cœur de la procédure, figure un rapport d’expertise comptable établi par Abdoulaye Dramé, du cabinet d’audit Adr. Cette expertise avait été ordonnée en janvier 2025 par le président du Collège des juges du PJF, Idrissa Diarra. Le document, largement exploité par les magistrats instructeurs, met en évidence des irrégularités financières évaluées entre 2,2 et 2,7 milliards de francs Cfa, notamment des paiements insuffisamment justifiés et des retenues de garantie estimées à environ 40 millions FCfa, rapporte le quotidien.
Déjà entendu le 7 novembre dernier, Pape Malick Ndour a été inculpé pour association de malfaiteurs, escroquerie sur des deniers publics et blanchiment de capitaux. Placé sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique, l’ancien ministre du régime de Macky Sall continue de contester fermement l’ensemble des faits qui lui sont reprochés, selon "L’Observateur".
Des alertes antérieures de l’IGF
L’affaire Prodac dépasse toutefois ce seul volet. Bien avant l’expertise comptable, un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) avait déjà mis en lumière de graves dysfonctionnements dans la gestion du programme. Les inspecteurs y formulaient neuf recommandations majeures, adressées au ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, appelant notamment à la traduction de Jean-Pierre Senghor devant la Cour des Comptes.
L’IGF pointait, entre autres, la validation de paiements d’avance de démarrage avant notification et enregistrement des contrats, ainsi que l’approbation de demandes de paiement sans contrôle préalable, pour des montants cumulés de plusieurs milliards de francs Cfa.
Le rapport relevait également des manquements imputés à Mamina Daffé, ancien coordonnateur du Prodac, notamment la validation d’une quatrième tranche d’avance sans caution exigée, des paiements sans contrôle estimés à 6,8 milliards FCfa, ainsi qu’une dépense de communication d’environ 64 millions FCfa, effectuée en violation des règles de la commande publique.
D’autres acteurs visés
Enfin, les conclusions de l’IGF mettent également en cause Ibrahima Cissé, gérant de la société Tida. Les inspecteurs recommandent sa traduction devant les juridictions pénales, pour faux et usage de faux et escroquerie sur des deniers publics, pour un préjudice estimé à plus de 517 millions FCfa, au détriment de l’État.
L’audition attendue de Pape Malick Ndour au Pôle judiciaire financier, pourrait ainsi constituer une étape déterminante dans ce dossier emblématique de la reddition des comptes, engagée par les autorités judiciaires.
Déjà entendu le 7 novembre dernier, Pape Malick Ndour a été inculpé pour association de malfaiteurs, escroquerie sur des deniers publics et blanchiment de capitaux. Placé sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique, l’ancien ministre du régime de Macky Sall continue de contester fermement l’ensemble des faits qui lui sont reprochés, selon "L’Observateur".
Des alertes antérieures de l’IGF
L’affaire Prodac dépasse toutefois ce seul volet. Bien avant l’expertise comptable, un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) avait déjà mis en lumière de graves dysfonctionnements dans la gestion du programme. Les inspecteurs y formulaient neuf recommandations majeures, adressées au ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, appelant notamment à la traduction de Jean-Pierre Senghor devant la Cour des Comptes.
L’IGF pointait, entre autres, la validation de paiements d’avance de démarrage avant notification et enregistrement des contrats, ainsi que l’approbation de demandes de paiement sans contrôle préalable, pour des montants cumulés de plusieurs milliards de francs Cfa.
Le rapport relevait également des manquements imputés à Mamina Daffé, ancien coordonnateur du Prodac, notamment la validation d’une quatrième tranche d’avance sans caution exigée, des paiements sans contrôle estimés à 6,8 milliards FCfa, ainsi qu’une dépense de communication d’environ 64 millions FCfa, effectuée en violation des règles de la commande publique.
D’autres acteurs visés
Enfin, les conclusions de l’IGF mettent également en cause Ibrahima Cissé, gérant de la société Tida. Les inspecteurs recommandent sa traduction devant les juridictions pénales, pour faux et usage de faux et escroquerie sur des deniers publics, pour un préjudice estimé à plus de 517 millions FCfa, au détriment de l’État.
L’audition attendue de Pape Malick Ndour au Pôle judiciaire financier, pourrait ainsi constituer une étape déterminante dans ce dossier emblématique de la reddition des comptes, engagée par les autorités judiciaires.








