Le Sénégal fait partie des trop rares pays d’Afrique sub-saharienne dans lesquels il est possible de s’exprimer librement et de mener des enquêtes sans être menacé par le pouvoir. Une liberté de la presse qui devrait être la norme partout, mais que certains esprits fragiles bafouent en utilisant les réseaux sociaux comme un défouloir.
Au Sénégal, l’interpellation d’Adama Gaye, ce lundi 29 juillet, illustre la fin de la clémence au sein d’un pouvoir exécutif régulièrement attaqué sous la ceinture. Alors qu’en France, l’Assemblée nationale vient d’adopter la loi Avia qui devrait enfin canaliser les « trolls », le Sénégal est agité par une affaire menée par le plus grand des haters du pays, à savoir Adama Gaye. Adama Gaye est pourtant un ancien journaliste du très sérieux média Jeune Afrique. Une ancienne carte de visite que le trublion sénégalais semble confondre parfois avec un totem d’immunité. Très actif sur les réseaux sociaux, celui qui a fait du président Sall sa tête de turc ne perd jamais une occasion d’exprimer tout le mal qu’il pense du chef de l’Etat, quitte à créer de toutes pièces des accusations, reprises de manière béate par la presse. A chacune de ses sorties sur Facebook, Adama Gaye accuse le président d’être infidèle à son épouse. Un délire obsessionnel loin du journalisme d’investigation et qui a peut-être pris fin en ce 29 juillet.
Sénégal : quand un journaliste confond investigation avec imprécations
Rédigé le Vendredi 2 Août 2019 à 18:56 | Lu 133 fois | 0 commentaire(s)
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