Dans une série de déclarations relayées par "EnQuête", l’inspecteur des Impôts n’a pas mâché ses mots contre la presse sénégalaise et certaines organisations de la société civile. Il accuse les médias d’avoir participé à une vaste entreprise de manipulation de l’opinion, en orchestrant une couverture « alignée » autour des propos du ministre Birame Soulèye Diop. « Il serait naïf de penser que ces gens ne s’organisent pas pour manipuler l’opinion », écrit-il sur sa page Facebook.
Mais les critiques du haut responsable du Port vont bien au-delà. À ses yeux, la société civile incarne une forme de « parasitisme ancien » et ses membres seraient des « politicards encagoulés », qui vivent aux dépens des crises nationales. Une sortie d’autant plus surprenante que certaines de ces organisations furent des soutiens déterminants du Pastef, pendant les années de lutte politique.
Sur le registre politique, Waly Diouf Bodian ne cache pas son obsession de la reconquête idéologique. Il plaide pour une gouvernance ferme, fondée sur la « radicalité », à l’instar de celle qui, selon lui, a permis l’accession au pouvoir de son parti. « Nous avons conquis le pouvoir dans la radicalité, il faut le gérer dans la radicalité », affirme-t-il dans une vidéo toujours visible sur ses réseaux sociaux.
Ce discours offensif va jusqu’à contester certaines décisions du président de la République, notamment dans l’affaire Samba Ndiaye. Une audace qui alimente les rumeurs d’un futur repositionnement ministériel, certains militants appelant à sa nomination à la tête d’un département régalien.
Son ancienne connaissance, l’ex-ministre Yoro Dia, lui a publiquement conseillé de revoir sa posture : « Le Waly que je connais n’est pas comme ça. Je lui conseille de s’occuper du Port et d’arrêter ce spectacle », confiait-il dans une déclaration reprise par "EnQuête".
Sur le plan professionnel, les critiques sont tout aussi vives. Des acteurs portuaires pointent un ralentissement notable de l’activité depuis sa nomination, un constat corroboré par les statistiques de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) en 2024, bien que contestées par le Directeur général lui-même.
Dans un climat politique en mutation, la figure de Waly Diouf Bodian semble incarner cette nouvelle génération de dirigeants qui misent sur la confrontation plutôt que le consensus. Un style assumé, mais qui divise jusque dans les cercles proches du pouvoir.
Mais les critiques du haut responsable du Port vont bien au-delà. À ses yeux, la société civile incarne une forme de « parasitisme ancien » et ses membres seraient des « politicards encagoulés », qui vivent aux dépens des crises nationales. Une sortie d’autant plus surprenante que certaines de ces organisations furent des soutiens déterminants du Pastef, pendant les années de lutte politique.
Sur le registre politique, Waly Diouf Bodian ne cache pas son obsession de la reconquête idéologique. Il plaide pour une gouvernance ferme, fondée sur la « radicalité », à l’instar de celle qui, selon lui, a permis l’accession au pouvoir de son parti. « Nous avons conquis le pouvoir dans la radicalité, il faut le gérer dans la radicalité », affirme-t-il dans une vidéo toujours visible sur ses réseaux sociaux.
Ce discours offensif va jusqu’à contester certaines décisions du président de la République, notamment dans l’affaire Samba Ndiaye. Une audace qui alimente les rumeurs d’un futur repositionnement ministériel, certains militants appelant à sa nomination à la tête d’un département régalien.
Son ancienne connaissance, l’ex-ministre Yoro Dia, lui a publiquement conseillé de revoir sa posture : « Le Waly que je connais n’est pas comme ça. Je lui conseille de s’occuper du Port et d’arrêter ce spectacle », confiait-il dans une déclaration reprise par "EnQuête".
Sur le plan professionnel, les critiques sont tout aussi vives. Des acteurs portuaires pointent un ralentissement notable de l’activité depuis sa nomination, un constat corroboré par les statistiques de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) en 2024, bien que contestées par le Directeur général lui-même.
Dans un climat politique en mutation, la figure de Waly Diouf Bodian semble incarner cette nouvelle génération de dirigeants qui misent sur la confrontation plutôt que le consensus. Un style assumé, mais qui divise jusque dans les cercles proches du pouvoir.
