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Mise en œuvre des projets : Amadou Bâ exige à la Banque Mondiale de simplifier les conditionnalités pour éviter les lenteurs


Rédigé le Vendredi 8 Mai 2015 à 14:04 | Lu 70 fois | 0 commentaire(s)



Face aux reproches émis par la représentante de la Banque Mondiale, Vera Songwé, sur les lenteurs dans la mise en œuvre des projets, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, a précisé, hier, que les responsabilités sont partagées entre l’Etat et la Banque mondiale. Le ministre invite la banque mondiale de simplifier les conditionnalités afin d’éviter ces lenteurs dans la mise en œuvre des projets.


Mise en œuvre des projets : Amadou Bâ exige à la Banque Mondiale de simplifier les conditionnalités pour éviter les lenteurs
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, a réagi, face aux remarques de la Directrice des Opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, Vera Songwé reproche à notre pays une lenteur dans la mise en Å“uvre des projets. Amadou Bâ lui a porte la réplique en soutenant que les responsabilités sont partagées entre le Sénégal et la Banque Mondiale. « Il y a des lenteurs dans les procédures de passation des marchés liées à la double revue des avis de non objection par la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) et de la Bm, même si des efforts ont été faits par votre institution pour relever les seuils de passation de marchés », a précisé l’argentier de Macky Sall. Toutefois, il ajoute que les nombreuses conditionnalités liées à des réformes, dont les retards, influent négativement sur les décaissements des projets tels que la non-révision du Code forestier, la non-application du plan urbanisme de détail, l’absence d’un dispositif durable d’entretien, la maintenance du réseau d’assainissement et de drainage. M. Bâ de conclure que, face à ces lenteurs dans la mise en Å“uvre des projets, il y a une nécessité de prendre les décisions appropriées pour lever les obstacles pouvant compromettre la performance et l’efficience du portefeuille de la Banque mondiale. 

Par ailleurs, le ministre des Finances a apporté des précisions concernant les doubles revues qui ont causé des lenteurs dans les procédures de passations de marchés. « C’est une double revue, vous avez vos procédures, nous avons les nôtres et souvent il y a les conflits de législations et de pratiques, mais qui sont quand même en voie d’être réglés ». Face à cette situation, il demande à la Banque mondiale de simplifier les conditionnalités. « Je pense qu’aussi de ce point de vue, vous gagnerez à les simplifier et on gagnerait à avoir des engagements ou des conditionnalités conformes à l’Etat de l’administrations. Je crois que cela est extrêmement important ». Il doit donc y avoir des introspections de part et d’autre. Au niveau du gouvernement, il faut voir comment améliorer la gestion sur l’exécution de certains projets. Quant à la Bm, elle doit avoir une meilleure comparabilité sur les conditionnalités ou les éléments préalables aux décaissements. 


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