
Je souhaite apporter quelques clarifications suite aux polémiques entourant le marché de l’Assemblée nationale. En concertation avec notre partenaire, nous avons saisi le Club des Investisseurs du Sénégal pour signaler certaines irrégularités dans la procédure. Je remercie le Club pour sa disponibilité et son écoute.
Personnellement, j’ai pris la décision de ne pas soumissionner à ce marché, compte tenu de mes responsabilités actuelles, de mes relations respectueuses avec les autorités, et du soutien que j’ai apporté à la majorité lors des dernières législatives, dans l’optique de contribuer à un développement économique ambitieux pour le pays.
Cependant, certaines déclarations publiques du Président de l’Assemblée nationale ont suscité une vive inquiétude. Il est regrettable que des entreprises Multinationales sénégalaises comme CCBM et EMG soient exclues ou délibérément écartées au profit de multinationales étrangères, sous prétexte de "crédibilité", ou orientées vers des marques imposées, au mépris des spécifications techniques et de l’évolution mondiale vers des véhicules plus modernes et compétitifs.
Le Groupe CCBM, actif depuis les années 1960 et formalisé en 1992, est 100 % sénégalais. Depuis 2005, nous avons investi dans l’automobile, un secteur largement dominé par les multinationales, sans jamais réclamer de faveur. Depuis 2019, nous n’avons obtenu aucun marché public, malgré notre position parmi les 4 premiers concessionnaires du pays, avec une unité de montage industrielle visitée à l’époque par l’actuel Président de l’Assemblée nationale lorsqu’il était Ministre des Transports, et présente lors de la signature du protocole de développement industriel de la CEDEAO en Chine.
Je rappelle que le seul marché de l’Assemblée nationale attribué à CCBM remonte à 2007, obtenu sur la base d’une offre compétitive à 18 millions contre 35 millions pour d’autres soumissionnaires. Ce marché avait déjà suscité des polémiques injustes, et nous subissons encore aujourd’hui un préjudice de près de 500 millions FCFA d’arriérés non réglés sur les entretiens, impliquant plusieurs institutions de la République.
Je le confirme avec clarté : CCBM n’était pas intéressé par ce marché et préfère concentrer ses efforts sur le secteur privé et le développement sous-régional.
Nous ne cherchons ni privilège ni polémique. Mais nous refusons le mépris ou la marginalisation des entreprises nationales. La transparence, l’équité et le mérite doivent guider l’attribution des marchés publics.
Nous restons disponibles pour toute initiative constructive, au service d’un secteur privé fort, respecté et au cœur du développement économique du Sénégal.
Serigne Mboup
PDG du Groupe CCBM
Je souhaite apporter quelques clarifications suite aux polémiques entourant le marché de l’Assemblée nationale. En concertation avec notre partenaire, nous avons saisi le Club des Investisseurs du Sénégal pour signaler certaines irrégularités dans la procédure. Je remercie le Club pour sa disponibilité et son écoute.
Personnellement, j’ai pris la décision de ne pas soumissionner à ce marché, compte tenu de mes responsabilités actuelles, de mes relations respectueuses avec les autorités, et du soutien que j’ai apporté à la majorité lors des dernières législatives, dans l’optique de contribuer à un développement économique ambitieux pour le pays.
Cependant, certaines déclarations publiques du Président de l’Assemblée nationale ont suscité une vive inquiétude. Il est regrettable que des entreprises Multinationales sénégalaises comme CCBM et EMG soient exclues ou délibérément écartées au profit de multinationales étrangères, sous prétexte de "crédibilité", ou orientées vers des marques imposées, au mépris des spécifications techniques et de l’évolution mondiale vers des véhicules plus modernes et compétitifs.
Le Groupe CCBM, actif depuis les années 1960 et formalisé en 1992, est 100 % sénégalais. Depuis 2005, nous avons investi dans l’automobile, un secteur largement dominé par les multinationales, sans jamais réclamer de faveur. Depuis 2019, nous n’avons obtenu aucun marché public, malgré notre position parmi les 4 premiers concessionnaires du pays, avec une unité de montage industrielle visitée à l’époque par l’actuel Président de l’Assemblée nationale lorsqu’il était Ministre des Transports, et présente lors de la signature du protocole de développement industriel de la CEDEAO en Chine.
Je rappelle que le seul marché de l’Assemblée nationale attribué à CCBM remonte à 2007, obtenu sur la base d’une offre compétitive à 18 millions contre 35 millions pour d’autres soumissionnaires. Ce marché avait déjà suscité des polémiques injustes, et nous subissons encore aujourd’hui un préjudice de près de 500 millions FCFA d’arriérés non réglés sur les entretiens, impliquant plusieurs institutions de la République.
Je le confirme avec clarté : CCBM n’était pas intéressé par ce marché et préfère concentrer ses efforts sur le secteur privé et le développement sous-régional.
Nous ne cherchons ni privilège ni polémique. Mais nous refusons le mépris ou la marginalisation des entreprises nationales. La transparence, l’équité et le mérite doivent guider l’attribution des marchés publics.
Nous restons disponibles pour toute initiative constructive, au service d’un secteur privé fort, respecté et au cœur du développement économique du Sénégal.
Serigne Mboup
PDG du Groupe CCBM