Lors d’un point de presse tenu en juillet 2021, Sonko dénonçait sans détour :
« La loi sénégalaise contre le terrorisme est la copie-conforme du Terrorism Act de Tony Blair en 2006… Les déplacements de Tony Blair au Sénégal pour être reçu par Macky Sall sont récents : novembre 2017, février 2020, mars 2021. »
Il accusait Macky Sall d’être en « parfaite intelligence » avec des figures comme Tony Blair et Nicolas Sarkozy pour imposer un système répressif, allant jusqu’à affirmer que le régime « n’hésiterait pas à fomenter des attentats dans le pays » afin de justifier un 3e mandat.
Aujourd’hui, alors que le gouvernement Diomaye est en place avec Ousmane Sonko comme Premier ministre, le même Tony Blair est reçu à Dakar. Ce revirement ne manque pas d’interroger. Est-ce un changement de paradigme dans la stratégie géopolitique du nouveau pouvoir ? Ou un exercice du pragmatisme d’État qui exige de dépasser certaines postures militantes ?
Ce rapprochement s’inscrit peut-être dans une logique de coopération et de diplomatie, loin de la rhétorique enflammée des années de combat politique. Mais il soulève aussi une question essentielle : où s’arrête la dénonciation des influences étrangères, et où commence le réalisme du pouvoir ?
Le contraste entre les déclarations passées de Sonko et l’agenda diplomatique du présent met en évidence une tension familière à tous les régimes qui passent de l’opposition à la gouvernance : concilier l’idéologie avec les nécessités de l’État.
« La loi sénégalaise contre le terrorisme est la copie-conforme du Terrorism Act de Tony Blair en 2006… Les déplacements de Tony Blair au Sénégal pour être reçu par Macky Sall sont récents : novembre 2017, février 2020, mars 2021. »
Il accusait Macky Sall d’être en « parfaite intelligence » avec des figures comme Tony Blair et Nicolas Sarkozy pour imposer un système répressif, allant jusqu’à affirmer que le régime « n’hésiterait pas à fomenter des attentats dans le pays » afin de justifier un 3e mandat.
Aujourd’hui, alors que le gouvernement Diomaye est en place avec Ousmane Sonko comme Premier ministre, le même Tony Blair est reçu à Dakar. Ce revirement ne manque pas d’interroger. Est-ce un changement de paradigme dans la stratégie géopolitique du nouveau pouvoir ? Ou un exercice du pragmatisme d’État qui exige de dépasser certaines postures militantes ?
Ce rapprochement s’inscrit peut-être dans une logique de coopération et de diplomatie, loin de la rhétorique enflammée des années de combat politique. Mais il soulève aussi une question essentielle : où s’arrête la dénonciation des influences étrangères, et où commence le réalisme du pouvoir ?
Le contraste entre les déclarations passées de Sonko et l’agenda diplomatique du présent met en évidence une tension familière à tous les régimes qui passent de l’opposition à la gouvernance : concilier l’idéologie avec les nécessités de l’État.