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Mécanisme présumé de blanchiment de capitaux via le commerce (Trade-Based Money Laundering)


Rédigé le Mardi 4 Novembre 2025 à 12:50 | Lu 91 fois | 0 commentaire(s)




Mécanisme présumé de blanchiment de capitaux via le commerce (Trade-Based Money Laundering)


Dénonciation publique : Le Sénégal face à un supposé système organisé de blanchiment de capitaux commercial

Chers Corps: Douane, DGID, CENTIF, AGIF...

Je tiens aujourd’hui à dénoncer avec gravité et clarté un mécanisme de plus en plus visible au Sénégal une forme sophistiquée de blanchiment de capitaux dissimulée derrière le commerce international.

Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas du commerce, c’est une prise d’otage économique.
Ce n’est pas de la concurrence, c’est une stratégie de domination déguisée.
Et ce n’est pas du développement, c’est du blanchiment de capitaux maquillé en partenariat commercial.

Ce n’est pas un simple déséquilibre commercial, c’est une attaque silencieuse contre notre économie nationale, une stratégie d’appauvrissement progressif des opérateurs sénégalais, et une prise de contrôle insidieuse de nos marchés par des acteurs étrangers qui utilisent le commerce comme couverture financière.

I. Le mécanisme du blanchiment déguisé en commerce

Des opérateurs étrangers(en majorité Indiens) en particulier venus d’Asie arrivent dans notre pays avec des cargaisons massives de marchandises : carreaux, riz, huile, tissus, appareils électroménagers, et bien d’autres produits encore.

Mais attention : ils ne viennent pas pour vendre et prospérer dans le respect des règles du marché, ils viennent pour recycler des fonds d’origine douteuse, en se servant du Sénégal comme plateforme financière.

Ils n’envoient pas d’argent par voie bancaire.
Aucun transfert, aucune traçabilité, aucune transparence.
Les marchandises deviennent leur “monnaie”.

Une fois sur place, ils bazardent leurs produits, c’est-à-dire qu’ils les bradent à des prix dérisoires parfois même en dessous du coût d’achat. Leur objectif n’est pas de faire du bénéfice commercial : ils veulent transformer leurs cargaisons en francs CFA.

Ainsi, en quelques semaines, ils se retrouvent avec d’énormes liquidités locales, pendant que les commerçants sénégalais eux sont étranglés, ruinés, et exclus de leurs propres marchés.

II. La deuxième phase : la sortie des richesses sénégalaises

Une fois qu’ils détiennent le CFA, ils l’utilisent pour acheter nos produits les plus précieux :

les noix de cajou, le sésame, l’arachide, l’or artisanal et même nos produits halieutiques.

Ces ressources sont ensuite exportées vers leur pays, où elles sont revendues à des prix exorbitants, générant des bénéfices considérables.

C’est un double profit illégal :

ils obtiennent de l’argent “propre” au Sénégal après avoir bazardé leurs produits,

puis ils revendent nos richesses à prix d’or, à l’étranger, sous couvert d’activités commerciales légitimes.

Le résultat est clair :
#Le Sénégal perd sa richesse, son industrie et son contrôle économique.
#L’argent sale devient légal grâce à notre marché.

III. Les conséquences pour le pays

Ce mécanisme n’est pas anodin. Il détruit les fondations mêmes de notre économie.

1. C’est du blanchiment de capitaux commercial, reconnu par le Groupe d’Action Financière (GAFI) comme l’une des formes les plus dangereuses de criminalité financière.

2. C’est une asphyxie du commerce local : nos commerçants ne peuvent plus survivre face à ces ventes à perte.

3. C’est une fuite massive de devises et une sortie de richesse nationale sans création de valeur interne.

4. C’est une défaite économique organisée, tolérée parfois par ignorance, parfois par complicité silencieuse.

IV. Le rôle impératif de l’État

L’État ne peut plus se taire.
L’État ne peut plus fermer les yeux sur ce pillage économique légalement maquillé.
Chaque institution doit agir avec rigueur et courage.

1️⃣ Le Ministre de l’Industrie et du Commerce

Il doit réguler, protéger et planifier notre marché intérieur.
Il doit :

Restreindre les importations sauvages et imposer des licences et quotas pour les produits sensibles.

Mettre fin au bazardage destructeur.

Créer un fonds de soutien aux commerçants sénégalais.

Encourager la production nationale et la transformation locale.

2️⃣ Le Ministre des Finances et du Budget

Il doit fermer les vannes financières de ce blanchiment commercial.

Instaurer la traçabilité bancaire obligatoire pour toute transaction commerciale d’envergure.

Interdire les paiements massifs en espèces.

Imposer la déclaration d’origine des fonds utilisés pour les importations.

Collaborer étroitement avec la CENTIF pour repérer les flux suspects.

3️⃣ La Direction Générale des Impôts et Domaines (DGID)

Elle doit fiscaliser et auditer sans complaisance.

Identifier les sociétés qui déclarent de faibles bénéfices malgré des volumes énormes.

Contrôler les valeurs déclarées à la douane et leur cohérence avec la comptabilité.

Sanctionner lourdement les fraudeurs et récupérer les capitaux dissimulés.

4️⃣ La CENTIF

Elle est le nerf de la lutte contre le blanchiment.

Elle doit analyser et signaler toutes les opérations suspectes.

Coopérer avec les organismes internationaux pour tracer les flux illicites sortant du pays.

Transmettre les dossiers au Procureur de la République pour poursuites judiciaires.

5️⃣ La Douane

Elle doit redevenir le bouclier économique du pays.

Vérifier la valeur réelle des marchandises importées et lutter contre la sous-facturation.

Contrôler les exportations de nos ressources stratégiques.

Partager les données avec la DGID, la CENTIF et le Trésor public.

V. Ce que nous exigeons:

1. Une coordination ferme entre les ministères et les directions économiques.

2. Une traçabilité totale des flux financiers et commerciaux.

3. Une protection du marché intérieur et des commerçants sénégalais.

4. Un renforcement du renseignement douanier et financier.

5. Des sanctions exemplaires contre les fraudeurs et complices.

Le Sénégal doit se protéger, se faire respecter, et défendre ses opérateurs économiques.
Car si nous ne faisons rien aujourd’hui, demain, ce ne seront plus nos marchés qui disparaîtront ce sera notre souveraineté économique.

M. le Président  Mr Bougar DIOUF
Union des Panafricanistes Sénégalais UPS


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