«Les propos de Macky manifestent un nouveau tournant autoritaire du régime», selon le Fpdr.
Mamadou Diop Decroix et Cie se sont prononcés sur les piques lancées par le président Macky Sall à l’endroit de l’opposition, samedi dernier, lors de l’inauguration du Pont de l’Emergence à la Patte d’Oie. Et c’est pour dénoncer ce Conseil des ministres délocalisé qu’ils considèrent comme une "campagne déguisée" du président de l’Alliance pour la république (APR). «Aux critiques fondées de l’opposition et des observateurs indépendants qui dénoncent l’ouverture prématurée d’une campagne électorale illégale, Macky SALL n’a pu opposer que l’argumentaire puéril d’un contrevenant pris en flagrant délit : ‘moo ma neex’ (je fais ce que je veux)», pestent-t-ils. Pour eux, «ces propos du président Macky Sall manifestent un nouveau tournant autoritaire d’un régime incompétent et affolé, qui ne rime pas d’ailleurs avec le dialogue et le consensus lancé au lendemain de la défaite cuisante du référendum de mars 2016. Une défaite marquée par un boycott massif et un Non aussi massif». Le Fpdr dit prendre acte des propos «discourtois et menaçants» tenus à cette occasion par le président de la République à l'endroit de l'opposition.
Mamadou Diop Decroix et Cie se sont prononcés sur les piques lancées par le président Macky Sall à l’endroit de l’opposition, samedi dernier, lors de l’inauguration du Pont de l’Emergence à la Patte d’Oie. Et c’est pour dénoncer ce Conseil des ministres délocalisé qu’ils considèrent comme une "campagne déguisée" du président de l’Alliance pour la république (APR). «Aux critiques fondées de l’opposition et des observateurs indépendants qui dénoncent l’ouverture prématurée d’une campagne électorale illégale, Macky SALL n’a pu opposer que l’argumentaire puéril d’un contrevenant pris en flagrant délit : ‘moo ma neex’ (je fais ce que je veux)», pestent-t-ils. Pour eux, «ces propos du président Macky Sall manifestent un nouveau tournant autoritaire d’un régime incompétent et affolé, qui ne rime pas d’ailleurs avec le dialogue et le consensus lancé au lendemain de la défaite cuisante du référendum de mars 2016. Une défaite marquée par un boycott massif et un Non aussi massif». Le Fpdr dit prendre acte des propos «discourtois et menaçants» tenus à cette occasion par le président de la République à l'endroit de l'opposition.
