De sources policières, ce déferrement fait suite à un accident corporel qui a eu lieu le 25 septembre 2025 à hauteur du rond-point Lat Dior. Le chauffeur du véhicule a violemment heurté et renversé un piéton âgé de 66 ans. Grièvement blessé, ce sexagénaire a été évacué par les sapeurs-pompiers à l’hôpital général de Grand Yoff pour des soins.
Toutefois, lors du constat, le conducteur du véhicule n’a pas présenté de police d’assurance.
Le lendemain de l’accident, le chauffeur s’est présenté au siège du service pour compléter les documents afférents à la conduite de son véhicule, notamment la police d’assurance. Cependant, la vérification de la date de validité de son assurance a laissé apparaître qu’elle correspondait au jour même de l’accident.
Interrogé oralement sur cette coïncidence, le mis en cause a soutenu qu’il avait bien une assurance en cours de validité au moment de l’accident. Cependant, une réquisition adressée au Directeur de la CNART Assurance a permis de savoir que le mis en cause a, en réalité, souscrit à leur assurance le 25 septembre 2025 à 11 h 28 min, soit huit minutes après l’accident.
Mis devant cette évidence, il est revenu sur sa première déclaration en indiquant que juste après l’accident, conscient du fait que le véhicule n’était pas assuré, il a contacté le tiers qui lui avait remis le taxi urbain moyennant un versement.
Convoqué à son tour, ce dernier a soutenu que le véhicule était la propriété d’une dame demeurant à Colobane qui lui avait remis celui-ci pour y effectuer des réparations en sa qualité de mécanicien auto. À la fin de ces réparations, il a pris la décision de remettre le véhicule en circulation à l’insu de sa propriétaire. Aussitôt informé de l’accident par le chauffeur, il est allé souscrire à une police d’assurance.
Par la suite, une confrontation entre le mécanicien et la propriétaire du véhicule a été organisée. Ainsi, le premier a reconnu avoir pris le risque de mettre en circulation le véhicule sans disposer de police d’assurance alors que la propriétaire avait au préalable envoyé de l’argent pour permettre audit mécanicien de souscrire à une police d’assurance.
Contactée au téléphone, la victime de l'accident corporel a déclaré, depuis son lit d’hôpital, souffrir d’une fracture des deux os de la jambe gauche et d’une fracture bi-malléolaire de la cheville droite, assorties d’un certificat médical avec une Incapacité Totale de Travail (ITT) de 120 jours.
Eu égard à toutes ces considérations, le chauffeur et le mécanicien ont été déférés : le premier pour conduite d’un véhicule non assuré suivie de blessures involontaires par accident de la circulation routière avec une ITT de 120 jours, et le second pour remise d’un véhicule non assuré à un tiers impliqué dans un accident corporel.
La Police est et reste mobilisée pour vous protéger et invite ainsi la population à contacter gratuitement le 800 00 17 00 pour toute information utile.
Toutefois, lors du constat, le conducteur du véhicule n’a pas présenté de police d’assurance.
Le lendemain de l’accident, le chauffeur s’est présenté au siège du service pour compléter les documents afférents à la conduite de son véhicule, notamment la police d’assurance. Cependant, la vérification de la date de validité de son assurance a laissé apparaître qu’elle correspondait au jour même de l’accident.
Interrogé oralement sur cette coïncidence, le mis en cause a soutenu qu’il avait bien une assurance en cours de validité au moment de l’accident. Cependant, une réquisition adressée au Directeur de la CNART Assurance a permis de savoir que le mis en cause a, en réalité, souscrit à leur assurance le 25 septembre 2025 à 11 h 28 min, soit huit minutes après l’accident.
Mis devant cette évidence, il est revenu sur sa première déclaration en indiquant que juste après l’accident, conscient du fait que le véhicule n’était pas assuré, il a contacté le tiers qui lui avait remis le taxi urbain moyennant un versement.
Convoqué à son tour, ce dernier a soutenu que le véhicule était la propriété d’une dame demeurant à Colobane qui lui avait remis celui-ci pour y effectuer des réparations en sa qualité de mécanicien auto. À la fin de ces réparations, il a pris la décision de remettre le véhicule en circulation à l’insu de sa propriétaire. Aussitôt informé de l’accident par le chauffeur, il est allé souscrire à une police d’assurance.
Par la suite, une confrontation entre le mécanicien et la propriétaire du véhicule a été organisée. Ainsi, le premier a reconnu avoir pris le risque de mettre en circulation le véhicule sans disposer de police d’assurance alors que la propriétaire avait au préalable envoyé de l’argent pour permettre audit mécanicien de souscrire à une police d’assurance.
Contactée au téléphone, la victime de l'accident corporel a déclaré, depuis son lit d’hôpital, souffrir d’une fracture des deux os de la jambe gauche et d’une fracture bi-malléolaire de la cheville droite, assorties d’un certificat médical avec une Incapacité Totale de Travail (ITT) de 120 jours.
Eu égard à toutes ces considérations, le chauffeur et le mécanicien ont été déférés : le premier pour conduite d’un véhicule non assuré suivie de blessures involontaires par accident de la circulation routière avec une ITT de 120 jours, et le second pour remise d’un véhicule non assuré à un tiers impliqué dans un accident corporel.
La Police est et reste mobilisée pour vous protéger et invite ainsi la population à contacter gratuitement le 800 00 17 00 pour toute information utile.