
Le verdict est tombé ce mardi dans une affaire qui a profondément choqué l’opinion publique sénégalaise : neuf policiers ont été condamnés à deux ans de prison ferme et devront verser 300 millions de FCFA de dommages et intérêts pour leur implication dans un vol portant sur 200 millions de FCFA.
Selon l’info relayée par plusieurs médias et supports, les faits remontent à la nuit du 20 au 21 juillet 2024. Ce soir-là , deux commerçants maliens, Vonama Ombatidé et Aly Djiguiba, circulaient sur l’autoroute à péage avec une importante somme d’argent, estimée à 650 millions de FCFA. Ils ont été interceptés par un groupe de policiers, sous les ordres du chef de brigade de Zac Mbao, Abdoulaye Diaw, surnommé "Baye Fall", avec la complicité d’un indicateur nommé Doudou Cissé.
Lors de cette opération non justifiée, les agents ont procédé à une fouille minutieuse du véhicule, découvrant des sacs et une valise contenant des liquidités. Ils auraient exigé 40 % du montant transporté, soit environ 260 millions de FCFA, avant de relâcher les commerçants à l’aube, après leur passage au poste de police. Les 200 millions volés n’ont jamais été retrouvés, ce qui a déclenché une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC).
Les investigations ont révélé des éléments accablants : des menottes, grenades lacrymogènes et fausses cartes de police ont été retrouvées chez l’indicateur. Des images de vidéosurveillance d’une clinique de Zac Mbao ont montré des agents déchargeant des sacs d’argent. Par ailleurs, les victimes ont produit une vidéo enregistrée à Dubaï montrant la totalité de la somme initiale dans un coffre-fort, renforçant la crédibilité de leur version.
Malgré les preuves, les accusés ont nié les faits. "Baye Fall" a tenté de justifier leur intervention par une prétendue enquête sur un trafic de cocaïne, version rapidement contredite par son supérieur, le lieutenant Abdou Aziz Bâ. Le procureur avait requis trois ans de prison ferme, retenant les chefs de vol en réunion, abus d’autorité et association de malfaiteurs.
En revanche, les commerçants maliens, un temps soupçonnés de blanchiment d’argent, ont été relaxés faute de preuves.
Ce jugement est perçu comme un signal fort contre les dérives au sein des forces de sécurité et un rappel du rôle central de la justice dans la lutte contre l’impunité.
Selon l’info relayée par plusieurs médias et supports, les faits remontent à la nuit du 20 au 21 juillet 2024. Ce soir-là , deux commerçants maliens, Vonama Ombatidé et Aly Djiguiba, circulaient sur l’autoroute à péage avec une importante somme d’argent, estimée à 650 millions de FCFA. Ils ont été interceptés par un groupe de policiers, sous les ordres du chef de brigade de Zac Mbao, Abdoulaye Diaw, surnommé "Baye Fall", avec la complicité d’un indicateur nommé Doudou Cissé.
Lors de cette opération non justifiée, les agents ont procédé à une fouille minutieuse du véhicule, découvrant des sacs et une valise contenant des liquidités. Ils auraient exigé 40 % du montant transporté, soit environ 260 millions de FCFA, avant de relâcher les commerçants à l’aube, après leur passage au poste de police. Les 200 millions volés n’ont jamais été retrouvés, ce qui a déclenché une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC).
Les investigations ont révélé des éléments accablants : des menottes, grenades lacrymogènes et fausses cartes de police ont été retrouvées chez l’indicateur. Des images de vidéosurveillance d’une clinique de Zac Mbao ont montré des agents déchargeant des sacs d’argent. Par ailleurs, les victimes ont produit une vidéo enregistrée à Dubaï montrant la totalité de la somme initiale dans un coffre-fort, renforçant la crédibilité de leur version.
Malgré les preuves, les accusés ont nié les faits. "Baye Fall" a tenté de justifier leur intervention par une prétendue enquête sur un trafic de cocaïne, version rapidement contredite par son supérieur, le lieutenant Abdou Aziz Bâ. Le procureur avait requis trois ans de prison ferme, retenant les chefs de vol en réunion, abus d’autorité et association de malfaiteurs.
En revanche, les commerçants maliens, un temps soupçonnés de blanchiment d’argent, ont été relaxés faute de preuves.
Ce jugement est perçu comme un signal fort contre les dérives au sein des forces de sécurité et un rappel du rôle central de la justice dans la lutte contre l’impunité.