À Dakar, livrer n’est plus seulement une question de transport : c’est devenu un enjeu commercial majeur. Entre embouteillages, adressage parfois incertain et diversité des produits à acheminer, les PME réinventent leurs pratiques, en s’appuyant sur le digital et des offres modulaires (moto, voiture, cargo), pour gagner en rapidité, fiabilité et coûts.
“Avant, les livreurs arrivaient avec 3 heures de retard, certains clients annulaient leur commande. Aujourd’hui, le suivi en temps réel rassure nos clients”, explique le gérant de Home Déco, un commerçant spécialisé dans la décoration intérieure et de bureau.
L’essor du commerce en ligne, renforcé par la pandémie et l’évolution des comportements d’achat, pousse de plus en plus de petites et moyennes entreprises à revoir leur chaîne logistique. Mais entre rues encombrées, adresses incomplètes et commandes fragmentées, acheminer une livraison reste un défi quotidien. Constituer et gérer une flotte propre de véhicules, de chauffeurs, de maintenance, représente un investissement souvent hors de portée.
C’est ici que la digitalisation et les plateformes comme Yango Delivery et Cargo deviennent un levier de compétitivité. En centralisant la commande, le suivi en temps réel et la planification des tournées, elles optimisent les trajets et offrent transparence et réactivité. Plusieurs formules coexistent : la moto pour les petits colis urgents, la voiture pour des livraisons groupées et protégées et le cargo pour les marchandises volumineuses. Cette modularité répond à la diversité des besoins des commerçants.
“Avant, chaque commande était traitée séparément, ce qui prenait beaucoup de temps. Aujourd’hui, le groupage de plusieurs arrêts, permet de vendre plus et de travailler efficacement”, témoigne la gérante de Bally Nems, une boutique de vente de nems et snacks à Dakar.
Les chiffres confirment l’importance des PME dans ce nouvel écosystème. Près de 52 % des clients de Yango Delivery sont des petites et moyennes entreprises, signe qu’elles s’appuient largement sur des plateformes externes pour leurs opérations logistiques. De plus, un nombre croissant d’entre elles utilisent Cargo, particulièrement adapté aux biens volumineux. Les secteurs les plus représentés sont l’ameublement et les articles pour la maison, suivis de l’électronique, des matériaux de construction et des fleurs.
L’externalisation de la livraison : solution gagnante pour les PME
Le profil des PME utilisatrices illustre la complémentarité entre commerce physique et digital. Beaucoup combinent boutique en ligne et point de vente physique, preuve que la logistique du dernier kilomètre ne remplace pas le commerce traditionnel, mais l’étend.
Externaliser la livraison apporte plusieurs bénéfices. D’abord, la réduction des coûts opérationnels : pas d’achat ni d’entretien de véhicules et des tarifs adaptés aux volumes. Ensuite, la flexibilité : réserver une moto pour une livraison urgente ou un cargo pour un meuble volumineux, permet d’éviter les ruptures. Vient ensuite la fiabilité : des livraisons ponctuelles améliorent l’expérience client et limitent les retours. Enfin, l’accès aux données (zones de forte demande, créneaux privilégiés), aide les commerçants à mieux planifier leurs stocks et leurs campagnes commerciales.
Les secteurs tirent un profit direct de ces services. Les marchands de meubles utilisent massivement le cargo ; les vendeurs d’électronique privilégient des véhicules offrant protection et regroupement ; les matériaux de construction exigent des capacités spécifiques ; les fleuristes misent sur la moto pour garantir la fraîcheur.
Vers une logistique urbaine plus fluide
Pour rendre ces solutions encore plus performantes, des améliorations structurelles sont nécessaires. La normalisation des adresses et l’adoption systématique de la géolocalisation réduiraient les temps de recherche. La création de zones dédiées au chargement en centre-ville, fluidifierait les opérations. Enfin, des politiques publiques favorisant la logistique urbaine couloirs dédiés, une régulation des horaires, des incitations à l’électrification des flottes, contribueraient à une livraison plus propre et plus efficace.
La logistique du dernier kilomètre à Dakar est en pleine mutation. Le digital et les offres modulaires de véhicules, apportent des solutions concrètes aux contraintes locales et permettent aux PME d’améliorer leur compétitivité sur un marché plus exigeant. La part importante des PME parmi les clients des plateformes et l’usage croissant du cargo, témoignent d’un écosystème en pleine structuration. Pour que cette dynamique porte pleinement ses fruits, partenariats publics-privés, innovations technologiques et adaptations réglementaires devront converger vers une livraison plus rapide, moins coûteuse et plus durable, pour toutes les entreprises de la capitale.
“Avant, les livreurs arrivaient avec 3 heures de retard, certains clients annulaient leur commande. Aujourd’hui, le suivi en temps réel rassure nos clients”, explique le gérant de Home Déco, un commerçant spécialisé dans la décoration intérieure et de bureau.
L’essor du commerce en ligne, renforcé par la pandémie et l’évolution des comportements d’achat, pousse de plus en plus de petites et moyennes entreprises à revoir leur chaîne logistique. Mais entre rues encombrées, adresses incomplètes et commandes fragmentées, acheminer une livraison reste un défi quotidien. Constituer et gérer une flotte propre de véhicules, de chauffeurs, de maintenance, représente un investissement souvent hors de portée.
C’est ici que la digitalisation et les plateformes comme Yango Delivery et Cargo deviennent un levier de compétitivité. En centralisant la commande, le suivi en temps réel et la planification des tournées, elles optimisent les trajets et offrent transparence et réactivité. Plusieurs formules coexistent : la moto pour les petits colis urgents, la voiture pour des livraisons groupées et protégées et le cargo pour les marchandises volumineuses. Cette modularité répond à la diversité des besoins des commerçants.
“Avant, chaque commande était traitée séparément, ce qui prenait beaucoup de temps. Aujourd’hui, le groupage de plusieurs arrêts, permet de vendre plus et de travailler efficacement”, témoigne la gérante de Bally Nems, une boutique de vente de nems et snacks à Dakar.
Les chiffres confirment l’importance des PME dans ce nouvel écosystème. Près de 52 % des clients de Yango Delivery sont des petites et moyennes entreprises, signe qu’elles s’appuient largement sur des plateformes externes pour leurs opérations logistiques. De plus, un nombre croissant d’entre elles utilisent Cargo, particulièrement adapté aux biens volumineux. Les secteurs les plus représentés sont l’ameublement et les articles pour la maison, suivis de l’électronique, des matériaux de construction et des fleurs.
L’externalisation de la livraison : solution gagnante pour les PME
Le profil des PME utilisatrices illustre la complémentarité entre commerce physique et digital. Beaucoup combinent boutique en ligne et point de vente physique, preuve que la logistique du dernier kilomètre ne remplace pas le commerce traditionnel, mais l’étend.
Externaliser la livraison apporte plusieurs bénéfices. D’abord, la réduction des coûts opérationnels : pas d’achat ni d’entretien de véhicules et des tarifs adaptés aux volumes. Ensuite, la flexibilité : réserver une moto pour une livraison urgente ou un cargo pour un meuble volumineux, permet d’éviter les ruptures. Vient ensuite la fiabilité : des livraisons ponctuelles améliorent l’expérience client et limitent les retours. Enfin, l’accès aux données (zones de forte demande, créneaux privilégiés), aide les commerçants à mieux planifier leurs stocks et leurs campagnes commerciales.
Les secteurs tirent un profit direct de ces services. Les marchands de meubles utilisent massivement le cargo ; les vendeurs d’électronique privilégient des véhicules offrant protection et regroupement ; les matériaux de construction exigent des capacités spécifiques ; les fleuristes misent sur la moto pour garantir la fraîcheur.
Vers une logistique urbaine plus fluide
Pour rendre ces solutions encore plus performantes, des améliorations structurelles sont nécessaires. La normalisation des adresses et l’adoption systématique de la géolocalisation réduiraient les temps de recherche. La création de zones dédiées au chargement en centre-ville, fluidifierait les opérations. Enfin, des politiques publiques favorisant la logistique urbaine couloirs dédiés, une régulation des horaires, des incitations à l’électrification des flottes, contribueraient à une livraison plus propre et plus efficace.
La logistique du dernier kilomètre à Dakar est en pleine mutation. Le digital et les offres modulaires de véhicules, apportent des solutions concrètes aux contraintes locales et permettent aux PME d’améliorer leur compétitivité sur un marché plus exigeant. La part importante des PME parmi les clients des plateformes et l’usage croissant du cargo, témoignent d’un écosystème en pleine structuration. Pour que cette dynamique porte pleinement ses fruits, partenariats publics-privés, innovations technologiques et adaptations réglementaires devront converger vers une livraison plus rapide, moins coûteuse et plus durable, pour toutes les entreprises de la capitale.