En effet, le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne a mis les points sur les “i”, au cours d’une conférence de presse, ce vendredi dans son département. Selon lui, “Il faut respecter les gens qui se donnent de façon volontaire”.
“Depuis que je suis ministre de la jeunesse, Youssou Ndour nous accompagne. L’année passée, personne n’en a parlé, pourtant c’était gratuit. Il a fait quatre concerts gratuits avec nous, l’année précédente. Il n’y avait pas d’entrée et personne n’en a parlé. Cette année, on parle de 9 concerts, les gens parlent de…”, a tenu à éclairer le ministre qui donne des précisions sur le compagnonnage avec le roi du mbalax.
“Je le dis, je le répète, nous n’avons même pas les moyens de le faire. Le budget qui ait accordé ne peut le payer. L dernier référentiel pour évaluer Youssou Ndour c’est son concert au Cices. On a appris partout, dans la presse, que c’est ça coûtait 110 millions, pour une soirée. Il en fait 9 avec nous, ça fait un milliards. Nous nous avons des camps vacances (9 à 10 camps) qui regroupent des milliers de jeunes entièrement pris en charge. On va le payer où? La deuxième chose, peut-être, que vous connaissez, Youssou Ndour a un engagement politique. C’est quelqu’un qui assume. Dieu et les hommes qui soutiennent la chose du président de la République, qui croient en sa politique. Dites-moi le ministre au Sénégal qui n’accepterait pas de se faire accompagner par Youssou Ndour? Il met gracieusement son matériel, son orchestre à la disposition de la jeunesse du Sénégal pour donner plus de tonus à ce que nous faisons. Je pense que si on en parle aujourd’hui, s’il y a cet effet là”, fait-il remarquer.
Mame Mbaye Niang souligne, néanmoins, qu’il paie des cachets pour les jeunes artistes qui souhaiteraient produire lors de ces “Vacances Citoyennes”.
Toutefois, le ministre a tenu à rassurer les plus sceptiques qu’aucune connotation politique ne sera donnée à cet événement, qui est celui de toute la jeunesse sénégalaise. “Le clivage politique ne peut pas se répercuter sur nos actions sur le terrain. Certes, nous appartenons à une formation politique, mais il ne peut pas y avoir d’exclusion entre les jeunes de notre pays. Ce que nous faisons, c’est le Sénégal et sa jeunesse”, dit-il
