Le visionnaire Idrissa Seck disait: « Pour développer l’Afrique, il faut des experts en biologie et science d’information »


Rédigé le Vendredi 20 Mars 2020 à 13:26 | Lu 124 fois | 0 commentaire(s)



Le maire de Thiès, Idrissa Seck a recevant une délégation de l’université de Princeton, avait saisi l’occasion pour exposer les grandes ambitions qu’il nourrit pour sa ville natale. Le Sénégal n’a pas besoin d’un passé industriel large, il suffit de développer la Biologie et la Science de l’information.


« Je veux faire de Thiès, la capitale mondiale de la science », a dit Idrissa Seck à ses hôtes. Il reconnaît que le projet est colossal mais il y croit fermement. « Nous avons des cerveaux brillants, les Sénégalais le prouvent quotidiennement dans les grandes universités du monde et les grandes écoles. Nous avons des professeurs avec un très grand potentiel, il faut maintenant une organisation capable de mettre en place des institutions fortes, financièrement autonomes et capables de garantir l’égale chance d’accès à l’éducation. Et cela doit commencer dès le départ », a argumenté ce natif de la capitale du rail. 

« Le fait que notre pays soit choisi par une université d’un tel prestige et de ce rang mondial, doit nous inspirer à préserver les atouts qui ont fait qu’on ait pu penser à nous, c’est-à-dire d’abord notre stabilité et notre sécurité, notre démocratie et notre respect de la règle de droit. C’est cela le travail de tous les Sénégalais », a-t-il ajouté. 

D’après lui, le Sénégal possède « une plate-forme de base capable de nous permettre de générer des institutions de qualité comparables à celles de Harvard, Princeton, Polytechnique en France ». « C’est le but que je poursuis à l’occasion de ces différentes rencontres » a-t-il soutenu le leader de Rewmi. Evoquant une discussion qu’il avait eue avec son professeur de Biologie de Princeton, le maire de Thiès confie que tous les projets qu’il a lancés comme le Cybercampus entre autres, sont dérivés des échanges qu’il a eus au niveau de Princeton. 

D’après son professeur, pour développer les secteurs de la Biologie et de la Science de l’information, c’est-à-dire informatique et télécom, le Sénégal n’a pas besoin d’un passé industriel large, il lui faut juste des étudiants brillants, capables de cultiver des bactéries en laboratoire, de concevoir et de rédiger des logiciels.
 
 


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