
PROJETS PHARES
Pour transformer la structure de l’économie sénégalaise en 2014, un portefeuille de 27 projets phares a été identifié et regroupé en six batailles clés :
1. Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire ;
2. Habitat social et écosystème de construction ;
3. Modernisation graduelle de l’économie sociale ;
4. Mines et fertilisants ;
5. Hub logistique et industriel et
6. Hub multi services.
Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire : cette bataille clé était portée par les sept projets phares suivants : (i) « 100 – 150 projets d’agrégation ciblés sur la filière à
Haute Valeur ajoutée (HVA) et élevage » ; (ii) « Développement de 3-4 corridors
céréaliers » ; (iii) « Restructuration de la filière arachide » ; (iv) « Développement accéléré de l’aquaculture » ; (v) « Création de 3 agropoles intégrés » ; (vi) « 150 – 200 micro-projets de soutien à l’agriculture familiale » et (vii) « 3 pôles industriels intégrés de transformation des produits de la mer ». L’ambition de cette bataille clé est de réduire la dépendance alimentaire sur les céréales importées, faire de l’agriculture et des produits de la mer un moteur d’exportations puissant et stable, et maîtriser l’exode rural par le maintien des emplois locaux et la stimulation de l’économie rurale.
Le programme de mécanisation agricole a permis d’acquérir plus de 81 137 unités de matériels de culture attelée et 7 360 unités motorisées, dont 1 236 tracteurs, suite à la création d’une direction spécialement dédiée à l’équipement rural au sein du Ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire (MAERSA).
Concernant le sous-secteur de l’élevage, les productions avicoles ont maintenu une bonne dynamique de production de lait, de viande et d’œufs de consommation imputable, entre autres, (i) à la réhabilitation du Ranch Djibo Leyti KA (ex Ranch de Dolly) ; (ii) au soutien à l’acquisition de races améliorées (importation de 4 519 génisses,
insémination artificielle, etc.) ; (iii) à l’installation de 36 centres de collecte de lait et à la réhabilitation de 50 centres de collecte et (iv) à la réalisation de 208 parcs à vaccination, en plus du centre de vaccins doté d’un Système intégré de Lyophilisation (SIL).
Pour la pêche et l’aquaculture, 7 511 pirogues à moteurs subventionnées ont été distribuées à travers le programme 20 000 pirogues et 2 326 fermes aquacoles réalisées sur la période 2012-2022.
Habitat social et écosystème de construction : elle comporte deux projets phares : (i) le Programme d’accélération de l’offre en habitat social et (ii) l’Écosystème de la construction.
L’ambition de cette bataille clé est d’accélérer la production de logements sociaux (15 000 unités d’habitations par an), de créer une filière intégrée de la construction et de favoriser le développement de la production locale de matériaux de construction. La mise
en œuvre de cette bataille a permis la sécurisation de plus de 64 556 ha pour le développement agricole. Pour ce qui est du foncier habitable, l’objectif de sécuriser 1 000 ha en 2018 et 2 100 ha de foncier viabilisé en 2023 a été largement dépassé, avec une assiette disponible pour la promotion de l’habitat social de 16 865 ha. Deux pôles ont été créés à Diamniadio (900 ha) et Daga-Kholpa (2 870 ha). Il a également été noté une
production croissante de matériaux de construction tels que les carreaux, mais aussi l’installation d’usines de fabrication de composants entrant dans la construction (fer, composantes électriques, agglos, etc.).
Modernisation graduelle de l’économie sociale : cette bataille clé est composée des quatre projets phares suivants : (i) le Plan sectoriel du micro-tourisme ; (ii) la création de 20 centres de développement artisanal ; (iii) les infrastructures commerciales et (iv) le Plan sectoriel pilote artisanat. L’ambition fixée pour cette bataille clé est de réussir
graduellement la transition vers l’économie formelle (~10% d’emplois formels en 2013), de faire du Sénégal la référence de l’entrepreneuriat formel en Afrique (micro-tourisme, artisanat, etc.) et contribuer à un développement territorial équilibré. Pour développer les
infrastructures commerciales, l’État a mis en place le cadre légal et régulatoire, avec le développement du système de récépissé d’entrepôt.
Mines et fertilisants : Elle comporte six projets phares que sont : (i) l’exploitation dufer de la Falémé ; (ii) l'accélération de l’exploitation aurifère ; (iii) l'accélération de l’exploitation du zircon ; (iv) le développement de la filière phosphate/fertilisant ; (v) le Hub minier régional et (vi) l'Encadrement et promotion des mines artisanales. L’ambition de cette bataille clé est de faire du secteur minier un puissant moteur de croissance
économique et sociale durable.
La production d’or a plus que doublé, passant de 6,7 tonnes en 2012 à 15 tonnes en 2022. Quant à la production de zircon, elle s’établit à 94 747 tonnes en 2022 pour une cible de 90 000 tonnes. La production de phosphate en 2022 a été établie à 2 440 443 tonnes avec l’exploitation des mines des industries chimiques du Sénégal (ICS), de la Société minière
de la Vallée du Fleuve (SOMIVA) et du Baobab Mining and Chemicals Corporation SA (BMCC/SA).
Hub logistique et industriel : la bataille clé est portée par trois projets phares : (i) Pari industriel intégré ; (ii) Hub logistique intégré et (iii) Plateformes industrielles intégrées.Elle a pour ambition de positionner le Sénégal parmi les leaders de l’export grâce à l’amorçage d’un processus d’industrialisation pérenne dans une logique d’importsubstitution, mais également de faire du pays la porte d’entrée de l’Afrique de l’Ouest et
le carrefour incontesté du transit vers la sous-région.Le pourcentage de routes revêtues en bon et moyen état est passé de 66% en 2013 à 84% en 2022. Sur la même période, le pourcentage de routes en terre en bon et moyen états est passé de 37% (2013) à 58% (2022). Il faut aussi souligner le développement de grands projets routiers et autoroutiers, notamment au niveau des corridors
internationaux, permettant de faire passer le linéaire de routes revêtues de 5 200 km en 2012 à 6 902 km en 2022. Sur la même période, le réseau autoroutier est passé de 35 km en 2012 à 268 km en 2022. Le désenclavement des territoires à fort potentiel n’est pas en reste, avec la construction de plus de 4 000 km de pistes rurales grâce à divers programmes (le Programme d'Urgence de Développement communautaire (PUDC), le Programme d'Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), le Projet du Pôle de Développement de la Casamance (PPDC), etc.). De même, près de 35 ouvrages d’arts ont été construits dans le cadre des projets d’autoroutes, de
programmes « Zéro bac » et de construction de 18 ponts.
Relativement aux services de transport, le programme de modernisation des
transports urbains a été poursuivi et étendu aux régions ; ce qui a permis le
renouvellement de 640 minibus depuis 2015. Le projet BRT a été lancé en 2017 et sa mise en service est prévue en décembre 2023.
À propos du volet ferroviaire, la phase 1 du Train Express Régional (TER) (DakarDiamniadio) a été réalisée et mise en service en décembre 2021. Pour le projet DakarBamako, l’option retenue par l’État du Sénégal est la réhabilitation de la ligne historique
Dakar-Tamba sur fonds propres. Avec la construction du TER, le nombre de km de rails à écartement standard est passé de 0 en 2012 à 37 km en 2022. L'arrivée du TER à l'Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) permettra de disposer d'un linéaire de 55 km de voie à écartement standard, qui sera opérationnel en 2024, soit un taux de réalisation de 96,5% de l'objectif de linéaire de 57 km, avec une optimisation du tracé initial. La phase 3 permettra de relier la ville de Thiès et la Zone touristique de Saly.
Concernant le volet portuaire, le projet de construction du Port minéralier et vraquier de Bargny (PMVB) est réalisé à 80% pour une mise en service prévue en décembre 2023.
Pour celui du Port de Ndayane, la date prévisionnelle de fin des travaux de la première phase est fixée à avril 2025. Les travaux au niveau des Ports de Ziguinchor et de Foundiougne Dakhongua sont respectivement à 93,8% et 99,3% de taux d’exécution. Par ailleurs, deux bateaux supplémentaires assurant la liaison maritime Dakar-Ziguinchor ont été acquis entre 2012 et 2018.
Hub multi services : cette bataille clé se fonde sur quatre grands piliers, à savoir
l’attraction de devises et de capitaux étrangers, le rayonnement international du pays, le développement du tissu économique local et la création d’emplois formels et qualifiés ainsi que le développement du capital humain. Elle comporte six projets phares, à savoir :
1. Économie Numérique - Zones dédiées aux services d’exports ;
2. Dakar Médical City ;
3. Dakar Campus Régional de Référence ;
4. Hub Aérien Régional ;
5. Zones Touristiques Intégrées ;
6. Business Park.
Pour le Projet « Zones touristiques intégrées », le nombre de touristes est passé de 900 000 en 2012 à 1,6 million en 2019. La redynamisation de la station balnéaire de Saly a été engagée, avec la pose de douze brise-lames et sept épis pour lutter contre l’érosion côtière ainsi que la restauration de 5,1 km de plage dans le cadre du Projet de Développement du Tourisme et des Entreprises (PDTE). Aussi, l'achèvement du
complexe hôtelier Riu-Baobab d'une capacité de plus de 500 lits à Pointe Sarène constitue une réalisation majeure.
Pour le projet de développement de l’offre d’affaires et de City Trip à Dakar, un plan de communication et un guide des circuits ont été élaborés. Le projet d’aménagement de Niokolo et de développement d’une offre en écotourisme (Aventure-Safari) enregistre un taux de réalisation d'environ 67% tandis que les travaux liés à la construction de miradors dans le parc du delta du Saloum, à la création d’une antenne relais de la police touristique
à Toubacouta ou encore à la pose de signalétiques dans les parcs du delta et du Niokolokoba ont été achevés.
Le projet de développement du tourisme en Casamance a atteint un taux
d’avancement de 80% et a connu comme réalisations majeures la formation de jeunes aux métiers du tourisme, l’appui financier aux entreprises locales ou encore la réhabilitation
de certains sites touristiques.
Le projet phare « Économie numérique – Zones dédiées prêtes à l’emploi » a pour
ambition de faire du Sénégal le leader, en Afrique subsaharienne francophone, en matière d’externalisation des services numériques (offshoring), avec la création de 35 000 emplois directs et 105 000 emplois indirects à l’horizon 2023. Dans cette perspective, les travaux du Parc des Technologies numériques (PTN) de Diamniadio enregistrent un taux
d’avancement tournant autour de 88%.
Le Projet phare « Dakar Médical City » (DMC) a pour ambition de faire de Dakar le centre de soins de référence de la région. Le projet vise à relever le plateau médical aux standards internationaux, promouvoir une offre médicale intégrée et compétitive, mettre en place des cliniques privées, spécialisées et de qualité, afin de répondre à une demande annuelle de 10 000 patients
supplémentaires venant de divers pays de la sous-région.
Des efforts ont été enregistrés dans le volet développement des hôpitaux régionaux. On peut noter la mise à disposition de 300 lits à Touba et 150 lits dans chacune des trois (3) autres régions de Kaffrine, Kédougou et Sédhiou, pour un total de 750 lits. Tous ces hôpitaux ont été réceptionnés et sont fonctionnels. Ainsi, de façon globale, sur le plan
national, on est passé d’une situation de référence de 35 hôpitaux en 2012 à 40 en 2023.
Le projet de création d’une institution de production de vaccin « fièvre jaune » a été lancé et a enregistré un niveau d’avancement de 95%. Ce projet de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), qui fait partie des quatre producteurs mondiaux pré-qualifiés par l’OMS pour la fabrication de ce vaccin, va lui permettre de tripler sa capacité de production estimée aujourd’hui à 5 000 doses par an.
59. La mise en œuvre de la réforme prioritaire du PAP 2A relative à la relance de l’industrie pharmaceutique a permis la création de l’Agence de Réglementation
pharmaceutique (ARP), de la Delivery Unit Sectorielle du Ministère en charge de la Santé et facilité l’accélération de l’adoption de la nouvelle loi sur la pharmacie.
Le projet Phare « Hub aérien régional » a pour ambition de faire de Dakar la porte
d’entrée aéroportuaire de la région.
La réception et l’inauguration de l’AIBD en décembre 2017 constituent l’avancée
majeure enregistrée pour ce projet phare depuis le lancement du PSE. En effet, la mise en service de cette infrastructure de classe internationale a permis au Sénégal de passer de 1,7 million de passagers en 2012 à 2,6 millions en 2022. Les aéroports de Cap Skirring et de Saint-Louis ont été réceptionnés. Ceux de Kédougou, Tambacounda et MatamOurossogui sont en cours de réalisation. Au total, la reconstruction de huit aéroports
régionaux a été engagée. Le centre de maintenance aéronautique a atteint un taux d’avancement de 62%, avec le démarrage des travaux du hangar principal.
Le projet « Dakar Campus Régional de Référence » (DCR) a pour ambition de faire du Sénégal le centre d’enseignement supérieur de référence de la sous-région sur les secteurs clés de l’économie. En termes de réalisations, on peut noter le Campus social et le Campus pédagogique de l’université Amadou Makhtar Mbow (UAM) qui ont été réceptionnés en 2022, ainsi que l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niasse (USSEIN) qui est à un taux d’avancement de 60% et l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG). Cette politique a permis d’étoffer la carte universitaire, avec le passage de
cinq (5) universités publiques en 2012 à huit (8) universités en 2023.
Samba Ndong, le Mackyste Convaincu.
Pour transformer la structure de l’économie sénégalaise en 2014, un portefeuille de 27 projets phares a été identifié et regroupé en six batailles clés :
1. Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire ;
2. Habitat social et écosystème de construction ;
3. Modernisation graduelle de l’économie sociale ;
4. Mines et fertilisants ;
5. Hub logistique et industriel et
6. Hub multi services.
Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire : cette bataille clé était portée par les sept projets phares suivants : (i) « 100 – 150 projets d’agrégation ciblés sur la filière à
Haute Valeur ajoutée (HVA) et élevage » ; (ii) « Développement de 3-4 corridors
céréaliers » ; (iii) « Restructuration de la filière arachide » ; (iv) « Développement accéléré de l’aquaculture » ; (v) « Création de 3 agropoles intégrés » ; (vi) « 150 – 200 micro-projets de soutien à l’agriculture familiale » et (vii) « 3 pôles industriels intégrés de transformation des produits de la mer ». L’ambition de cette bataille clé est de réduire la dépendance alimentaire sur les céréales importées, faire de l’agriculture et des produits de la mer un moteur d’exportations puissant et stable, et maîtriser l’exode rural par le maintien des emplois locaux et la stimulation de l’économie rurale.
Le programme de mécanisation agricole a permis d’acquérir plus de 81 137 unités de matériels de culture attelée et 7 360 unités motorisées, dont 1 236 tracteurs, suite à la création d’une direction spécialement dédiée à l’équipement rural au sein du Ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire (MAERSA).
Concernant le sous-secteur de l’élevage, les productions avicoles ont maintenu une bonne dynamique de production de lait, de viande et d’œufs de consommation imputable, entre autres, (i) à la réhabilitation du Ranch Djibo Leyti KA (ex Ranch de Dolly) ; (ii) au soutien à l’acquisition de races améliorées (importation de 4 519 génisses,
insémination artificielle, etc.) ; (iii) à l’installation de 36 centres de collecte de lait et à la réhabilitation de 50 centres de collecte et (iv) à la réalisation de 208 parcs à vaccination, en plus du centre de vaccins doté d’un Système intégré de Lyophilisation (SIL).
Pour la pêche et l’aquaculture, 7 511 pirogues à moteurs subventionnées ont été distribuées à travers le programme 20 000 pirogues et 2 326 fermes aquacoles réalisées sur la période 2012-2022.
Habitat social et écosystème de construction : elle comporte deux projets phares : (i) le Programme d’accélération de l’offre en habitat social et (ii) l’Écosystème de la construction.
L’ambition de cette bataille clé est d’accélérer la production de logements sociaux (15 000 unités d’habitations par an), de créer une filière intégrée de la construction et de favoriser le développement de la production locale de matériaux de construction. La mise
en œuvre de cette bataille a permis la sécurisation de plus de 64 556 ha pour le développement agricole. Pour ce qui est du foncier habitable, l’objectif de sécuriser 1 000 ha en 2018 et 2 100 ha de foncier viabilisé en 2023 a été largement dépassé, avec une assiette disponible pour la promotion de l’habitat social de 16 865 ha. Deux pôles ont été créés à Diamniadio (900 ha) et Daga-Kholpa (2 870 ha). Il a également été noté une
production croissante de matériaux de construction tels que les carreaux, mais aussi l’installation d’usines de fabrication de composants entrant dans la construction (fer, composantes électriques, agglos, etc.).
Modernisation graduelle de l’économie sociale : cette bataille clé est composée des quatre projets phares suivants : (i) le Plan sectoriel du micro-tourisme ; (ii) la création de 20 centres de développement artisanal ; (iii) les infrastructures commerciales et (iv) le Plan sectoriel pilote artisanat. L’ambition fixée pour cette bataille clé est de réussir
graduellement la transition vers l’économie formelle (~10% d’emplois formels en 2013), de faire du Sénégal la référence de l’entrepreneuriat formel en Afrique (micro-tourisme, artisanat, etc.) et contribuer à un développement territorial équilibré. Pour développer les
infrastructures commerciales, l’État a mis en place le cadre légal et régulatoire, avec le développement du système de récépissé d’entrepôt.
Mines et fertilisants : Elle comporte six projets phares que sont : (i) l’exploitation dufer de la Falémé ; (ii) l'accélération de l’exploitation aurifère ; (iii) l'accélération de l’exploitation du zircon ; (iv) le développement de la filière phosphate/fertilisant ; (v) le Hub minier régional et (vi) l'Encadrement et promotion des mines artisanales. L’ambition de cette bataille clé est de faire du secteur minier un puissant moteur de croissance
économique et sociale durable.
La production d’or a plus que doublé, passant de 6,7 tonnes en 2012 à 15 tonnes en 2022. Quant à la production de zircon, elle s’établit à 94 747 tonnes en 2022 pour une cible de 90 000 tonnes. La production de phosphate en 2022 a été établie à 2 440 443 tonnes avec l’exploitation des mines des industries chimiques du Sénégal (ICS), de la Société minière
de la Vallée du Fleuve (SOMIVA) et du Baobab Mining and Chemicals Corporation SA (BMCC/SA).
Hub logistique et industriel : la bataille clé est portée par trois projets phares : (i) Pari industriel intégré ; (ii) Hub logistique intégré et (iii) Plateformes industrielles intégrées.Elle a pour ambition de positionner le Sénégal parmi les leaders de l’export grâce à l’amorçage d’un processus d’industrialisation pérenne dans une logique d’importsubstitution, mais également de faire du pays la porte d’entrée de l’Afrique de l’Ouest et
le carrefour incontesté du transit vers la sous-région.Le pourcentage de routes revêtues en bon et moyen état est passé de 66% en 2013 à 84% en 2022. Sur la même période, le pourcentage de routes en terre en bon et moyen états est passé de 37% (2013) à 58% (2022). Il faut aussi souligner le développement de grands projets routiers et autoroutiers, notamment au niveau des corridors
internationaux, permettant de faire passer le linéaire de routes revêtues de 5 200 km en 2012 à 6 902 km en 2022. Sur la même période, le réseau autoroutier est passé de 35 km en 2012 à 268 km en 2022. Le désenclavement des territoires à fort potentiel n’est pas en reste, avec la construction de plus de 4 000 km de pistes rurales grâce à divers programmes (le Programme d'Urgence de Développement communautaire (PUDC), le Programme d'Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), le Projet du Pôle de Développement de la Casamance (PPDC), etc.). De même, près de 35 ouvrages d’arts ont été construits dans le cadre des projets d’autoroutes, de
programmes « Zéro bac » et de construction de 18 ponts.
Relativement aux services de transport, le programme de modernisation des
transports urbains a été poursuivi et étendu aux régions ; ce qui a permis le
renouvellement de 640 minibus depuis 2015. Le projet BRT a été lancé en 2017 et sa mise en service est prévue en décembre 2023.
À propos du volet ferroviaire, la phase 1 du Train Express Régional (TER) (DakarDiamniadio) a été réalisée et mise en service en décembre 2021. Pour le projet DakarBamako, l’option retenue par l’État du Sénégal est la réhabilitation de la ligne historique
Dakar-Tamba sur fonds propres. Avec la construction du TER, le nombre de km de rails à écartement standard est passé de 0 en 2012 à 37 km en 2022. L'arrivée du TER à l'Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) permettra de disposer d'un linéaire de 55 km de voie à écartement standard, qui sera opérationnel en 2024, soit un taux de réalisation de 96,5% de l'objectif de linéaire de 57 km, avec une optimisation du tracé initial. La phase 3 permettra de relier la ville de Thiès et la Zone touristique de Saly.
Concernant le volet portuaire, le projet de construction du Port minéralier et vraquier de Bargny (PMVB) est réalisé à 80% pour une mise en service prévue en décembre 2023.
Pour celui du Port de Ndayane, la date prévisionnelle de fin des travaux de la première phase est fixée à avril 2025. Les travaux au niveau des Ports de Ziguinchor et de Foundiougne Dakhongua sont respectivement à 93,8% et 99,3% de taux d’exécution. Par ailleurs, deux bateaux supplémentaires assurant la liaison maritime Dakar-Ziguinchor ont été acquis entre 2012 et 2018.
Hub multi services : cette bataille clé se fonde sur quatre grands piliers, à savoir
l’attraction de devises et de capitaux étrangers, le rayonnement international du pays, le développement du tissu économique local et la création d’emplois formels et qualifiés ainsi que le développement du capital humain. Elle comporte six projets phares, à savoir :
1. Économie Numérique - Zones dédiées aux services d’exports ;
2. Dakar Médical City ;
3. Dakar Campus Régional de Référence ;
4. Hub Aérien Régional ;
5. Zones Touristiques Intégrées ;
6. Business Park.
Pour le Projet « Zones touristiques intégrées », le nombre de touristes est passé de 900 000 en 2012 à 1,6 million en 2019. La redynamisation de la station balnéaire de Saly a été engagée, avec la pose de douze brise-lames et sept épis pour lutter contre l’érosion côtière ainsi que la restauration de 5,1 km de plage dans le cadre du Projet de Développement du Tourisme et des Entreprises (PDTE). Aussi, l'achèvement du
complexe hôtelier Riu-Baobab d'une capacité de plus de 500 lits à Pointe Sarène constitue une réalisation majeure.
Pour le projet de développement de l’offre d’affaires et de City Trip à Dakar, un plan de communication et un guide des circuits ont été élaborés. Le projet d’aménagement de Niokolo et de développement d’une offre en écotourisme (Aventure-Safari) enregistre un taux de réalisation d'environ 67% tandis que les travaux liés à la construction de miradors dans le parc du delta du Saloum, à la création d’une antenne relais de la police touristique
à Toubacouta ou encore à la pose de signalétiques dans les parcs du delta et du Niokolokoba ont été achevés.
Le projet de développement du tourisme en Casamance a atteint un taux
d’avancement de 80% et a connu comme réalisations majeures la formation de jeunes aux métiers du tourisme, l’appui financier aux entreprises locales ou encore la réhabilitation
de certains sites touristiques.
Le projet phare « Économie numérique – Zones dédiées prêtes à l’emploi » a pour
ambition de faire du Sénégal le leader, en Afrique subsaharienne francophone, en matière d’externalisation des services numériques (offshoring), avec la création de 35 000 emplois directs et 105 000 emplois indirects à l’horizon 2023. Dans cette perspective, les travaux du Parc des Technologies numériques (PTN) de Diamniadio enregistrent un taux
d’avancement tournant autour de 88%.
Le Projet phare « Dakar Médical City » (DMC) a pour ambition de faire de Dakar le centre de soins de référence de la région. Le projet vise à relever le plateau médical aux standards internationaux, promouvoir une offre médicale intégrée et compétitive, mettre en place des cliniques privées, spécialisées et de qualité, afin de répondre à une demande annuelle de 10 000 patients
supplémentaires venant de divers pays de la sous-région.
Des efforts ont été enregistrés dans le volet développement des hôpitaux régionaux. On peut noter la mise à disposition de 300 lits à Touba et 150 lits dans chacune des trois (3) autres régions de Kaffrine, Kédougou et Sédhiou, pour un total de 750 lits. Tous ces hôpitaux ont été réceptionnés et sont fonctionnels. Ainsi, de façon globale, sur le plan
national, on est passé d’une situation de référence de 35 hôpitaux en 2012 à 40 en 2023.
Le projet de création d’une institution de production de vaccin « fièvre jaune » a été lancé et a enregistré un niveau d’avancement de 95%. Ce projet de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), qui fait partie des quatre producteurs mondiaux pré-qualifiés par l’OMS pour la fabrication de ce vaccin, va lui permettre de tripler sa capacité de production estimée aujourd’hui à 5 000 doses par an.
59. La mise en œuvre de la réforme prioritaire du PAP 2A relative à la relance de l’industrie pharmaceutique a permis la création de l’Agence de Réglementation
pharmaceutique (ARP), de la Delivery Unit Sectorielle du Ministère en charge de la Santé et facilité l’accélération de l’adoption de la nouvelle loi sur la pharmacie.
Le projet Phare « Hub aérien régional » a pour ambition de faire de Dakar la porte
d’entrée aéroportuaire de la région.
La réception et l’inauguration de l’AIBD en décembre 2017 constituent l’avancée
majeure enregistrée pour ce projet phare depuis le lancement du PSE. En effet, la mise en service de cette infrastructure de classe internationale a permis au Sénégal de passer de 1,7 million de passagers en 2012 à 2,6 millions en 2022. Les aéroports de Cap Skirring et de Saint-Louis ont été réceptionnés. Ceux de Kédougou, Tambacounda et MatamOurossogui sont en cours de réalisation. Au total, la reconstruction de huit aéroports
régionaux a été engagée. Le centre de maintenance aéronautique a atteint un taux d’avancement de 62%, avec le démarrage des travaux du hangar principal.
Le projet « Dakar Campus Régional de Référence » (DCR) a pour ambition de faire du Sénégal le centre d’enseignement supérieur de référence de la sous-région sur les secteurs clés de l’économie. En termes de réalisations, on peut noter le Campus social et le Campus pédagogique de l’université Amadou Makhtar Mbow (UAM) qui ont été réceptionnés en 2022, ainsi que l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niasse (USSEIN) qui est à un taux d’avancement de 60% et l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG). Cette politique a permis d’étoffer la carte universitaire, avec le passage de
cinq (5) universités publiques en 2012 à huit (8) universités en 2023.
Samba Ndong, le Mackyste Convaincu.