« La crise du logement à Dakar est devenue un problème social majeur, particulièrement pour les jeunes et les ménages à revenus modestes. Face à cette réalité, les espaces libérés par l’armée française représentent une opportunité historique pour redessiner la politique urbaine de la capitale. Il serait non seulement judicieux, mais impératif, d’y ériger des immeubles de type R+10 afin de répondre durablement à la demande croissante en logements et de casser la spirale infernale de la spéculation foncière.
À Ouakam, par exemple, le potentiel est immense. Sur ce seul site, on peut aisément implanter plus de 1 000 villas. Imaginez alors la capacité d’accueil si ces terrains étaient optimisés par des bâtiments R+10, bien conçus, durables et socialement inclusifs. Ce type de densification intelligente permettrait de loger plusieurs dizaines de milliers de personnes, tout en maîtrisant les coûts et en offrant des logements décents à une large frange de la population.
Ne pas saisir cette opportunité serait une erreur monumentale. Il ne faut ni redonner tous ces terrains à l’armée nationale qui peut être réorganisée sur d’autres sites plus adaptés à ses besoins stratégiques ni les livrer à des intérêts privés ou étatiques motivés par une boulimie foncière insatiable. L’expérience a montré que lorsque le foncier est accaparé par certains promoteurs ou décideurs sans vision d’intérêt général, cela se traduit par une explosion des prix, une urbanisation anarchique et une exclusion massive des citoyens ordinaires.
Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une volonté politique forte et une planification urbaine responsable, centrée sur l’intérêt du plus grand nombre. L’option des immeubles R+10, accompagnée d’équipements publics (écoles, centres de santé, transports), est la seule voie réaliste pour désengorger Dakar, offrir des logements abordables et répondre aux aspirations légitimes d’une jeunesse en quête de stabilité.
Le Sénégal ne doit pas rater ce tournant. Il en va de l’avenir urbain de Dakar, mais aussi de la justice sociale et de la paix sociale. »
Misbahe SYLLA
Président Front Intercitoyen pour la paix et l’unité( FIPPU )
Conseiller municipal de la commune de THILMAKHA,
Membre conférence des leaders Diomaye président
À Ouakam, par exemple, le potentiel est immense. Sur ce seul site, on peut aisément implanter plus de 1 000 villas. Imaginez alors la capacité d’accueil si ces terrains étaient optimisés par des bâtiments R+10, bien conçus, durables et socialement inclusifs. Ce type de densification intelligente permettrait de loger plusieurs dizaines de milliers de personnes, tout en maîtrisant les coûts et en offrant des logements décents à une large frange de la population.
Ne pas saisir cette opportunité serait une erreur monumentale. Il ne faut ni redonner tous ces terrains à l’armée nationale qui peut être réorganisée sur d’autres sites plus adaptés à ses besoins stratégiques ni les livrer à des intérêts privés ou étatiques motivés par une boulimie foncière insatiable. L’expérience a montré que lorsque le foncier est accaparé par certains promoteurs ou décideurs sans vision d’intérêt général, cela se traduit par une explosion des prix, une urbanisation anarchique et une exclusion massive des citoyens ordinaires.
Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une volonté politique forte et une planification urbaine responsable, centrée sur l’intérêt du plus grand nombre. L’option des immeubles R+10, accompagnée d’équipements publics (écoles, centres de santé, transports), est la seule voie réaliste pour désengorger Dakar, offrir des logements abordables et répondre aux aspirations légitimes d’une jeunesse en quête de stabilité.
Le Sénégal ne doit pas rater ce tournant. Il en va de l’avenir urbain de Dakar, mais aussi de la justice sociale et de la paix sociale. »
Misbahe SYLLA
Président Front Intercitoyen pour la paix et l’unité( FIPPU )
Conseiller municipal de la commune de THILMAKHA,
Membre conférence des leaders Diomaye président