« L’erreur serait de croire que cela n’arrive qu’aux autres. Personne n’est à l’abri. Le Sénégal doit impérativement se préparer », a-t-il averti.
Selon lui, les groupes extrémistes qui sévissent au Sahel étendent progressivement leur influence, profitant des failles sécuritaires et de la fragilité sociale de certaines zones frontalières et périurbaines.
« Le risque est réel. Le djihadisme ne s’arrête pas aux frontières. Il s’infiltre, il recrute, il exploite les vulnérabilités », a-t-il insisté.
Une menace intérieure qui s’organise dans l’ombre
Au-delà des incursions extérieures, le général Ndiaye s’est dit préoccupé par l’implantation silencieuse de forces souterraines à l’intérieur du pays, dont certaines bénéficieraient du soutien de réseaux criminels transnationaux, impliqués notamment dans le trafic de drogue et les prises d’otages.
« L’argent sale alimente leur influence. Ces groupes utilisent des canaux discrets, mais leur emprise se renforce », a-t-il dénoncé.
Il a également pointé la montée d’un islam radical importé, porté par des prédicateurs formés à l’étranger, en rupture avec les fondements de l’islam confrérique sénégalais.
« Nos traditions religieuses reposent sur la tolérance et l’humanisme. Ce nouveau discours extrémiste introduit une fracture », a-t-il expliqué.
Certains signes doivent, selon lui, alerter : des prêcheurs qui vivent en marge de la société, refusent les rites sociaux comme les funérailles ou les baptêmes, et cultivent une rupture avec les solidarités locales.
« Il faut interroger leurs discours, leur influence dans les daaras, mais surtout leurs sources de financement », a-t-il souligné.
Face à ces menaces multiples, le général Meïssa Sellé Ndiaye appelle à une mobilisation collective. Il insiste sur le rôle crucial des populations dans le renseignement et la prévention.
« Ce n’est pas uniquement une affaire de militaires ou de policiers. La sécurité nationale doit être l’affaire de tous », a-t-il déclaré, rappelant que des massacres ont déjà été commis dans la sous-région sur des bases ethniques ou religieuses.
« Le Sénégal n’est pas à l’abri. Il est encore temps de prévenir l’irréparable », a-t-il conclu.
Selon lui, les groupes extrémistes qui sévissent au Sahel étendent progressivement leur influence, profitant des failles sécuritaires et de la fragilité sociale de certaines zones frontalières et périurbaines.
« Le risque est réel. Le djihadisme ne s’arrête pas aux frontières. Il s’infiltre, il recrute, il exploite les vulnérabilités », a-t-il insisté.
Une menace intérieure qui s’organise dans l’ombre
Au-delà des incursions extérieures, le général Ndiaye s’est dit préoccupé par l’implantation silencieuse de forces souterraines à l’intérieur du pays, dont certaines bénéficieraient du soutien de réseaux criminels transnationaux, impliqués notamment dans le trafic de drogue et les prises d’otages.
« L’argent sale alimente leur influence. Ces groupes utilisent des canaux discrets, mais leur emprise se renforce », a-t-il dénoncé.
Il a également pointé la montée d’un islam radical importé, porté par des prédicateurs formés à l’étranger, en rupture avec les fondements de l’islam confrérique sénégalais.
« Nos traditions religieuses reposent sur la tolérance et l’humanisme. Ce nouveau discours extrémiste introduit une fracture », a-t-il expliqué.
Certains signes doivent, selon lui, alerter : des prêcheurs qui vivent en marge de la société, refusent les rites sociaux comme les funérailles ou les baptêmes, et cultivent une rupture avec les solidarités locales.
« Il faut interroger leurs discours, leur influence dans les daaras, mais surtout leurs sources de financement », a-t-il souligné.
Face à ces menaces multiples, le général Meïssa Sellé Ndiaye appelle à une mobilisation collective. Il insiste sur le rôle crucial des populations dans le renseignement et la prévention.
« Ce n’est pas uniquement une affaire de militaires ou de policiers. La sécurité nationale doit être l’affaire de tous », a-t-il déclaré, rappelant que des massacres ont déjà été commis dans la sous-région sur des bases ethniques ou religieuses.
« Le Sénégal n’est pas à l’abri. Il est encore temps de prévenir l’irréparable », a-t-il conclu.