Entre Pikine et Guédiawaye c’est le branle-bas de combat entre bailleurs devenus gourmands et ménages au bord du gouffre.
«Le loyer nous asphyxie. C’est trop cher. Moi, je paye 125 000 F Cfa pour un petit appartement. C’est presque la moitié de ce que je gagne par mois. Le loyer prend à lui seul presque l’équivalent de ce qui me reste pour tous les autres besoins : les factures, la nourriture, la scolarité des enfants… Comment voulez-vous qu’on vive décemment dans ses conditions», lance dépité A. Thiam.
Non loin de là, un groupe de taximen et de laveurs de voitures s’activent. Et ils vivent tous les mêmes affres de la cherté de la location à Dakar. «Le loyer coûte très cher à Dakar. Pour supporter tout cela nous avons pris un appartement à 130.000 Fcfa. Trois chambres et une cuisine. Nous nous cotisons afin que la somme reste supportable », témoigne Ndiaga qui a quitté son Diourbel natal.
Du côté des bailleurs, malgré l’argent empoché, d’aucuns râlent. Pour se faire du fric, ils retapent la maison, tout en pensant la louer à des étrangers qui paient trois fois plus cher. Ce qui fait aussi l’affaire des courtiers.
Selon les résultats de l’Etude Monographique faite en 2010, sur les Services Immobiliers du Logement à Dakar (EMSILD), 51,6% des chefs de ménage sont des locataires et 42,1% des propriétaires. D’où la forte demande en location qui s’est encore accrue avec le nombre croissant d’étrangers qui arrivent au Sénégal, à Dakar en particulier.
«Nous sommes submergés par les appels des clients. La demande est trop forte, alors que le produit est rare», témoigne Cheikh Tidiane, un courtier à Wakhinane.
«La cherté du loyer dans la banlieue s’explique par la forte demande. Avec l’instabilité politique qui sévit dans la sous-région beaucoup d’étrangers se réfugient à Dakar et cela augmente la demande», explique notre interlocuteur.
Cette pression sur le logement a grandement plombé l’application de la loi sur la baisse du loyer. Chez les courtiers, c’est toujours la pression au quotidien. O.Mbengue s’active dans ce milieu depuis des années. Il habite Tivaouane.
« Depuis des années, la demande est en hausse. Retrouver une maison est un parcours du combattant. Mais que cela soit à Pikine Guediawaye, il est difficile d’avoir des chambres ou un appartement. Les gens préfèrent aller vers la zone de Keur Massar, Niague ou Tivaouane Peul.
Il y a quelques années, le loyer était abordable, de nos jours, il est passé du simple au triple.
Rewmi
«Le loyer nous asphyxie. C’est trop cher. Moi, je paye 125 000 F Cfa pour un petit appartement. C’est presque la moitié de ce que je gagne par mois. Le loyer prend à lui seul presque l’équivalent de ce qui me reste pour tous les autres besoins : les factures, la nourriture, la scolarité des enfants… Comment voulez-vous qu’on vive décemment dans ses conditions», lance dépité A. Thiam.
Non loin de là, un groupe de taximen et de laveurs de voitures s’activent. Et ils vivent tous les mêmes affres de la cherté de la location à Dakar. «Le loyer coûte très cher à Dakar. Pour supporter tout cela nous avons pris un appartement à 130.000 Fcfa. Trois chambres et une cuisine. Nous nous cotisons afin que la somme reste supportable », témoigne Ndiaga qui a quitté son Diourbel natal.
Du côté des bailleurs, malgré l’argent empoché, d’aucuns râlent. Pour se faire du fric, ils retapent la maison, tout en pensant la louer à des étrangers qui paient trois fois plus cher. Ce qui fait aussi l’affaire des courtiers.
Selon les résultats de l’Etude Monographique faite en 2010, sur les Services Immobiliers du Logement à Dakar (EMSILD), 51,6% des chefs de ménage sont des locataires et 42,1% des propriétaires. D’où la forte demande en location qui s’est encore accrue avec le nombre croissant d’étrangers qui arrivent au Sénégal, à Dakar en particulier.
«Nous sommes submergés par les appels des clients. La demande est trop forte, alors que le produit est rare», témoigne Cheikh Tidiane, un courtier à Wakhinane.
«La cherté du loyer dans la banlieue s’explique par la forte demande. Avec l’instabilité politique qui sévit dans la sous-région beaucoup d’étrangers se réfugient à Dakar et cela augmente la demande», explique notre interlocuteur.
Cette pression sur le logement a grandement plombé l’application de la loi sur la baisse du loyer. Chez les courtiers, c’est toujours la pression au quotidien. O.Mbengue s’active dans ce milieu depuis des années. Il habite Tivaouane.
« Depuis des années, la demande est en hausse. Retrouver une maison est un parcours du combattant. Mais que cela soit à Pikine Guediawaye, il est difficile d’avoir des chambres ou un appartement. Les gens préfèrent aller vers la zone de Keur Massar, Niague ou Tivaouane Peul.
Il y a quelques années, le loyer était abordable, de nos jours, il est passé du simple au triple.
Rewmi