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Les banques, un frein au développement ?


Rédigé le Mardi 17 Novembre 2020 à 22:36 | Lu 225 fois | 0 commentaire(s)




Les banques, un frein au développement ?
 
Les banques sénégalaises sont liquides et très liquides même. Elles n’ont pas connu la crise causée par les impacts du covid-19. Grâce à des mesures prudentielles mises en branle par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), qui a su les accompagner en termes d’injection de liquidités pour leur permettre de faire face à la demande de crédits des consommateurs.

Et surtout maintenir en vie l’économie ouest-africaine. Pendant la période de la pandémie, la Bceao a injecté environ 4750 milliards de francs Cfa par semaine au niveau du système bancaire de l’Uemoa. Seulement, tout cela n’a servi absolument à rien du tout puisqu’il est connu que les banques, bien que liquides, rechignent à desserrer les cordons de la bourse pour financer nos économies. Si elles le font, c’est à des conditions draconiennes, avec des taux d’intérêt qui découragent les acteurs économiques les plus téméraires.

Mais ce que nous ne comprenons pas, c’est surtout lorsqu’il s’agit pour l’acteur économique de déposer un chèque en compense. Pour les profanes, cela signifie détenir un chèque reçu à déposer dans une autre banque qui n’est pas la sienne. En principe, la compense doit durer 48h ou tout au plus 72h, pour disposer de l’argent viré dans le compte du bénéficiaire. Mais le hic, c’est que la compense peut aller jusqu’à une semaine. Alors que l’activité économique ne s’arrête pas et que le client, qui a besoin de liquidités pour fonctionner, est plongé dans un stress inutile. Les impacts sont importants dans la circulation monétaire, mais surtout dans l’animation du marché, puisque cela pousse à différer des projets d’achats de biens en équipements. L’effet domino, c’est toute une machine économique qui est au ralenti à cause simplement des travailleurs de la banque, qui prennent tout leur temps entre le téléphone, un petit détour à Sandaga, une pause prolongée…

Les banques se sentant incontournables, ont réussi à prendre au piège tous les agents économiques qui ne cessent de se plaindre de la qualité du service rendu, mais surtout des arnaques continuelles vécues par les clients. On se demande à quoi sert finalement l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements financiers du Sénégal (APBEF) dirigée par le directeur général de la Banque de l’Habitat Bocar Sy. Les banques, un frein au développement. Nous en sommes persuadés.





Le Témoin



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