
Sur ces chiffres, de grands débats pourraient intervenir après les résultats du référendum de ce dimanche. Car, au vu de la forte opposition que l’on constate cette année, il y a fort à parier que même si le Oui l’emporte, les chiffres n’auront pas le caractère plébiscitaire des trois référendums de l’histoire du Sénégal qui ont précédé celui de ce 20 mars. Si dans le passé ces chiffres ont pu être obtenus, c’est sans doute parce qu’il y avait consensus autour des points du référendum, ce qui est loin d’être le cas cette année. Le président Sall court donc un grand risque car si le Non l’emporte, cela voudrait dire que son électorat s’est effrité et qu’il a perdu la confiance des électeurs. Mauvais signe pour les échéances futures, particulièrement pour les législatives de 2017.