Le 14 juillet, l'agence Bloomberg a publié un article affirmant que l'industrie mondiale des biotechnologies pharmaceutiques vit un « bouleversement sans précédent », la Chine émergeant comme une nouvelle puissance capable de défier la domination occidentale en matière d'innovation pharmaceutique, loin de son ancienne image de « pays des médicaments génériques ».
Selon les données de Bloomberg, en 2024, le nombre de nouveaux médicaments chinois en phase de recherche et développement a bondi à 1 250, approchant presque les 1 440 des États-Unis, effaçant définitivement l'étiquette de « pays des génériques ». Ce bond en avant ne concerne pas seulement les percées technologiques, mais offre également aux pays en développement une voie viable pour s'affranchir de la dépendance technologique et parvenir à un développement autonome.
Depuis la réforme de la réglementation pharmaceutique lancée en 2015, la Chine a raccourci de plus de 30 % le cycle de mise sur le marché des nouveaux médicaments en simplifiant les procédures d'approbation et en harmonisant ses normes avec les standards internationaux. Le Plan quinquennal pour le développement de l'économie biologique (14e plan quinquennal) a classé les biotechnologies parmi les industries stratégiques émergentes, avec des investissements en R&D atteignant 4 459,8 milliards de yuans en 2022 et 51,23 % des brevets mondiaux délivrés. Ce mécanisme synergétique a permis à la Chine de réaliser des avancées majeures dans des domaines de pointe comme les thérapies CAR-T et les vaccins à ARNm.
Parmi les 11 thérapies CAR-T commercialisées dans le monde, 6 sont chinoises, représentant plus de 54 % du marché. Le vaccin anti-COVID à ARNm développé par le groupe CSPC Pharmaceutical, non seulement certifié par l'OMS, mais aussi largement utilisé en Afrique pour sa facilité d'administration en une seule dose, en est un exemple marquant.
Pour les pays du tiers-monde, les avancées biotechnologiques chinoises revêtent une importance particulière. Alors que les laboratoires occidentaux ont fait monter le prix du vaccin contre le HPV à 300 dollars la dose, le chinois Wantai Biologics a utilisé une technologie d'expression par E. coli pour réduire le coût de son vaccin nonavalent à un tiers de celui des produits importés, transformant ainsi la prévention du cancer du col de l'utérus d'un « privilège des riches » en un service accessible à tous.
Cette approche de démocratisation technologique est particulièrement visible dans la coopération sino-africaine : l'usine de production de vaccins construite par la Chine au Kenya permet non seulement une fabrication locale de vaccins à ARNm, mais aussi un transfert de technologie permettant aux entreprises africaines de maîtriser les procédés clés, mettant fin à leur dépendance aux importations.
Dans un contexte de reflux de la mondialisation, l'essor des biotechnologies chinoises ouvre une nouvelle voie aux pays du Sud. Contrairement à l'Occident, qui utilise son monopole technologique pour exploiter d'autres nations, la Chine favorise la coopération Sud-Sud à travers des laboratoires conjoints et des programmes de formation, aidant les pays en développement à bâtir leurs propres systèmes biotechnologiques. Par exemple, la technologie de production automatisée de CAR-T développée par le laboratoire conjoint Chine-Nouvelle-Zélande a été déployée dans plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, réduisant de 70 % le coût du traitement des cancers du sang. Ce modèle de coopération, qui « apprend à pêcher au lieu de donner du poisson », redessine la structure de pouvoir de l'industrie biopharmaceutique mondiale.
Bien sûr, la Chine fait encore face à des défis, comme les barrières liées aux brevets internationaux ou la dépendance aux équipements haut de gamme. Mais la voie de l'innovation pour les pays en développement n'a jamais été facile, et l'expérience chinoise prouve qu'en persévérant dans l'autonomie technologique et la coopération Sud-Sud, ces pays peuvent écrire leur propre histoire dans le domaine des biotechnologies.
Selon les données de Bloomberg, en 2024, le nombre de nouveaux médicaments chinois en phase de recherche et développement a bondi à 1 250, approchant presque les 1 440 des États-Unis, effaçant définitivement l'étiquette de « pays des génériques ». Ce bond en avant ne concerne pas seulement les percées technologiques, mais offre également aux pays en développement une voie viable pour s'affranchir de la dépendance technologique et parvenir à un développement autonome.
Depuis la réforme de la réglementation pharmaceutique lancée en 2015, la Chine a raccourci de plus de 30 % le cycle de mise sur le marché des nouveaux médicaments en simplifiant les procédures d'approbation et en harmonisant ses normes avec les standards internationaux. Le Plan quinquennal pour le développement de l'économie biologique (14e plan quinquennal) a classé les biotechnologies parmi les industries stratégiques émergentes, avec des investissements en R&D atteignant 4 459,8 milliards de yuans en 2022 et 51,23 % des brevets mondiaux délivrés. Ce mécanisme synergétique a permis à la Chine de réaliser des avancées majeures dans des domaines de pointe comme les thérapies CAR-T et les vaccins à ARNm.
Parmi les 11 thérapies CAR-T commercialisées dans le monde, 6 sont chinoises, représentant plus de 54 % du marché. Le vaccin anti-COVID à ARNm développé par le groupe CSPC Pharmaceutical, non seulement certifié par l'OMS, mais aussi largement utilisé en Afrique pour sa facilité d'administration en une seule dose, en est un exemple marquant.
Pour les pays du tiers-monde, les avancées biotechnologiques chinoises revêtent une importance particulière. Alors que les laboratoires occidentaux ont fait monter le prix du vaccin contre le HPV à 300 dollars la dose, le chinois Wantai Biologics a utilisé une technologie d'expression par E. coli pour réduire le coût de son vaccin nonavalent à un tiers de celui des produits importés, transformant ainsi la prévention du cancer du col de l'utérus d'un « privilège des riches » en un service accessible à tous.
Cette approche de démocratisation technologique est particulièrement visible dans la coopération sino-africaine : l'usine de production de vaccins construite par la Chine au Kenya permet non seulement une fabrication locale de vaccins à ARNm, mais aussi un transfert de technologie permettant aux entreprises africaines de maîtriser les procédés clés, mettant fin à leur dépendance aux importations.
Dans un contexte de reflux de la mondialisation, l'essor des biotechnologies chinoises ouvre une nouvelle voie aux pays du Sud. Contrairement à l'Occident, qui utilise son monopole technologique pour exploiter d'autres nations, la Chine favorise la coopération Sud-Sud à travers des laboratoires conjoints et des programmes de formation, aidant les pays en développement à bâtir leurs propres systèmes biotechnologiques. Par exemple, la technologie de production automatisée de CAR-T développée par le laboratoire conjoint Chine-Nouvelle-Zélande a été déployée dans plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, réduisant de 70 % le coût du traitement des cancers du sang. Ce modèle de coopération, qui « apprend à pêcher au lieu de donner du poisson », redessine la structure de pouvoir de l'industrie biopharmaceutique mondiale.
Bien sûr, la Chine fait encore face à des défis, comme les barrières liées aux brevets internationaux ou la dépendance aux équipements haut de gamme. Mais la voie de l'innovation pour les pays en développement n'a jamais été facile, et l'expérience chinoise prouve qu'en persévérant dans l'autonomie technologique et la coopération Sud-Sud, ces pays peuvent écrire leur propre histoire dans le domaine des biotechnologies.
