
Les autorités sont déterminées à démolir toutes les habitations qui se trouvent derrière la cité Tobago, à proximité de l’aéroport. Mme Diouf, qui fait partie des victimes, rencontrée par nos confrères du Quotidien, en train de chercher un logement indique : « C’est seulement avant-hier que nous avons reçu des sommations de quitter nos logements, au plus tard mercredi prochain ». Très tôt, hier, comme depuis deux jours, les éléments de la gendarmerie nationale ont quadrillé la zone. Désespérés, ces habitants assistent, impuissants, à la destruction de leurs maisons. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est de porter plainte contre ceux auprès de qui ils ont acquis les terrains : « Nous comptons porter plainte contre ceux qui ont vendu ces terrains. L’argent investi dans la construction est définitivement perdu. Mais, nous espérons recouvrer les 16 à 17 millions mis dans l’achat du terrain », explique le frère de l’un des propriétaires dont la maison est déjà sous les Caterpillar.