
Le policier Paul Mwilambwe craint d'être liquidé par ses compatriotes car un des avocats de la partie adverse, est venu se constituer à son insu pour prendre connaissance du dossier en instruction au niveau du deuxième cabinet.
"C'est lorsqu'il était parti signer le registre du contrôle judiciaire que le juge d'instruction lui a fit part de cette constitution", a expliqué Me Dieng qui ne comprend toujours pas à quelle fin, son confrère congolais a cherché à obtenir des éléments du dossier alors qu'il n'a jamais été constitué.
En exil au Sénégal, le policier a été inculpé au niveau du deuxième cabinet d'instruction pour assassinat et actes de tortures et de barbarie. Lors de son audition sur le fond, il a mis en cause le chef de la police congolaise, le général John Numbi qu'il accuse d'être le commanditaire de l'assassinat de Chebaya.
Fondateur de l'ONG "La voix des sans-voix pour les droits de l'homme", une organisation devenue au fil des ans très critique vis-à-vis du Président de la république démocratique du Congo Joseph Kabila, Chebaya a été retrouvé mort dans sa voiture le 2 juin 2010 dans la périphérie de Kinshasa. A la veille de son décès, il avait reçu une convocation l'invitant à se rendre à l'Inspection générale de la police pour y rencontrer le Général Numbi. Il n'avait plus donné signe de jusqu'à ce que son corps soit découvert.
En juillet dernier, la Haute Cour militaire de la RDC a réformé les peines infligées en première instance aux inculpés, prononçant des acquittements pour certains accusés et la prison à vie pour les cinq policiers jugés.
Les parties civiles qui ont dénoncé une banalisation du crime d'Etat, attendent beaucoup de la justice sénégalaise qui est en train d'instruire le dossier. A cet effet, l'épouse de Chebaya et celle du chauffeur Banza ainsi que leurs enfants ont déjà été entendus par le juge Samba Fall qui a été remplacé par le juge Yakham Lèye dans ce dossier.
source: enquête
"C'est lorsqu'il était parti signer le registre du contrôle judiciaire que le juge d'instruction lui a fit part de cette constitution", a expliqué Me Dieng qui ne comprend toujours pas à quelle fin, son confrère congolais a cherché à obtenir des éléments du dossier alors qu'il n'a jamais été constitué.
En exil au Sénégal, le policier a été inculpé au niveau du deuxième cabinet d'instruction pour assassinat et actes de tortures et de barbarie. Lors de son audition sur le fond, il a mis en cause le chef de la police congolaise, le général John Numbi qu'il accuse d'être le commanditaire de l'assassinat de Chebaya.
Fondateur de l'ONG "La voix des sans-voix pour les droits de l'homme", une organisation devenue au fil des ans très critique vis-à-vis du Président de la république démocratique du Congo Joseph Kabila, Chebaya a été retrouvé mort dans sa voiture le 2 juin 2010 dans la périphérie de Kinshasa. A la veille de son décès, il avait reçu une convocation l'invitant à se rendre à l'Inspection générale de la police pour y rencontrer le Général Numbi. Il n'avait plus donné signe de jusqu'à ce que son corps soit découvert.
En juillet dernier, la Haute Cour militaire de la RDC a réformé les peines infligées en première instance aux inculpés, prononçant des acquittements pour certains accusés et la prison à vie pour les cinq policiers jugés.
Les parties civiles qui ont dénoncé une banalisation du crime d'Etat, attendent beaucoup de la justice sénégalaise qui est en train d'instruire le dossier. A cet effet, l'épouse de Chebaya et celle du chauffeur Banza ainsi que leurs enfants ont déjà été entendus par le juge Samba Fall qui a été remplacé par le juge Yakham Lèye dans ce dossier.
source: enquête