
Faisant le bilan du Sommet de la Francophonie avec la BBC, nos confrères ont interpellé le chef de l'Etat sur le Contre-sommet de la Francophonie. "Je ne suis pas au courant de cela. Il n'y a aucun document administratif qui le prouve. La presse dit parfois ce qu'elle veut en rapport avec ce genre de choses. Il n'y a pas eu de contre-sommet. Contre quoi ? La Francophonie ? Ce n'est pas un instrument de domination de la France. Cela existe uniquement dans la tête de ceux qui le pensent", a-t-il rétorqué à nos confrères, selon Libération. Le Président d'ajouter dans les colonnes du journal : "Nous sommes vaccinés contre ce genre de préoccupations. Nous sommes des générations nouvelles, post-indépendance. Nous n'avons pas ce complexe du "colonisé" et il n'y a pas de domination française. Cela n'existe pas. Aujourd'hui, la Francophonie est un espace de valeurs universelles : démocratie, droits de l'homme, respect des libertés individuelles et collectives. Ce sont des valeurs que nous voulons mettre en place pour que les femmes aient leur place dans la société et que les jeunes puissent être mieux pris en charge et développer les opportunités économiques. Parler le français est un atout pour nous".