Usage d’armes à feu par les hommes politiques : Faut-il s’attendre au pire ?


Rédigé le Jeudi 17 Mars 2016 à 13:53 | Lu 50 fois | 1 commentaire(s)




Usage d’armes à feu par les hommes politiques : Faut-il s’attendre au pire ?

Dans le silence le plus assourdissant, le Sénégal devient de plus en plus une terre où fleurit les armes à feu. En dehors des délinquants, des acteurs politiques, qui sont censés s’imposer à travers des discours et des comportements républicains, s’affichent de plus en plus avec des armes à feu, qu’ils n’hésitent pas à dégainer.

 

Faut-il attendre que le pire se réalise, s’il ne s’est réalisé déjà. Le 22 décembre 2011, à la veille des élections présidentielles, au cours d’affrontements devant la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias tirait sur des nervis qui s’étaient attaqués au siège de cette collectivité locale, tuant Ndiaga Diouf, un jeune lutteur qui faisait partie des assaillants. Cette tournure des événements soulève alors un tolet qui n’aura duré que le temps d’une rose. La vie continue et de nouveaux épisodes s’en suivent. Farba Ngom s’illustrait de belle manière dans ce domaine. Le ‘griot’ du chef de l’Etat qui est devenu son plus que frère a sorti son arme du fond de son cafetan, lors d’une manifestation politique. La convocation qui en est suivie n’a pas pu intimidé les autres. Et Barth récidive. Le 6 janvier 2016, le maire de Mermoz-sacré-cœur sort à nouveau son arme et tire deux coups de sommation pour déguerpir les mécaniciens situés à l’ancienne piste de l’aéroport. Comme si cela ne suffisait pas Bougane Guèye entre en scène. Dans un autre différend, le patron de D. Média et le maire de Mermoz sacré-coeur, se livrent à une intimidation à travers des armes. A la suite, aucune convocation ne leur a été servi. Au même moment, Moustapha Cissé Lo, actuel deuxième vice président de l’Assemblée Nationale, déroule son propre film. Lui qui est surnommé El pistolèro du fait de son usage des armes à feu s’illustre aussi sur ce terrain de prédilection des acteurs de films westerns. Lui qui n’hésite pas à brandir son arme a remis ça, hier à Touba. Moustapha Cissé Lo qui était en campagne référendaire pour faire gagner le Oui à Touba a fait face à camp du Non à travers le mouvement «Réthiou». Ce face-à-face finit par virer en une scène de violence avec des coups de feu tirés en l’air et des jets de pierres. Selon des sources, tout a commencé, lorsque le cortège du vice-président de l’Assemblée nationale s’est arrêté devant le siège du Mouvement Réthiou sis à l’angle 28. Le cortège s’est vu attaqué par des jeunes supposés appartenir au camp du NON. C’est alors que des coups de feu ont retenti. Les tirs sont attribués à Moustapha Cissé Lô. Sur la défensive, son camp minimise les dégâts. Quoiqu’il en soit, cet usage récurrent d’armes à feu dans le terrain politique devient de plus en plus inquiétant. En effet, au moment où les pays qui s’étaient illustrés par la floraison d’armes à feu dans leur territoire, à l’image des Etats-Unis, tentent d’éradiquer les armes à feu sur leur sol, le Sénégal qui est connu pour sa tranquillité légendaire bascule timidement dans la violence. N’est-il pas dès lors urgent de prendre des mesures avant que l’innommable ne se produise.
buzz.sn




1.Posté par vip massage le 17/03/2016 15:27

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