
Dans 11 jours, les Chambres africaines extraordinaires (CAE) qui ont condamné l’ancien président tchadien Hissein Habré à perpétuité vont disparaitre.
L’annonce a été officiellement faite, hier, par le ministre de la Justice lors de son passage à l’Assemblée nationale pour défendre le projet de loi portant organisation et fonctionnement des Tribunaux et des Chambres commerciales d’appel.
« A partir du 30 juin, il n’y aura plus de Chambre africaines extraordinaires. Ces juridictions vont disparaitre. On est en train de procéder à la liquidation de tous les actes de ce tribunal qui a été créé sur la base d’une convention et le délai d’expiration y était inclus. Il sera respecté.
Ainsi, le Sénégal n’aura plus à juger un autre Chef d’Etat africain sans que cela ne fasse l’objet d’une convention expresse », a déclaré Me Sidiki Kaba. Il a, dans le même sillage, évoqué le déroulement du procès de l’ancien président tchadien, rappelant que sans l’intervention de Macky Sall, ce procès aurait lieu ailleurs que sur le sol africain.
« Le Président de la République, en acceptant que Hissein Habré soit jugé au Sénégal, a fait preuve de panafricanisme », a soutenu le Garde des Sceaux. Pour lui, ce jugement s’est passé dans les meilleures conditions.
« Le Sénégal, à travers ce procès, a montré sa capacité de rendre une justice aux normes internationales. Et cela a été aussi accepté par tous. Les droits et les garanties offerts à la défense ont tous été respectés. C’est un plaisir de dire cette reconnaissance de la justice sénégalaise », a indiqué le ministre non sans rendre un hommage aux magistrats sénégalais et africains qui ont été associés au jugement.
Aliou Diouf (Libération)
L’annonce a été officiellement faite, hier, par le ministre de la Justice lors de son passage à l’Assemblée nationale pour défendre le projet de loi portant organisation et fonctionnement des Tribunaux et des Chambres commerciales d’appel.
« A partir du 30 juin, il n’y aura plus de Chambre africaines extraordinaires. Ces juridictions vont disparaitre. On est en train de procéder à la liquidation de tous les actes de ce tribunal qui a été créé sur la base d’une convention et le délai d’expiration y était inclus. Il sera respecté.
Ainsi, le Sénégal n’aura plus à juger un autre Chef d’Etat africain sans que cela ne fasse l’objet d’une convention expresse », a déclaré Me Sidiki Kaba. Il a, dans le même sillage, évoqué le déroulement du procès de l’ancien président tchadien, rappelant que sans l’intervention de Macky Sall, ce procès aurait lieu ailleurs que sur le sol africain.
« Le Président de la République, en acceptant que Hissein Habré soit jugé au Sénégal, a fait preuve de panafricanisme », a soutenu le Garde des Sceaux. Pour lui, ce jugement s’est passé dans les meilleures conditions.
« Le Sénégal, à travers ce procès, a montré sa capacité de rendre une justice aux normes internationales. Et cela a été aussi accepté par tous. Les droits et les garanties offerts à la défense ont tous été respectés. C’est un plaisir de dire cette reconnaissance de la justice sénégalaise », a indiqué le ministre non sans rendre un hommage aux magistrats sénégalais et africains qui ont été associés au jugement.
Aliou Diouf (Libération)