La scène intellectuelle sénégalaise est secouée par une vive polémique opposant l’ancienne journaliste et autrice Zaynab Sangaré à l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. Au cœur du conflit : une postface que ce dernier aurait réutilisée sous forme d’article, suscitant des accusations de plagiat de la part de Sangaré.
Dans un texte bien argumenté, Ibrahima Thiam, président du parti ACT, prend la défense d’Abdoul Mbaye, rappelant qu’une postface, en tant que contribution personnelle signée, donne toute liberté à son auteur d’en reprendre le contenu. Il juge les accusations infondées et appelle à plus de rigueur et de preuves.
Mais Zaynab Sangaré, dans une réaction virulente, accuse Abdoul Mbaye d’être « malhonnête intellectuellement ». Elle affirme avoir protégé son ouvrage à la SODAV et l’avoir rédigé seule, en s’inspirant de ses cours sur l’Afrique contemporaine.
Elle soutient que l’idée du titre L’Afrique en quête de souveraineté lui appartient entièrement. Selon elle, Abdoul Mbaye n’a jamais abordé cette thématique auparavant.
La jeune autrice reproche aussi à l’ancien Premier ministre d’avoir envoyé des collaborateurs répondre à sa place, tout en insinuant qu’il aurait voulu l’évincer du projet au profit d’un autre auteur. Elle menace de saisir la justice si les accusations ne sont pas prises au sérieux.
« Que l’on me convoque à la barre, et nous verrons où se trouve la véritable honnêteté intellectuelle », conclut-elle.
Dans un texte bien argumenté, Ibrahima Thiam, président du parti ACT, prend la défense d’Abdoul Mbaye, rappelant qu’une postface, en tant que contribution personnelle signée, donne toute liberté à son auteur d’en reprendre le contenu. Il juge les accusations infondées et appelle à plus de rigueur et de preuves.
Mais Zaynab Sangaré, dans une réaction virulente, accuse Abdoul Mbaye d’être « malhonnête intellectuellement ». Elle affirme avoir protégé son ouvrage à la SODAV et l’avoir rédigé seule, en s’inspirant de ses cours sur l’Afrique contemporaine.
Elle soutient que l’idée du titre L’Afrique en quête de souveraineté lui appartient entièrement. Selon elle, Abdoul Mbaye n’a jamais abordé cette thématique auparavant.
La jeune autrice reproche aussi à l’ancien Premier ministre d’avoir envoyé des collaborateurs répondre à sa place, tout en insinuant qu’il aurait voulu l’évincer du projet au profit d’un autre auteur. Elle menace de saisir la justice si les accusations ne sont pas prises au sérieux.
« Que l’on me convoque à la barre, et nous verrons où se trouve la véritable honnêteté intellectuelle », conclut-elle.