Le ministère de la Justice a présenté, mardi, au cours d’un atelier de validation tenu à Dakar, sa Lettre de politique sectorielle et de développement (LPSD), qui présente la feuille de route du secteur judiciaire pour la période 2025-2029, informe l'Aps.
‘’Cette Lettre est un véritable outil de pilotage de développement du secteur de la justice aligné à l’Agenda national de transformation Sénégal 2050, notamment et à la Stratégie nationale de développement 2025-2029’’, a dit le Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, lors de cette rencontre.
Selon toujours l'APS, ce nouveau plan quinquennal sectoriel de développement du secteur de la justice est axé sur cinq orientations stratégiques pour un coût global de réalisation de 555 milliards de francs CFA.
‘’Il y a en premier [lieu] le programme Justice judiciaire, doté d’un budget de 145,13 milliards de francs CFA pour renforcer l’efficacité de l’appareil judiciaire. Ensuite, le programme Éducation surveillée et protection de l’Enfant, avec un budget de 24,66 milliards de francs CFA, qui met l’accent sur la prévention de la délinquance juvénile et la prise en charge des mineurs en conflit avec la loi. Autre pilier de la LPSD, le programme Administration pénitentiaire et réinsertion sociale doté d’une enveloppe de 148,5 milliards de francs CFA afin d’améliorer les conditions de détention tout en favorisant la réinsertion des ex-détenus’’, a détaillé Niokhor Ngom, coordonnateur de la Cellule étude et planification du ministère de la Justice.
Cette LSPD vise ainsi l’amélioration de l’accès au service de la justice et de son efficacité, la réforme du système pénitentiaire et l’amélioration des conditions de travail de l’administration pénitentiaire, le renforcement de l’éducation surveillée et la protection judiciaire des enfants, la promotion de la bonne gouvernance et le respect de la dignité humaine, ainsi que le renforcement des ressources humaines et l’optimisation du pilotage du secteur.
La présentation de ce document stratégique est le fruit d’un long processus de concertation en vue de définir les axes majeurs de la politique judiciaire nationale pour les cinq années à venir, selon le ministre de la Justice.
Il a, par exemple fait remarquer que la surpopulation carcérale constitue une réalité au Sénégal, avec un taux d’occupation des prisons de 262%.
C’est pourquoi, Ousmane Diagne a appelé à relever les défis du secteur de la Justice, comme la modernisation des infrastructures, la lutte contre la surpopulation carcérale, la célérité des procédures, le renforcement des ressources humaines et l’adaptation aux enjeux numériques.
‘’Dans des contextes national et international marqués par des exigences de bonne gouvernance, de transparence, de sécurité juridique et de respect des droits humains, il est impératif que notre justice soit réformée, s’adapte et innove», a soutenu le Garde des Sceaux, indique la même source.
‘’Cette Lettre est un véritable outil de pilotage de développement du secteur de la justice aligné à l’Agenda national de transformation Sénégal 2050, notamment et à la Stratégie nationale de développement 2025-2029’’, a dit le Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, lors de cette rencontre.
Selon toujours l'APS, ce nouveau plan quinquennal sectoriel de développement du secteur de la justice est axé sur cinq orientations stratégiques pour un coût global de réalisation de 555 milliards de francs CFA.
‘’Il y a en premier [lieu] le programme Justice judiciaire, doté d’un budget de 145,13 milliards de francs CFA pour renforcer l’efficacité de l’appareil judiciaire. Ensuite, le programme Éducation surveillée et protection de l’Enfant, avec un budget de 24,66 milliards de francs CFA, qui met l’accent sur la prévention de la délinquance juvénile et la prise en charge des mineurs en conflit avec la loi. Autre pilier de la LPSD, le programme Administration pénitentiaire et réinsertion sociale doté d’une enveloppe de 148,5 milliards de francs CFA afin d’améliorer les conditions de détention tout en favorisant la réinsertion des ex-détenus’’, a détaillé Niokhor Ngom, coordonnateur de la Cellule étude et planification du ministère de la Justice.
Cette LSPD vise ainsi l’amélioration de l’accès au service de la justice et de son efficacité, la réforme du système pénitentiaire et l’amélioration des conditions de travail de l’administration pénitentiaire, le renforcement de l’éducation surveillée et la protection judiciaire des enfants, la promotion de la bonne gouvernance et le respect de la dignité humaine, ainsi que le renforcement des ressources humaines et l’optimisation du pilotage du secteur.
La présentation de ce document stratégique est le fruit d’un long processus de concertation en vue de définir les axes majeurs de la politique judiciaire nationale pour les cinq années à venir, selon le ministre de la Justice.
Il a, par exemple fait remarquer que la surpopulation carcérale constitue une réalité au Sénégal, avec un taux d’occupation des prisons de 262%.
C’est pourquoi, Ousmane Diagne a appelé à relever les défis du secteur de la Justice, comme la modernisation des infrastructures, la lutte contre la surpopulation carcérale, la célérité des procédures, le renforcement des ressources humaines et l’adaptation aux enjeux numériques.
‘’Dans des contextes national et international marqués par des exigences de bonne gouvernance, de transparence, de sécurité juridique et de respect des droits humains, il est impératif que notre justice soit réformée, s’adapte et innove», a soutenu le Garde des Sceaux, indique la même source.