
Député Cheikh Oumar Sy, membre de Bës du ñakk : « Il faut qu'on se détermine sur la question des députés de la diaspora »
Il faut qu'on se détermine sur la question des députés de la diaspora. Aujourd'hui, on nous parle de dix élus sans que l'on sache les modalités de leur désignation. On ne sait pas non plus si on va réduire le quota des députés élus au niveau intérieur à 140 au profit des dix parlementaires de la diaspora. Est-ce qu'on va laisser le quota des 150 députés en l'état et augmenter 10 autres, ce qui donnera un effectif total de 160 députés? Nous estimons que qu’il est important de savoir. L'autre question est de savoir si l'élu de la diaspora résidant en France, en Allemagne, aux États unis sera-t-il obligé après chaque session de retourner dans son lieu de résidence pour y faire la restitution des travaux ou non. Si, c'est le cas, est-ce qu'ils auront les mêmes indemnités que nous ou non parce que s'ils viennent s'installer au Sénégal, dans les mêmes conditions que nous, comme moi même et d'autres encore puisque nous sommes de la diaspora et nous vivons au Sénégal, ils seront dans ce cas des députés normaux comme nous autres. Donc, cela ne changera absolument rien.
Modou Diagne Fada, président du Groupe parlementaire de l'opposition et de Ldr/yessal : "C’est une tentative du régime d'augmenter le nombre de députés à l'Assemblée"
Je crois que l a question des élus de la diaspora est une tentative du régime d'augmenter le nombre de députés à l'Assemblée nationale. C'est au peuple sénégalais de voir s'il peut supporter un nombre de députés plus important que les 150 que nous constituons. A mon avis, c'est une voie détournée du pouvoir pour augmenter le nombre de députés. Mais, les Sénégalais de l'extérieur ont toujours été représentés dans les différentes listes des différents partis. Aujourd'hui, l'Alliance pour la République a son député qui vient de la France, le Parti démocratique sénégalais avait son député qui venait de la diaspora et ainsi de suite. Je crois que nous avons des militants à l'extérieur du Sénégal que nous pouvons parfaitement intégrer dans nos listes. Nous n'avons pas besoin d'avoir des députés dédiés aux Sénégalais de l'extérieur. Encore une fois, c'est un moyen détourné du pouvoir d'augmenter le nombre de députés à l'Assemblée nationale et je ne pense pas que le budget du Sénégal peut le supporter mais aussi que le peuple sénégalais doit l'accepter.
Sud Quotidien
Il faut qu'on se détermine sur la question des députés de la diaspora. Aujourd'hui, on nous parle de dix élus sans que l'on sache les modalités de leur désignation. On ne sait pas non plus si on va réduire le quota des députés élus au niveau intérieur à 140 au profit des dix parlementaires de la diaspora. Est-ce qu'on va laisser le quota des 150 députés en l'état et augmenter 10 autres, ce qui donnera un effectif total de 160 députés? Nous estimons que qu’il est important de savoir. L'autre question est de savoir si l'élu de la diaspora résidant en France, en Allemagne, aux États unis sera-t-il obligé après chaque session de retourner dans son lieu de résidence pour y faire la restitution des travaux ou non. Si, c'est le cas, est-ce qu'ils auront les mêmes indemnités que nous ou non parce que s'ils viennent s'installer au Sénégal, dans les mêmes conditions que nous, comme moi même et d'autres encore puisque nous sommes de la diaspora et nous vivons au Sénégal, ils seront dans ce cas des députés normaux comme nous autres. Donc, cela ne changera absolument rien.
Modou Diagne Fada, président du Groupe parlementaire de l'opposition et de Ldr/yessal : "C’est une tentative du régime d'augmenter le nombre de députés à l'Assemblée"
Je crois que l a question des élus de la diaspora est une tentative du régime d'augmenter le nombre de députés à l'Assemblée nationale. C'est au peuple sénégalais de voir s'il peut supporter un nombre de députés plus important que les 150 que nous constituons. A mon avis, c'est une voie détournée du pouvoir pour augmenter le nombre de députés. Mais, les Sénégalais de l'extérieur ont toujours été représentés dans les différentes listes des différents partis. Aujourd'hui, l'Alliance pour la République a son député qui vient de la France, le Parti démocratique sénégalais avait son député qui venait de la diaspora et ainsi de suite. Je crois que nous avons des militants à l'extérieur du Sénégal que nous pouvons parfaitement intégrer dans nos listes. Nous n'avons pas besoin d'avoir des députés dédiés aux Sénégalais de l'extérieur. Encore une fois, c'est un moyen détourné du pouvoir d'augmenter le nombre de députés à l'Assemblée nationale et je ne pense pas que le budget du Sénégal peut le supporter mais aussi que le peuple sénégalais doit l'accepter.
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