La mortalité maternelle néonatale et infantile préoccupe particulièrement les femmes médecins du département de Mbacké. Recevant quelques-unes de leurs collègues envoyées par l'Association Nationale, elles ont organisé une séance gratuite de dépistage du col de l'utérus et une cérémonie de don de sang au Cedaf de la commune. Face à la presse, Madame Mbacké Adama Aïdara, chef du district sanitaire de Mbacké a attiré l'attention des uns et des autres sur le danger que représente les accouchements à domicile et l'absence de consultations prénatales chez les femmes en état de grossesse.
'' Cette mortalité au niveau des structures médicales a fortement diminué, mais on peut encore faire mieux. On voulait relever les indicateurs par le taux d'achèvement des consultations prénatales qui est de 54,3% , la prévalence contraceptive est de 12,3% alors que nous avons un objectif pour 2020 de 31% . C'est dommage qu'il y a encore des accouchements à domicile avec un taux de 6%. On aimerait annuler ce genre d'accouchement. ''
Madame Mbacké d'ajouter des constats importants faits par ses collègues de service. '' Parmi les femmes qui sont décédées dans les structures, nous avons vu que 63% de ces femmes n'avaient pas de consultation prénatale et le reste n'avait fait qu'une seule consultation, sans bilan ni examen échographique. Nous avons dit que ces femmes auraient eu des chances pleines de donner vie sans perdre la vie. C'est la raison pour laquelle nous association des femmes-médecins, avons pour vocation la politique de santé au niveau du Sénégal. En partenariat avec les bajanu gox, les leaders religieux, administratifs, on arrivera à faire quelque chose. ''
'' Cette mortalité au niveau des structures médicales a fortement diminué, mais on peut encore faire mieux. On voulait relever les indicateurs par le taux d'achèvement des consultations prénatales qui est de 54,3% , la prévalence contraceptive est de 12,3% alors que nous avons un objectif pour 2020 de 31% . C'est dommage qu'il y a encore des accouchements à domicile avec un taux de 6%. On aimerait annuler ce genre d'accouchement. ''
Madame Mbacké d'ajouter des constats importants faits par ses collègues de service. '' Parmi les femmes qui sont décédées dans les structures, nous avons vu que 63% de ces femmes n'avaient pas de consultation prénatale et le reste n'avait fait qu'une seule consultation, sans bilan ni examen échographique. Nous avons dit que ces femmes auraient eu des chances pleines de donner vie sans perdre la vie. C'est la raison pour laquelle nous association des femmes-médecins, avons pour vocation la politique de santé au niveau du Sénégal. En partenariat avec les bajanu gox, les leaders religieux, administratifs, on arrivera à faire quelque chose. ''