Papa Abdou Salam Seck , président du MIRS basé à Thiès, a alerté sur les comportements jugés inacceptables de certains agents de santé censés accompagner les patients. Il a également dénoncé le coût exorbitant des soins : « Ce que nous dépensons chaque mois est insoutenable. Même les kits sanitaires ne sont plus complets. »
Cissé Sarr, président national du MIRS, a rappelé que « l’insuffisance rénale est une maladie à durée indéterminée qui nécessite un accompagnement permanent. La gratuité ne se limite pas à l’accès à la machine, mais implique un encadrement sanitaire et social complet. » Il déplore le silence persistant du ministère de la Santé malgré plusieurs interpellations. Selon lui, sur plus de 3 000 malades au Sénégal, seuls 1 300 bénéficient d’une réelle prise en charge.
Aliou Dia Cissé, gérant de l’hangar de Dakar, a listé les nombreuses difficultés rencontrées : gratuité partielle, absence d’assistance sociale, coût élevé des analyses et des examens radiologiques. Il a aussi souligné les souffrances des malades venant des régions, confrontés à des déplacements pénibles. Il appelle l’État à subventionner un médicament vital coûtant jusqu’à 120 000 F CFA par mois.
Le mouvement demande en urgence l’ouverture de nouveaux centres, une décentralisation effective de la dialyse, un soutien social renforcé, et une amélioration de l’accueil et du comportement du personnel de santé.
Adama Bayma Niang
Cissé Sarr, président national du MIRS, a rappelé que « l’insuffisance rénale est une maladie à durée indéterminée qui nécessite un accompagnement permanent. La gratuité ne se limite pas à l’accès à la machine, mais implique un encadrement sanitaire et social complet. » Il déplore le silence persistant du ministère de la Santé malgré plusieurs interpellations. Selon lui, sur plus de 3 000 malades au Sénégal, seuls 1 300 bénéficient d’une réelle prise en charge.
Aliou Dia Cissé, gérant de l’hangar de Dakar, a listé les nombreuses difficultés rencontrées : gratuité partielle, absence d’assistance sociale, coût élevé des analyses et des examens radiologiques. Il a aussi souligné les souffrances des malades venant des régions, confrontés à des déplacements pénibles. Il appelle l’État à subventionner un médicament vital coûtant jusqu’à 120 000 F CFA par mois.
Le mouvement demande en urgence l’ouverture de nouveaux centres, une décentralisation effective de la dialyse, un soutien social renforcé, et une amélioration de l’accueil et du comportement du personnel de santé.
Adama Bayma Niang