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Mary Teuw Niane aux étudiants de l'Ufr des lettres de Ziguinchor : "la question de l’emploi des jeunes constitue une préoccupation centrale dans les actions du Gouvernement


Rédigé le Mardi 27 Février 2018 à 11:44 | Lu 32 fois | 0 commentaire(s)




Mary Teuw Niane aux étudiants de l'Ufr des lettres de Ziguinchor : "la question de l’emploi des jeunes constitue une préoccupation centrale dans les actions du Gouvernement
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Mary Teuw Niane a président la rentrée académique de l'Ufr des Lettres de Ziguinchor. 
Lors de son temps de parole, Mary Teuw Niane est revenu sur les difficultés que rencontrent certaines secteurs de l'enseignement au Sénégal mais aussi de la préoccupation du Gouvernement sur la question de l'emploi des jeunes. 
Parlant de ce secteur, le ministre de l'Enseignement Supérieur d'indiquer : "comme vous le savez, la question de l’emploi des jeunes constitue une préoccupation centrale dans les actions du Gouvernement. C’est pourquoi, en élaborant le Plan Sénégal Emergent (PSE), Son Excellence le Président de la République Monsieur Macky SALL, a été très sensible à la question de la professionnalisation et de l’adéquation  entre l’offre de formation nationale et les besoins du monde du travail, car convaincu que l’émergence économique d’un pays ne peut être réalisée sans la pertinence du capital humain national. C’est ce qui explique, du reste, la décision présidentielle n°1 « réorienter le système d’enseignement supérieur vers les sciences, la technologie, les formations professionnelles courtes ». En réalité, on me fait un mauvais procès. C’est une décision du Sénégal. Ce n’est pas la Décision du Professeur de Mathématiques, Mary Teuw NIANE ni celle du Ministre Mary Teuw NIANE. Il s’agit d’un consensus national obtenu à la CNAES, à l’époque présidé par un des humanistes les plus marquants de notre siècle – je veux nommer le Professeur Souleymane Bachir DIAGNE – ce consensus donc qui, à présent, constitue un aspect de mon ordre de mission et de ma feuille de route. Pour la cohérence d’ensemble de la démarche, Son Excellence, le Président de la République Macky SALL, nous a engagés, à l’occasion des deux Conseils Présidentiels, l’un sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche, l’autre sur les Assises de l’Education et de la Formation à réorienter la formation vers les STEM et les formations professionnelles.  
Mais il ne faut pas s’y méprendre. Cette politique n’exclut personne. Même s’il y a actuellement une crise des études littéraires et une certaine remise en cause de leur légitimité, nous nous devons d’intégrer dans l’offre de formation des débouchés accessibles à tous les baccalauréats. L’UFR de Lettres et Sciences Humaines de l’UCAD s’y essaie avec succès. L’UVS a mis en place une Licence MIC (multimédia Internet et Communication) autour des TICS…  Il faut replacer les études littéraires dans le cadre plus général des sciences : Pascal n’était-il pas un génie et un humaniste ? Pour ma part, et en toute humilité, j’ai conscience  de ce que l’étude des Lettres et des Humanités peut apporter, doit apporter à la société. Il est juste question de rééquilibrer les grandes masses : ne pas infléchir cette tendance qui nous impose de gérer des effectifs de bacheliers constitués de 75 % de littéraires nous sera reproché. Si nous n’y prenons pas garde, le Sénégal, pays jusqu’à présent, exportateur d’enseignants dans les STEM risque de perdre ce rang. Telle est la situation de l’Education et de la Formation au Sénégal.  
Indépendamment de toute recherche de responsabilité, il faut considérer qu’il en est ainsi en raison d’une inadéquate prise en charge du départ des assistants techniques français dans les STEM et d’un management global du système qui ne permettait d’orienter la formation de manière à produire, encore, de façon massive des bacheliers STEM. Si bien que certaines séries sont en voie d’extinction : je veux parler des séries S1, S3, S4, S5, T1 et T2.  
Réformer ou disparaître : Il est impensable de maintenir le statu quo. Sans maîtrise des technologies de base et des technologies avancées, il n’y aura pas de développement. Il s’agit d’une question de souveraineté. Il s’agit, aussi, d’une question politique, de politique de formation et de recherche. 
Une société est composée de philosophes et de gladiateurs, de militaires et d’hommes politiques, d’ingénieurs et de techniciens, d’hommes de lettres et de commerçants, etc. Et ce monde évolue. 
Les applications particulières de l’Intelligence artificielle et des bases de données dont nous ne pouvons plus nous passer sont juste une écume. Nous n’avons aucune représentation mentale des lames de fond. Ne pas préparer notre pays à faire face à ce tsunami technique et technologique constitue une faute politique : réorienter la formation dans les STEM a été l’option de tous les pays développés. C’est l’existence de cet écosystème qui peut servir de base scientifique à une politique de recherche-innovation. J’aurais pu vous dire tout ce qui est fait en ce sens. Mais nous parlons d’Humanités ce matin. Nous avons déjà trop parlé de STEM. Je vous avais dit que je parlerai, aussi, de moi".


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