« C’est grave que l’Etat utilise des avocats pour libérer un détenu gênant. Guy Marius, on l’a défini comme un fonds de commerce politique. D’aucuns ont mis son cas sur la balance pour rester au dialogue national. Le Fnr a désigné son avocat (El h Amadou Sall). Je dois dire pour restaurer la vérité, que l’avocat a pu aller voir Guy pour l’informer que le Fnr l’avait constitué pour le défendre. Guy a répondu avec beaucoup de gentillesse et l’a remercié. Mais l’avocat ne lui a pas dit qu’il allait initier une demande de liberté provisoire», a dit Me Khoureichi Bâ.
« L’avocat ne nous a pas informé, nous, ses conseils. C’est par presse interposée qu’on a suivi les différentes actions », poursuit-il, accusant Me Sall d’être « entré par effraction dans le dossier et qui foule au pied les règles minimales de courtoisie ».
L’avocat révèle, par ailleurs, que le dossier de l’activiste n’était pas complet. « Guy Marius n’était même pas informé que le processus de sa libération était enclenché. On ne l’a jamais appelé pour apposer son empreinte. En prison, les détenus ne signent pas, ils apposent leur empreinte. Même le dossier de libération n’est pas complet. Il n’a pas signé d’élection de domicile. Comme l’Etat voulait qu’il sorte, ils ont pris leur avocat », a encore dit Me Khoureïchi Ba.
« L’avocat ne nous a pas informé, nous, ses conseils. C’est par presse interposée qu’on a suivi les différentes actions », poursuit-il, accusant Me Sall d’être « entré par effraction dans le dossier et qui foule au pied les règles minimales de courtoisie ».
L’avocat révèle, par ailleurs, que le dossier de l’activiste n’était pas complet. « Guy Marius n’était même pas informé que le processus de sa libération était enclenché. On ne l’a jamais appelé pour apposer son empreinte. En prison, les détenus ne signent pas, ils apposent leur empreinte. Même le dossier de libération n’est pas complet. Il n’a pas signé d’élection de domicile. Comme l’Etat voulait qu’il sorte, ils ont pris leur avocat », a encore dit Me Khoureïchi Ba.